Communiqué n° 1463, vendredi 19 octobre 2012
Sur l’augmentation des naturalisations
Le parti de l’In-nocence voit dans les mesures prises par M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, pour faciliter les naturalisations d’étrangers, la pleine confirmation, hélas, des motifs qui l’avaient incité à appeler, lors de la dernière élection présidentielle, à faire tout pour barrer la route au candidat socialiste : ce qui était le plus à craindre, avec le succès de M. François Hollande, c’étaient les encouragements à la colonisation de notre pays et l’accélération du Grand Remplacement — tel est bien en effet ce qui se produit.
Le parti de l’In-nocence observe que les décisions de M. Valls renversent une des rares tendances positives, certes dérisoire en ses effets mais qui pointait du moins dans la bonne direction, de la politique suivie sous le précédent quinquennat. Porter à cent mille le nombre des naturalisations annuelles est une mesure aberrante et suicidaire, qui ne peut procéder que d'une conception totalement illusoire, erronée, dogmatique, de ce que c’est qu’un peuple et de ce qu’est une nation — à moins qu'il ne faille voir là une course effrénée à la consolidation d'une clientèle électorale sûre à un moment où celle-ci menace de s’effriter. En proclamant françaises, et dans ces proportions gigantesques, des personnes dont on n’exige même plus qu’elles jouent la comédie de l’attachement à notre pays ou de la connaissance minimale de sa culture, de son histoire et de sa langue, on prépare en tout cas une citoyenneté de confort ou d’intérêt, sans poids aucun face à d’autres appartenances, plus exigeantes, plus fières d’elles-mêmes et plus solides, dont la double incompatibilité, entre elles et avec les valeurs françaises, promet notre pays à la dissolution, violente ou fangeuse.
