Communiqué n°1583 : Sur la décivilisation par le haut

Communiqué n°1583, vendredi 7 juin 2013
Sur la décivilisation par le haut

Le parti de l’In-nocence n'a pas pour habitude de commenter l’actualité des affaires judicaires, toujours plus nombreuses, qui scandent la vie politique française. Il n’en demeure pas moins que la succession accélérée des scandales – financements occultes des partis politiques, rétro-commissions sur les contrats d’armement, évasion fiscale, liens avec le crime organisé, blanchiments d’argent, etc. − qui secouent les plus hautes sphères de l’État depuis quelques années, de même que le spectacle offert par une bonne partie de la classe politique dans ses liens organiques avec l’affairisme le plus douteux et le show business le plus vulgaire, ne peuvent conduire qu’à une interrogation de plus en plus pressante sur les mœurs de la classe dirigeante et de leur lien avec l’état de déréliction du pays. Tout cela se trouve couronné par une politique étrangère qui voit la France s’aligner totalement sur l’axe Doha-Ryad, sur fond de cession de la souveraineté politique et économique de l’Etat (banlieues islamisées livrées à l’influence du Qatar ; ventes d’actifs économiques stratégiques, etc.) qui peut s’interpréter seulement comme une perte du sens de l’intérêt national au sein de prétendues élites hors-sol en voie de dénationalisation rapide. À cet égard, rien n’incarne mieux l’état tragique de la situation qu’un ancien et récent Président de la République qui n'a de cesse que toutes ses activités (conférences fastueusement rémunérées par le Qatar et Goldman Sachs notamment) n'aient confirmé les pires préjugés à son encontre.

Le parti de l'In-nocence estime qu'il est dès lors légitime de s’interroger sur la stupéfiante indifférence de l’immense majorité de la classe politique face à l’islamisation du pays, conséquence du changement de peuple, et sur ce qui la nourrit : une "lumpenisation" des mœurs au plus haut sommet de l’Etat en connivence profonde avec celle que l’on observe tous les jours dans ces territoires que l’on dit perdus.

Le Qatar, "un ami qui nous veut du mal" : [www.polemia.com]