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Communiqué n° 1584 : Sur la mort du militant d’extrême-gauche Clément Méric et sur les “antifas”

Communiqué n° 1584, mardi 11 juin 2013
Sur la mort du militant d’extrême-gauche Clément Méric et sur les “antifas”

Le parti de l’In-nocence déplore l’exploitation politique à laquelle se livrent de nombreux partis et mouvements autour du tragique épisode survenu la semaine dernière dans le quartier parisien de la Gare Saint-Lazare lors de la rencontre de deux groupes de jeunes gens également hostiles et violents — cette rencontre s’est soldée déplorablement par la mort de l’un d’eux, le jeune militant d’extrême-gauche Clément Méric.

Le parti de l’In-nocence tient à souligner que l’exploitation politicienne est en l’occurrence d’autant plus scandaleuse que, selon les dernières déclarations du Parquet de Paris, il n’y a eu de la part du mis en cause « aucune intention de donner la mort » lors de cette rixe. Il estime par conséquent que les termes d’“assassinat” et les comparaisons historiques les plus hasardeuses, jetées avec précipitation, dont usent les amis politiques de la victime et les ténors du complexe médiatico-politique ne peuvent être qu’abusifs et relever d’une indigne manipulation de l’opinion. A cet égard, il tient à rappeler qu’en matière politique les intentions pèsent et sont au moins autant chargées de sens que les issues tragiques que personne n’a souhaitées. Et il juge par conséquent la tentative d’assassinat, heureusement non aboutie, dont a été victime le jeune militaire dans le quartier de la Défense, survenue trois jours après le meurtre à Londres d’un soldat britannique par deux islamistes radicaux, autrement plus préoccupante et source d’alarme pour la société française, la République et la démocratie, que la tragédie où le jeune Clément Méric a perdu la vie.

Le parti de l’In-nocence estime que par leurs manifestations et gesticulations diverses les “antifas” et les amis politiques de la victime usent du prétexte de sa mort pour prendre une revanche symbolique sur la rue qui depuis des mois leur échappe ou leur est hostile, et que cette manœuvre de leur part a aussi pour but de masquer leur éventuelle responsabilité morale dans le déclenchement de cette tragédie. Il identifie dans l’agitation et les menaces diverses entretenues par ces groupes, dans leur rhétorique outrancière et fantasmatique, la tradition même qui fait l’objet de leur obsession : les menées violentes des ligues factieuses amies du fascisme qui défrayèrent la chronique des années 30 dans notre pays, dont ils se révèlent ainsi les plus manifestes continuateurs.

Le parti de l’In-nocence appelle ses adhérents et sympathisants à manifester à Paris le 22 juin aux côtés de Résistance Républicaine pour dénoncer pareilles manœuvres, et bien sûr le changement de peuple en cours, le Grand Remplacement, l’islamisation de la France et de l’Europe, la formidable montée en puissance de l’islamo-fascisme.
Nous n'empêcherons pas les gens de faire le lien entre la mort de ce jeune homme et l'extrême-droite en général. Et il est clair que le PI est – ou sera quand sa renommée sera plus grande – considéré comme un parti d'extrême-droite.

Dès lors les rêves de certains de construire une passerelle entre la Droite dite modérée et celle que l'on a pu appeler décomplexée, ces rêves s'évanouissent. Nous étions déjà infréquentables, que sommes-nous aujourd'hui ?

Ce drame renvoie l'image d'une Droite fautrice de troubles ; une Droite du désordre en quelque sorte. Or, plus que jamais, l'ordre est voulu et recherché. Tant que notre image ne sera pas liée à l'Ordre, nous serons marginalisés et les quelques personnes sensibles aux idées du Renaud Camus ne franchiront jamais le Rubicon.

Une dernière réflexion : j'ai lu ici ou là que la récupération politique de cette affaire ferait les affaires du FN et lui ferait gagner des voix. Si, depuis que je suis en âge de voter, cette affirmation s'était vérifiée, le FN serait à 90% des voix depuis un moment.
Mais l'article s'obstine à parler, envers et contre tout, de l'"agression" commise par Esteban Morillo alors même que la vidéo prouve que c'était Méric l'agresseur !
Chère Cassandre,

C'est le verre à moitié vide et le verre à moitié plein. Certes, le terme "agression" est impropre, car il s'agit d'une riposte. Notez cependant que le journaliste fait preuve d'un grand professionnalisme en allant débusquer de telles informations, et d'un grand courage en les publiant. Il ne faut pas trop exiger d'un coup, il faut y aller progressivement.

Il ressort de cela que M. Morillo a commis un délit, mais non un crime. Son maitien en détention devient sans objet, notez aussi que le magistrat instructeur n'a pas entièrement suivi les réquisitions du parquet.
Il ressort surtout de tout cela que nous avons là une énième manipulation de l'opinion, plus spectaculaire, plus parfaite, plus fascinante encore que les autres.
Je pense que c'est une excellente occasion pour appeler de façon symétrique à la dissolution des Groupes de combat, que ce soient les skinheads dont la réputation n'est plus à faire que des redskins et autres antifas, ces diverses bandes me paraissant tout à fait dans la cible du texte de 1936.

Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une loi du Front populaire, mais d'un texte antérieur, du 10 janvier 1936 qui vise les associations ou groupements de fait qui " en dehors des sociétés de préparation au service militaire agréées par le gouvernement, des sociétés d’éducation physique et de sport, présenteraient, par leur forme et leur organisation militaire, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ".

Il y a un excellent précédent, la dissolution en juin 1973 d'Ordre Nouveau et de la Ligue communiste.

Les Groupes de combat n'ont rien à faire en France, qu'ils soient d'extrême droite ou d'extrême gauche.
Le sens du combat est une vertu tragique, héroïque et aristocratique, en somme de civilisation, désormais parfaitement incompréhensible pour l'homme moderne et progressiste qui aspire à vivre dans une société post-historique, sans conflit ni guerre, irénique jusqu'à l'angélisme et dévirilisée jusqu'à la soumission collective, entièrement contrôlée par l'État, judiciairement et techniquement débarrassée de toutes les forces archaïques, négatives et contradictoires, qui depuis la nuit des temps s'affrontent au coeur du monde, de l'homme et de la vie. Aussi le Moderne est-il devenu viscéralement allergique à toutes les formes d'antagonismes radicaux et d'extrémisme, ou jugées telles - fors l'extrémisme de la Modernité, cela va sans dire. De là provient, comme chacun sait, l'exigence contemporaine de toujours plus de lois répressives et protectrices contre des menaces qu'il est d'autant plus urgent de dénoncer et de neutraliser qu'elles n'existent pas. Moyennant quoi, au fur et à mesure que prolifèrent ces lois de contrôle des individus et de restriction des libertés d'opinion et d'expression, ne cessent par ailleurs de croître des formes de violences ordinaires et concrètes de plus en plus sauvages. Le réel résiste obstinément et se venge à sa manière. Aux mesures coercitives et arbitraires destinées à gommer ses aspects les moins aimables dans l'ordre des idées (l'époque ne supportant plus les augures de mauvaises nouvelles), il riposte en renaissant dans celui des fameux faits divers sous des formes d'autant plus barbares, et celles-ci bel et bien dévastatrices. L'étape suivante devrait donc consister, en toute logique, à exiger de l'État la dissolution pure et simple du réel, voire, mieux encore, son auto-dissolution, laquelle ne devrait plus tarder.
Cet extrait d'un article de Libé est assez révélateur :

"En revanche, le film de la RATP «prouve que le groupe d’extrême gauche a attendu longtemps les skinheads à côté de la station de métro pour en découdre». Ce qui confirme les témoignages de vigiles et organisateurs de la vente privée de vêtements de marques anglaises (Fred Perry, Barbour, Ben Shermann et American Vintage) qui ont «vu et entendu les militants antifascistes chambrer les skinheads, Clément Méric ayant été le plus provocateur» en charriant les «fachos qui font leurs courses» et en leur lançant : «On vous attend dehors.» Le freluquet n’aurait pas été le dernier à chercher les costauds rasés, comme nous l’écrivions dès le 7 juin : «Verbalement, c’est le groupe d’extrême gauche qui a été le plus vindicatif à l’intérieur de la salle des ventes mais, physiquement, c’est la bande d’extrême droite qui a été la plus virulente à l’extérieur.» "

On jour au dur, on se fait casser la figure (au point, ici, que cela finit au cimetière) et ensuite on vient pleurer dans les robes des juges et des journalistes de Gauche.

Ah, qu'elle est loin cette belle époque où tout se réglait sur le près, le battu ou ses amis mettant un point d'honneur à accepter la défaite, la mort.
Le rôle de l'Etat, qui a tout de même évolué depuis les Trois mousquetaires, est de remplacer la violence privée par la force publique.

Dans ces conditions, les violents en groupe, que sont les skinheads de toutes obédiences (red ou non red) et les factieux d'extrême gauche et d'extrême droite, doivent voir leurs groupes dissous et, s'ils reconstituent lesdits groupes de quelque manière que ce soit, leurs dirigeants poursuivis.

La complaisance de la presse de gauche au bénéfice des factieux de son bord est étonnante, d'ailleurs.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Le rôle de l'Etat, qui a tout de même évolué depuis les Trois mousquetaires, est de remplacer la violence privée par la force publique.

Je sais, Jean-Marc, mais que voulez-vous, il est certaines traditions que l'on aimerait voir revenir au goût du jour. Et pensez aux économies non négligeables que pourrait faire l’État !

