Deux poids deux mesures

Toute la gauche prit parti pour les idiotes utiles que sont les "Pussy Riots", ne trouvant pas qu'il y avait insulte ou outrage - alors que la chose avait eu lieu dans une église, pas dans l'espace public. En revanche, le film idiot et laid est considéré comme de nature à justifier toutes les violences et, on condamne plus le film que ses réactions.
Le film, laid et idiot, n'enfreint aucune loi américaine ou européenne : il est condamné par les intellectuels, plus que les crimes de sang des zélateurs musulmans.
Les Pussy Riots ont enfreint une loi : on condamne l'application de la loi par une cour de justice. Elles savaient ce qu'elles risquaient.
On peut outrager et profaner les lieux de culte chrétiens : toute réaction est criminelle.
On ne peut rien dire ou désapprouver à propos de l'islam : toute réaction criminelle est d'avance justifiée comme réponse la désapprobation exprimée.
Ce qui est choquant c'est que nos dirigeants, en grande partie, se rendent coupables de haute trahison. La première réaction de notre Premier ministre fut honteuse et indigne.

Cher Virgil, vous parlez d'or.

Ce rapprochement est très pertinent. On prend des pincettes avec l'islam parce qu'on craint les réactions des musulmans (la réaction est justifiée selon moi mais son expression est démesurée par rapport à l'insulte). Et aucunement par respect pour la religion ou la diversité.

On en prend aucune avec les catholiques parce qu' on les sait bons nigauds et qu'en plus on méprise leur religion qu'on combat depuis 89.

La république ne craint que la force capable de troubler l'ordre public. Non par amour de la paix publique mais comme gardienne du champ de ses compétences et prérogatives.

A force de menacer la république par petite touches, nos amis égarés dans l'islam finiront par la faire plier.

Qu'on pense aux réactions de la monarchie française dans l'affaire des Placards pour mesurer le gouffre qui nous sépare de cette France-là.

Le spectacle des reculades successives de ce régime est digne de la Pensée de Pascal «Quand la force attaque la grimace, quand un simple soldat prend le bonnet carré d'un premier président, et le fait voler par la fenêtre.»

Pour le moment le régime justifie ses reculades au nom du respect de la diversité et du soucis du "vivre ensemble".

Mais lorsqu'il se fera instrument d'une poltique anti chrétienne et liberticide qu'il sera doux de le voir tomber son masque et renier ses soi-disant principe même si nous en mourrons.

Nous en mourrons en souriant et en nous retournant face au mur.

Citation
Mais lorsqu'il se fera instrument d'une politique anti chrétienne et liberticide qu'il sera doux de le voir tomber son masque et renier ses soi-disant principe même si nous en mourrons.

Je ne crois pas que le mot "doux" soit approprié. Pour le reste je suis entièrement d'accord.

La politique à la petite semaine des gouvernements européens, avec laquelle on pare au plus pressé en faisant des concessions à première vue insignifiantes va finir par "l'éffondrement" de l'édifice sur lequel nos sociétés sont baties et qui tient encore un peu.