Communiqué n° 1427, jeudi 30 août 2012
Sur l'appel de la sénatrice Samia Ghali
Le parti de l'In-nocence tient à saluer les positions courageuses de la sénatrice Samia Ghali, maire des quinzième et seizième arrondissements de Marseille, dont on peut comprendre, quoi qu'on pense de cette solution, qu'elle demande, eu égard à la situation de pans entiers de sa ville, que ce soit l'armée qui intervienne désormais face à la gangrène du trafic de drogue dominant la société anarchique de zones soustraites à tout contrôle étatique, et cela malgré les aides et les avantages considérables qu'on leur accorde encore et toujours à fonds perdus. Ces zones de non droit en extension permanente sont les foyers irradiants des multiples nocences qui détruisent la société française, victime hébétée de l'idéologie mortifère y régnant presque sans partage.
Le parti de l'In-nocence relève que l'éventualité d'un recours à l'armée, clairement émise par un élu, est une référence claire, si les mots ont encore une sens, à une situation de guerre. Dans sa volonté de nier l'évidence, avec toute la force du complexe clérico-médiatique pour l'appuyer, le nouveau gouvernement de la France répond à cet appel par la création d'un comité inter-ministériel, car, dit-il, « il n'y a pas d'ennemi intérieur » : tant que les mots serviront à offusquer la réalité aussi complètement que possible, aucune action véritable de sauvegarde de notre pays ne sera possible.