Plus sérieusement, je m'amuse de ces petits-bourgeois de Gauche, inscrits à Science-Po, dégoulinant de bien-pensance, qui jouent aux durs, aux petits justiciers et qui, dès que la réalité les rattrape (sous la forme d'un uppercut bien envoyé) n'assument plus leur mode de vie, de résistance. Faut pas jouer les riches, quand on n'a pas le sou.
Il n'est pas inutile de rappeler comment, dès le 6 juin, la manipulation politique fut orchestrée par le bloc médatico-politique au plus niveau :

Tweet de Pierre Bergé :

L'immonde Barjot avait promis du sang, le voilà qui éclabousse la démocratie et la République. Cette #manifpourtous se rend elle compte?


Tweet de Cécile Duflot, ministre d'Etat :

Penser très fort à Clément, à sa famille, à ses amis. Se rappeler contre qui et pourquoi se battre. Sans haine, sans faiblesse, sans relâche

Et la fanrandole des faux témoins, ici une certaine Houda, employée du Printemps, dans le journal 20 minutes, édition du 6 juin :

TÉMOIGNAGE - Hauda a assisté à l'agression mercredi soir...

Hauda, 32 ans, a été témoin de l'agression de Clément Méric mercredi soir à Paris. Cette employée du Printemps, qui n'a pas dormi de la nuit, raconte ce qu'elle a vu pour 20 Minutes.

En sortant du magasin, elle a vu un groupe de quatre ou cinq personnes, crâne rasé et bombers avec cocarde bleu blanc rouge, sauter sur le jeune homme. Tout s'est passé très vite, Hauda n'a pas compris ce qu'il se passait au début. Puis elle a vu le jeune homme à terre, en sang.

«Je voulais qu'il vive»

Spontanément, les gens se sont rassemblés autour de lui, pour le «sauver». «Je voulais qu'il vive», dit-elle, bouleversée, sans pouvoir retenir ses larmes. Les pompiers sont ensuite arrivés très rapidement et ont tenté de le ranimer pendant une heure.

«C'était horrible. Aujourd'hui, je suis en colère contre cette haine gratuite. Tout le monde peut se faire agresser parce qu'on est asiatique, noir, homo ou pour ses convictions, c'est inadmissible», indique Hauda, qui a été interrogée par la police. Si elle est revenue ce jeudi sur les lieux de l'agression, c'est pour exprimer son soutien aux parents, partageant leur douleur.


Pour que chacun prenne la pleine mesure de la nature du régime qui s'installe en France.

Références :

[www.20minutes.fr]

[www.20minutes.fr]
Citation
Jérôme Reybaud
Il ressort surtout de tout cela que nous avons là une énième manipulation de l'opinion, plus spectaculaire, plus parfaite, plus fascinante encore que les autres.

Absolument ! Je ne me réjouis nullement du décès de Clément Méric mais n'éprouve, non plus, nulle compassion à son égard. Il me semble l'un de ces enfants gâtés, produits par cette société de consommation gauchiste qui se sera pris pour un révolutionnaire lorsqu'il n'était qu'un révolté mondain de la rue Saint-Guillaume. Las ! Les faits, les êtres et les choses de la matérialité dure, factuelle étant plus résistants que les doctrines des idéologues, son crâne, fragile comme sa tête s'en sera allé heurter le dur pavé de la réalité. Il n'y a pas survécu. Bonne chance à lui pour le prochain bardö !

Sinon :

[www.reseau-identites.org]
"Gâtés" ou non, je connais fort peu de mondains qui exercent leur vacuité salonnarde en donnant et recevant des coups dans des combats de rue contre des adversaires réputés pour leur pugnacité, à dire le moins.
Ce petit c... était un "guerrier" comme un autre, après tout, dans ce registre, ni meilleur ni pire que les autres (force m’est d’avouer cependant qu'"humainement", pour des raisons qu'il serait assez vaseux d’établir, je le préfère un peu aux boneheads, tout apaisés et pacifiques qu'ils eussent été en la circonstance).
Contrairement à ce qui a pu être affirmé plus haut, de manière quelque peu péremptoire et mal prudente, ce me semble, les JNR et 3ème Voie ne tombent pas sous le coup de la loi de 1936, adoptée au siècle dernier contre les ligues factieuses d'extrême droite, et désormais définie par l'article L212-1 du Code de la Sécurité Intérieure, lequel établit la liste des seuls motifs légaux qui peuvent autoriser la dissolution d'une association ou d'un groupe quelconque. Les groupuscules en question n'appartiennent pas à la catégorie des ''groupes de combat'' ni à celle des ''milices privées'', c'est du moins ce qu'estime, après un examen qui semble à la fois objectif et scrupuleux, Maître Gardères, un avocat que l'on ne peut pas décemment accuser de complaisance à l'égard des opinions de Serge Ayoub et de ses affidés.

L'analyse de Maître Gardères intervient au bout de neuf minutes, lors de la conférence de presse de Serge Ayoub du 25 juin 2013, au cours de laquelle ce dernier prononçait l'auto-dissolution des JNR et de 3ème Voie :

[www.youtube.com]
Méric et consorts, milices de riches diversophiles contre pauvres du peuple, tontons macoutes du système.
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