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Lutte d'influence à Téhéran

Envoyé par Louis Piron 
27 septembre 2012, 10:20   Lutte d'influence à Téhéran
« Iran : le conseiller pour la presse d'Ahmadinejad écroué » (France24.com)

AFP -- Ali Akbar Javanfekr, conseiller pour la presse du président Mahmoud Ahmadinejad et dirigeant de l'agence officielle Irna, a été écroué mercredi après avoir été condamné en février à six mois de prison, ont annoncé les agences Irna et Fars.

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« "Ali Akbar Javanfekr, qui a été reconnu coupable de deux chefs d'inculpation, a été arrêté mercredi soir pour purger sa peine de prison", a indiqué le parquet général de Téhéran, cité par l'agence Fars. Il a été écroué à la prison d'Evin, à Téhéran, selon Irna.

M. Javanfekr avait été condamné en février en appel à six mois de prison. Selon Fars, il "a été reconnu coupable d'avoir insulté le Guide suprême, d'avoir publié des contenus contraires aux valeurs islamiques et à la morale publique, et s'est vu également vu interdire toute activité médiatique".

Son avocat avait laissé entendre que les poursuites étaient liées à la publication dans un magazine d'Etat contrôlé par M. Javanfekr d'un article critique sur l'obligation faite aux femmes de porter le foulard islamique en Iran.

En première instance en novembre 2011, M. Javanfekr, également directeur du quotidien gouvernemental Irna, avait été condamné à un an de prison.

Les ultraconservateurs ont lancé l'an dernier une violente campagne contre le président Ahmadinejad et certains de ses proches, accusés de "déviationnisme" et de remise en cause des fondements de la République islamique.

L'incarcération de M. Javanfekr intervient quelques jours après celles du fils et de la fille de l'ancien président Akbar Hashemi Rafsandjani, considéré comme un modéré.

Evoquant le quotidien Shargh, l'office du ministère de l'Intérieur en charge des médias a ordonné la fermeture du journal et le dépôt d'une plainte en justice, rapporte Irib.

Fermé à plusieurs reprises par le passé, Shargh avait reparu en 2010 après une interdiction de trois ans prononcée après la publication d'une interview d'une poétesse vivant à l'étranger et soupçonnée d'être lesbienne.

Le dessin contesté à présent montre des hommes en file avec sur les yeux un bandeau noir rappelant celui porté, sur le front, par les soldats lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988). »


[www.france24.com]
Où l'on voit que le P.I a quelque chose de persan.
Oui, il a des lettres.
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