Communiqué n° 1464 : Sur une déclaration de Mme Caroline Fourest

Communiqué n° 1464, vendredi 19 octobre 2012
Sur une déclaration de Mme Caroline Fourest

Le parti de l’In-nocence apprend avec stupéfaction que, sur le plateau de France 24, Caroline Fourest, plaidant pour que des poursuites soient engagées contre ceux qu’elle appelle les "communautaristes blancs", lesquels publieraient des déclarations et des vidéos haineuses sur Internet, a justifié cette demande en déclarant, parlant de la France, que « dans un pays où l'on a exterminé six millions de Juifs, c'est normal qu'on soit très sensible à l'antisémitisme. »

Le parti de l’In-nocence voit dans cette énorme bévue une illustration précise du lien structurel qui unit la bien-pensance et la déculturation, la dictature idéologique exercée par le complexe médiatico-politique et les bobards massivement diffusés comme des vérités historiques. Comme Mme Filipetti glorifiant naguère les immigrés parce qu’ils auraient « fait la France » ou Mme Hidalgo fustigeant le Front National pour les liens que cette organisation aurait entretenus avec les Nazis pendant la guerre, on a là, plutôt que de simples lapsus de mémoire, une enflure rhétorique entraînée par la nécessité, pour justifier des causes mal assises sur la réalité, des dogmes branlants et des récits approximatifs, d’appuyer, de grossir, de grossir encore jusqu'à "déraper", comme aiment à le dire de leurs adversaires ces prescripteurs idéologiques, dans un délire émotionnel sous-tendu par la fiction.

Certes, Caroline Fourest vient de se montrer encore plus grotesque que de coutume.
Cela dit, l'épidémie de communiqués ne serait-elle pas en train de s'aggraver?

Je ne crois pas que le P.I. ait abaissé son seuil de réaction.
En revanche, j'ai bien l'impression que le pays des Shadoks se réalise sous nos yeux, et nous faisons du ski nautique derrière l'actualité galopante.

Communiqué n° 823.997, samedi 20 octobre 2012
Sur l’affaire Morel

Le parti de l’In-nocence considère que M. Morel “exagère un peu” à faire état d'une prétendue “aggravation” d'une “épidémie’ dont il n’a, qu’on sache, ni personne, jamais dit un mot plus tôt et sur laquelle, s'il l’a juge telle, il ne tenait qu’à lui d’ouvrir une discussion. Les communiqués sont la principale et très insuffisante participation de l’In-nocence au débat public, leur éventuelle surabondance est donc hautement sujette à discussion. On peut s’interroger de même sur la pertinence et l’opportunité de critiques assez déplaisantes et suffisantes en leur formulation (“aggravation”, “épidémie”), portant sur le travail des membres du parti et venant de personnes qui n’ont jamais apporté la moindre contribution au débat et à la réflexion collective de l’In-nocence et de son forum.

Citation
Renaud Camus
Communiqué n° 823.997, samedi 20 octobre 2012
Sur l’affaire Morel

Le parti de l’In-nocence considère que M. Morel “exagère un peu” à faire état d'une prétendue “aggravation” d'une “épidémie’ dont il n’a, qu’on sache, ni personne, jamais dit un mot plus tôt et sur laquelle, s'il l’a juge telle, il ne tenait qu’à lui d’ouvrir une discussion. Les communiqués sont la principale et très insuffisante participation de l’In-nocence au débat public, leur éventuelle surabondance est donc hautement sujette à discussion. On peut s’interroger de même sur la pertinence et l’opportunité de critiques assez déplaisantes et suffisantes en leur formulation (“aggravation”, “épidémie”), portant sur le travail des membres du parti et venant de personnes qui n’ont jamais apporté la moindre contribution au débat et à la réflexion collective de l’In-nocence et de son forum.

La reprise de volée selon RC: tout un art!

La reprise de volée est un pan méconnu, peu exploré par les exégètes, de l'art littéraire camusien, et assurément un des plus délectables.

Comme les supporteurs de football ici présents, j'apprécie toujours une belle reprise de volée et me régale souvent des élans d'enthousiasme qu'elle suscite chez les commentateurs.

Je fréquente régulièrement ce forum où je me sens extrêmement intimidé par la hauteur de vue de certains débats et la qualité des intervenants, à commencer par Monsieur Renaud Camus.

Comme tous les timides, lorsque je sors de ma réserve c'est avec une maladresse dont je conçois tout à fait qu'elle puisse être prise pour de la suffisance, voire de l'inopportune impertinence.
C'est donc en chemise et la corde au cou que je piétinerai avec la dernière énergie la notion malencontreuse d'aggravation de l'épidémie de communiqués.

Je revendiquerai néanmoins la possibilité de me demander si, tous les communiqués étant présentés de manière identique, il est souhaitable de donner le même relief aux propos de café du commerce bien-pensant de Madame Fourest qu'aux déclarations officielles du Président de la République.

A la suite de quoi je retournerai à ma réserve cultiver la discrétion, l'anonymat et la circonspection.

Pour ma part, je suis très en faveur de la multiplication des Communiqués. En effet, c'est le seul biais par lequel l'In-nocence existe vraiment. Il est bon que la pensée de l'In-nocence soit diffusée tous azimuts. Et quelle pensée ! Et quels Communiqués ! Multiplier les Communiqués, c'est multiplier les chances d'être entraperçu dans les mailles de l'Internet, d'être découvert, d'être rejoint.

Aidez à étoffer la liste de diffusion ! Il nous faut le nom suggéré et l'adresse électronique.