Chacun, je suppose, a présent à l’esprit les heures pratiquement les plus noires de notre histoire quand l’omni-président Sarkozy s’occupait de tout et faisait taire toute voix discordante. Le Parti, toujours vigilant, a dénoncé cela du premier au dernier jour.
Ces temps affreux sont révolus. Maintenant, sous la patiente conduite de l’Adversaire de la Finance, chacun peut s’exprimer librement dans de grands et beaux débats.
Jugez-en plutôt. A la sarkozéenne période, nulle tête ne devait dépasser, surtout sur l’Europe.
Maintenant, le PS publie un document sur l’Allemagne, le Premier ministre le juge trop vif, le ministre de l’intérieur aussi, mais le Président de l’Assemblée revient à la première option. Cette richesse du débat n’est possible, j’en suis sûr, que dans une France apaisée, après tant d’années aussi sombres que fébriles.
On notera aussi que Monsieur Repentin, pour ne pas nuire au débat sur ces questions d’Europe, s’est bien gardé d’intervenir (les personnes qui se demanderaient de qui il s’agit se renseigneront et verront qu’il est en charge des Affaires européennes).
Tout cela nous ouvre une fenêtre de ciel bleu, nous donne une bouffée d’air pur.
Le parti de l’In-nocence semble d’ailleurs comblé par cette façon de faire d’un Président si normal, si digne, si royal, puisqu' il n’y a aucun communiqué sur sa façon de faire.
