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Communiqué n° 1476 : Sur le choix du 19 mars comme “journée nationale du souvenir”

Communiqué n° 1476, jeudi 8 novembre 2012
Sur le choix du 19 mars comme “journée nationale du souvenir”

Le parti de l’In-nocence est indigné par l'adoption par le Sénat d’une proposition de loi, déjà adoptée par l’Assemblée Nationale, relative à la reconnaissance du 19 mars comme “journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc”. Outre le fait que le vote de cette loi semble participer du mouvement de repentance de la France, mouvement qu’ont mis en branle à plusieurs reprises les chefs de l’État et du gouvernement, le choix de cette date ne fera que ranimer un débat opposant notamment des représentants des rapatriés et des harkis à des associations d’anciens combattants. Le précédent gouvernement avait bien fait en n’organisant aucune commémoration nationale à l'occasion de l’anniversaire du cessez-le-feu, le 19 mars dernier.

Le parti de l'in-nocence estime que le 19 mars ne peut pas être synonyme de paix dès lors que cette date a été l’amorce d'une tragédie pour les rapatriés, contraints au déracinement, et le début de souffrances et de drames pour les harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d’Évian. Il préférerait, à tout prendre, que soit entérinée, pour rendre hommage aux morts de la guerre d’Algérie, la date du 5 décembre, fixée officiellement en 2003, que défendent les associations nationales de rapatriés et qui correspond à la date de l’inauguration, en 2003, par le Président Jacques Chirac, du monument national érigé quai Branly, à Paris, à la mémoire de tous les soldats morts en AFN de 1952 à 1962.
Le Conseil constitutionnel a été saisi.
Le Conseil constitutionnel, par une décision du 29 novembre 2012, a jugé la loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc conforme à la constitution.

[www.conseil-constitutionnel.fr]
Notons que M. Sarkozy ne siégeait pas, M. Giscard d'Estaing, si.
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