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Chez les heureux de ce monde

Envoyé par Thierry Noroit 
La population en Espagne a baissé en 2013 pour la deuxième année consécutive, à 46,7 millions de personnes, en raison du départ de nombreux résidents étrangers de ce pays frappé par la crise.

Au 1er janvier, 46 725 164 habitants étaient recensés dans les registres municipaux, soit 404 619 de moins (- 0,9 %) qu'il y a un an, selon les chiffres provisoires publiés mardi 22 avril par l'Institut national de la statistique (INE, Instituto Nacional de Estadística).

Si le nombre de résidents espagnols a légèrement augmenté, de 0,3 %, à 41,7 millions, celui des étrangers a fondu de 9,8 %, à 5 millions (soit 10,7 % de la population totale).


Source : Le Monde.fr, 22 avril 2014.
L'immigration en Espagne était encore une immigration de travail, la crise économique provoque donc un reflux. Le phénomène qui touche la France ou l'Italie est tout autre, l'immigration n'y est pas "de travail" : c'est un tsunami irrationnel, en tout cas irraisonné, millénariste, à peine différent de ce que pouvait être le mythe du Cargo décrit par les ethnologues. Travail ou pas, cela ne change rien : on s'embarque, on verra après et sur place; l'Union européenne est une idée que seuls épousent avec ferveurs des peuples extra-européens. L'attrait qu'elle exerce sur eux ne s'embarasse d'aucune rationalité économique. Les pays d'Amérique latine qui fournissaient l'immigration de travail en Espagne ne sont pas plongés dans des situations politiques, économiques, environnementales, sociales et psychologiques aussi désespérées que ceux, principalement d'Afrique, qui laissent filer et s'embarquer leurs ressortissants de Libye pour l'Italie, par exemple.
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