Laurent Mucchielli & les 1001 voitures brûlées

Quelqu’un aurait-il entendu Laurent Mucchielli ce matin sur France Culture ? Ayant finalement renoncé à France Culture le matin par allergie “musicale” (ajoutée à toutes les autres), je l’ai manqué, alors que je suis un fan de chez fan...

Je vous rassure, cher Camus : Laurent Mucchielli était en très grande forme ce matin. Invité par France-Culture à se prononcer sur ce phénomène unique en Europe, il a évoqué pêle-mêle le laxisme des municipalités (qui n'enlèvent pas les épaves automobiles, ce qui inciterait les jeunes à les brûler (cela dit, il ne nous explique pas comment les voitures se sont transformées en épaves, le Saint-Esprit peut-être)) ; les arnaques à l'assurance ; les traditions émeutières des quartiers-populaires avant de conclure, dans un superbe numéro de chaudronnier freudophile, que tout cela ne constituait finalement qu'un marronnier médiatique (le marronier produit des marrons, la saint-Sylvestre des voitures brûlées) à peu près sans intérêt.
J'en profite pour vous adresser, ainsi qu'au Parti, tous mes voeux pour l'année qui vient. Le Désastre, on vient de le voir, ne désarme pas.
Michel Gandilhon

En janvier 2011, le même Mucchielli affirmait "C’est un singulier paradoxe que de prétendre à la transparence et à la gouvernance par les chiffres tout en s’empressant d’en dissimuler certains."

Je n'ai pas écouté l'émission de ce matin, mais ce que nous en dit M. Le Floch semble indiquer que le bonhomme n'est probablement pas content, cette fois, du fait que les chiffres soient donnés. Quoi qu'on fasse, donc, M. Mucchielli y trouve matière à placer son éternel couplet justificatif prémâché, adaptable à toutes les circonstances. Quelle imbécile engeance, décidément, que celle de ces sociologues au rabais...

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