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Les maires de France bientôt polyglottes ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
02 novembre 2012, 09:17   Les maires de France bientôt polyglottes ?
Je ne sais pas trop quoi penser de cette initiative du maire de New-York. Vouloir se faire comprendre de ses administrés est une bonne chose, surtout à l'occasion d'une telle catastrophe naturelle, mais je ne peux m'empêcher de me projeter : à quand, chez nous, une conférence de presse en arabe de tel maire du 93 ?

Une des modalités du grand remplacement ? Je pense que oui. Nous ne sommes pas vraiment dans le cas de figure des panneaux de signalisation en breton ou en occitan.

Le maire de New-York officialise l'existence et la prééminence d'autres langues aux côtés de la langue officielle, de la langue nationale.

Et la surenchère est pour demain : pourquoi ne parlerait-il pas une langue de sa communauté asiatique ?

Quant aux visées électoralistes...


Le Monde :
"Michael Bloomberg, el leadero de la grande stormo

« Avant de répondre aux questions, permettez-moi de résumer la situation pour le public hispanophone ». C’est devenu un rituel dans les conférences de presse de Michael Bloomberg. Tout au long de ces jours de crise, le maire de New York a voulu s’adresser en espagnol aux deux millions de Latinos qui vivent dans sa ville (plus d’un quart de la population) et finalement mettre à profit les cours qu’il prend depuis de années.

L’accent est à couper au couteau, le tout est presque inintelligible, mais Bloomberg ne semble pas s’en préoccuper. Il a pris l’habitude de donner ses consignes de sécurité dans la langue de Cervantès il y a un an, lorsque New York se préparait à affronter un autre ouragan, Irene, en août 2011.

« Je suis contente de savoir qu’il pense à nous même si je ne comprend pas vraiment ce qu’il raconte », dit Marta Gonzalez, une dominicaine née à New York dont l’espagnol est un peu rouillé. « En tout cas, ce n’est pas Rudolph Giuliani qui aurait fait cet effort».

Mais les New-Yorkais ont un humour impitoyable, surtout lorsqu'on les oblige à rester cloitrés chez eux. C’est ainsi qu’est né @ElBloombito, une parodie « Spanglish » sur Twitter, une caricature plutôt sympathique lancée par une jeune mère au foyer qui s’ennuyait d'attendre Irene. Rachel Figueroa-Levin, qui se définit comme « Jewyorican » (mi juive-mi portoricaine), a donc commencé à se moquer gentiment du maire. « Hola Newo Yorko ! El stormo grande es mucho dangeroso ! ».

Les tweets ont vite fait sensation puis sont un peu tombés dans l’oubli. Avec Sandy ils ont repris en force. Depuis une semaine c’est la grande forme. Et les New-Yorkais ont besoin de rire. Bloomberg ne s’est pas vexé. Lorsqu’on l’a interrogé sur son alter ego, il a tout simplement répondu: « Tengo 69 años. Es difícil para mí aprender un nuevo idioma » (J’ai 69 ans, il m’est difficile d’apprendre une nouvelle langue).

Mais chaque tempête a sa star. ElBloombito s’est récemment vu voler la vedette par Lydia Callis, une interprète en langage des signes particulièrement expressive, qui a séduit les internautes et les téléspectateurs en traduisant les conférence télévisée du maire. Les sourds-muets sont maintenant devenus les plus grands fans de Bloomberg."
Utilisateur anonyme
02 novembre 2012, 10:44   Re : Les maires de France bientôt polyglottes ?
Elections : la déterminante communautaire

C'est un des faits majeurs de la campagne américaine : une communauté qui pourrait faire basculer un scrutin très serré. Les Hispaniques et plus particulièrement les Latinos originaires du Mexique sont particulièrement courtisés en raison de leur poids démographique. Ils sont près de 50 millions, soit 1 électeur sur 6. Et en 2050, ils seront un électeur sur 3. Reportage aux États-Unis et analyse, avec aussi un regard sur la situation et l'évolution française.
Christophe,

Le vote latino n'a pas l'importance qu'on lui accorde, pour plusieurs raisons.

Les "grands états", c'est à dire ceux qui élisent plus de vingt-cinq grands électeurs, sont en fait très stables. Tous ont une très importante communauté "latino", mais son influence sur le scrutin est faible.

Ces "grands états" sont les suivants :

- Californie, 55 grands électeurs, très forte population hispanique, très largement démocrate (vote latino peut-être, mais surtout vote de la Bay Area vers San Francisco) ;

- Texas, 38, très forte population hispanique, très largement républicain ;

- Floride, 29, très incertain, mais le vote latino semble partagé entre les deux candidats ;

- New York, 29, quasi-toujours démocrate, très forte population latino.

Ces grands états fournissent le quart des grands électeurs, et on risque fort de se trouver dans une configuration 2/2 au soir du 6 novembre.

Par ailleurs, dès que le pourcentage "latinos + noirs" croit, le vote "caucasien" devient très républicain (en large partie parce que la classe laborieuse n'est plus caucasienne).

Dans les états où il y a très peu de noirs et de latinos, le vote "caucasien" est majoritairement démocrate (Etats du Nord-ouest comme Whasington (14.8% de noirs et latinos, très fortement démocrate) et Oregon, Nouvelle-Angleterre (18% de noirs et latinos dans le Massachussetts, là encore très fortement démocrate).
Utilisateur anonyme
02 novembre 2012, 16:02   Re : Les maires de France bientôt polyglottes ?
"Christophe" ?

Qu'est-ce donc qu'ensemble nous gardâmes, cher Jean-Marc ?
Citation
Christophe Rivoallan
"Christophe" ?

Qu'est-ce donc qu'ensemble nous gardâmes, cher Jean-Marc ?

On pourrait peut-être éviter d'en rajouter, dans le côté “prout ma chère”…
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