Texte percutant et frappé au coin du bon sens.
Mais (je suis d'humeur quasi complotiste) peut-être Taubira et le gouvernement qu'elle représente au plus haut niveau sont-ils plus cyniques qu'il n'y paraît.
Ne se passe-t-il pas par exemple à Marseille (des Roms chassés par des Arabes) ou à Grenoble (une bande d'un quartier "populaire" massacrant deux enfants d'immigrés d'une autre "cité", probablement rivale, comme le suggère la mère d'une des victimes) ce que recherchent en douce les fanatiques du Grand Remplacement et les chantres de l'organisation sociale qui en fait le lit, le communautarisme?
C'est comme si le pouvoir en place avait fait sienne la mise en garde en creux de Mirabeau, "les hommes sont comme des pommes, quand on les entasse, ils pourrissent", pour mieux la renverser: en faire venir toujours plus, laisser moisir la situation en désertant les lieux, afin que les couches les plus basses des populations remplaçantes finissent tout naturellement par s’entre-déchirer, prises dans une guerre des pauvres, un ensauvagement (plus ou moins consciemment) programmés.
La gauche compte peut-être sur les dommages collatéraux du communautarisme pour que s'opère de l'intérieur un nettoyage, un tri au sein de cette population immigrée sur laquelle elle a beaucoup misé. Les électeurs respectables de demain doivent sortir de ce réservoir filtré de voix vouées à remplacer massivement celles de la classe moyenne, dont la disparition a été actée par les fous de Terra Nova.