Appréhender l'âme slave

Russophile et russophone (après bien des tolérances de la part de mon interlocuteur), l'hermétisme russe au politiquement correct me plait particulièrement (les tentatives désespérées de l'Occident pour affaiblir Poutione (couverture érronée des manifestations anti-Poutine, affaire "pussy riot" n'étant que les derniers avatars de l'animosité de ceux qui ne supportent pas la contradiction à savoir nos amis du désastre)), en revanche, j'éprouve toujours beaucoup de difficultés pour cerner l'âme slave. Celle-ci étant bien souvent bicéphale avec une violence endémique qui le dispute à une valorisation de l'intelligence. Amour de la culture que l'on ne retrouve que très peu ailleurs surtout dans nos sociétés soumis au diktat du tout festif.

Pour ce qui est de la violence, en prenant les précautions d'usage sur la véracité des accusations, nous venons de vivre un nouvel épisode de l'histoire, pour le moins tendue, entre polonais et russes :

[www.ndf.fr]

J'en suis sincèrement désolé, mais j'ai vraiment du mal à établir un lien entre Poutione et le concept d'"âme" en général, russe, en particulier, pour ne rien dire de Pouchkine, Lermontov ou Dostoïevski ; mais peut-être me trompé-je complètement.
Enfermer les petites pisseuses des Pussy Riot, c'est très bien, sembler si réfractaire au politiquement correct, c'est excellent, être comme cul et chemise avec la mafia, selon les dires du procureur Gonzalez, c'est le top.

About Vladimir Poutine : « Rendez-moi mon stylo. »

L'âme slave ne se résume pas aux grands auteurs de la littérature russe. Privilégier votre grille de lecture dégagerait des informations erronées pour la compréhension de comportements qui interpelleraient nos esprits cartésiens.

Parler d'âme slave c'est englober le peuple. Pensez vous que Marcel Proust est représentatif de son époque ?

Et pour revenir à Poutine, sachez tout de même que cet homme décrié (et certainement à juste raison dans certains cas), est très "prophète" en son pays tout comme l'était Chirac en France, au temps du politiquement correct exclusif. Ils sont tous deux de très bons marqueurs de la société.

Quoiqu'il en soit, je ne peux déceler qu'une crispation autour du nom de Poutine, M. Alain Eytan, pour expliquer la virulence de votre propos. Virulence qui est de nature à nous éloigner du sujet.

Je vais également de mon côté me laisser aller à quelque égarement et je ne peux résister à vous transmettre ce lien, en rêvant qu'un jour, un de nos représentants trouve le courage d'adopter une telle posture :





Je ne suis pas un admirateur compulsif du président russe mais avouez que cette réponse tranche avec la servitude affichée par l'Occident.