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Les catholiques progressistes sont très perspicaces

Envoyé par Christian Combaz 
Votre preuve ne s'affiche pas sur mon PC...
Ils ont effacé la fameuse preuve mais je l'ai enregistrée, la voici

Monsieur Christian Terras, rédacteur en chef de la revue Golias et spécialiste auto-proclamé de l’Église catholique, était ce jeudi 14 mars l’invité du journal de 18H de France Culture, et il a pu dire (sauf durant une brève interruption de la ligne téléphonique) tout le mal qu’il pensait du nouveau pape, compromis avec la dictature argentine.
Je l'ai entendu ce matin sur France-info, il m'a paru plus nuancé.

Le catholicisme argentin se déchira pendant la "sale guerre", il ne faut pas oublier que les Montoneros étaient une des rares guerillas d'inspiration chrétienne. Notre nouveau pape fit pour le mieux, dans des circonstances très difficiles.
Il y a quelques heures, sur une des chaînes de télévision argentines, Adolfo Pérez Esquivel, prix Nobel de la paix, homme mondialement connu pour son engagement pour la non-violence et les droits des pauvres, et qui fut longuement emprisonné par la dictature et aussi torturé vient de remettre les choses à leur place. Il regrette certes que le pape n'ait peut-être pas fait plus pour les prêtres persécutés par le régime, mais nie qu'il ait été un collaborateur et replace cela dans un contexte plus général, celui de l'église argentine de cette époque. Il dit surtout que maintenant il faut aller de l'avant et se félicite de cette élection d'un ami des humbles qui peut restaurer les valeurs de Vatican II vis-à-vis de ceux-ci.

"No comparto las denuncias contra Bergoglio. Quizas, en alguna ocasión no tuvo las fuerzas o el coraje de defender mejor a los sacerdotes frente a la situación que se vivía en ese momento. Pero yo no lo veo como cómplice de la dictadura. Esa fue la actitud que asumieron muchos obispos. Fueron pocos los oblispos que nos acompañaron y otros sí fueron colaboracionistas con la dictadura. Pero no creo esto de Bergoglio"

"La realidad es que ahora tenemos un papa latinoamericano que tiene otra visión, y grandes desafíos. Las cosas importantes que puede hacer Bergoglio es retomar la mística, los valores del Concilio Vaticano II, y tratara de fortalecerlos. Tiene por delante una tarea enorme de recuperar espacios y dar fuerzas a una nueva evangelización"

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