Communiqué n° 1495, mercredi 12 décembre 2012
Sur deux mauvaises nouvelles mal interprétées
Le parti de l’In-nocence remarque que se présentent ensemble cette semaine deux mauvaises nouvelles qui certes sont bien “mauvaises” mais en revanche ne sont guère “nouvelles” : celle selon laquelle le nombre des pauvres s’est nettement accru dans notre pays ; et celle qui confirme la débâcle de l’éducation nationale, en particulier quant à sa capacité, comparativement très faible, à apprendre à lire aux élèves.
Le parti de l’In-nocence ne doute pas que la crise et les piètres performances de la France en matière économique aient une grave influence néfaste quant à l’étendue de la pauvreté sur son territoire ; et il est bien persuadé d’autre part qu’à l’effondrement du système éducatif il y a des raisons complexes, liées par exemple aux nouvelles structures de la famille et à la mise en cause générale du principe d’autorité. Il n’en estime pas moins que c’est faire preuve une fois de plus d‘un aveuglement sans limite que de prétendre s'étonner de la montée de la pauvreté, et de vouloir la combattre, alors que dans le même temps on ouvre le pays chaque année à des centaines de milliers de nouveaux pauvres, attirés par les chiches merveilles, pour eux inespérées, du bien-nommé “État-Providence” ; et que c’est étaler cyniquement un aussi stupéfiant déni de la réalité que de déplorer les difficultés croissantes qu’il y a à apprendre à lire à une population scolaire en butte encore plus massivement que la population générale au Grand Remplacement, de sorte qu’elle est composée pour une large part d’enfants qui ne parlent pas notre langue ou la parlent très mal, et que leurs parents ne peuvent pas aider dans leurs études.
