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Communiqué n° 1591 : Sur l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne

Communiqué n° 1591, jeudi 27 juin 2013
Sur l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne

Le parti de l’In-nocence proteste avec la dernière vigueur contre l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, qu’on avait pu espérer suspendues.

Le parti de l’In-nocence, parmi les motifs de sa protestation, ne compte absolument pour rien la brutalité de la répression policière récente, en Turquie, à l’égard des manifestants et opposants au gouvernement en place. D’une part son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est structurelle, fondamentale, incoercible, et elle n’a strictement rien à voir avec les formes que peut prendre le gouvernement de ce pays : une Turquie parfaitement démocratique et respectueuse de l’État de droit serait certes hautement appréciable en soi mais n’aurait pas plus sa place en Europe qu’une Turquie dictatoriale et religieusement intégriste. D’autre part la France serait vraiment mal venue de reprocher à la Turquie la violence de sa police et l’arbitraire de sa justice après l’incroyable rigueur dont les forces de l’ordre et les juges, dans notre propre pays, viennent de faire preuve à l’égard de contestataires certes nombreux mais parfaitement pacifiques : le régime retentissant de “deux poids deux mesures” qu’applique le pouvoir actuel — tout indulgence pour la nocence des colonisateurs mais sans pitié pour les indigènes — lui enlève tout droit de faire la leçon à quelque tyrannie que ce soit.
Ah pardon ! Extraits :


Il y a encore peu, faire gober que la Turquie était un exemple de Démocratie où l'Islam est majoritaire, était une fable à la mode ... Pas de pot, la Laïcité y est mise à mal, et le gouvernement Islamiste dévoile sa vraie Nature, non démocratique ... L'intégration à l'Europe d'un grand pays où domine l'Islam serait une erreur ... Merci à Erdogan de nous en apporter la démonstration ...


La gauche, et Mr Moscovici lorsqu'il était vice président européen ont toujours été pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe. Et comme pour le mariage pour tous il n'y aura pas de referendum: le peuple ne doit pas s'exprimer: il pourrait être en contradiction avec ceux qui pensent pour lui.


La Turquie est un grand pays proche de ll'Europe avec lequel l'Union Européenne doit avoir des relations étroites, mais il me semble que les citoyens de l'UE doivent pouvoir estimer que, globalement, la Turquie ne fait pas partie de l'Europe et que son adhésion à l'UE n'est pas pertinente.


C'est un véritable défouloir ici...
Réponses :
bienvenue au club
Oui Madame, les barrières du "politiquement correct" sont en train de voler en éclats, au moins sur certains sujets...


C'est quoi, c'est qui cette "UE" ? Des noms ! Barroso, une fois de plus ? Les chefs de gouvernement ? Qi a relancé ce snégociations en réalité ?


Nous devons exiger un référendum pour valider l'adhésion de la Turquie à l'UE. Il serait insupportable que les peuples ne soient pas consultés sur une décision aussi grave.


pas de liberté de la presse, des opposants en prison, des assassinats en nombre, la non reconnaissance de la langue kurde et des droits des kurdes à une autonomie etc...Encore une fois c'est l'appât du fric qui pousse les lobbies à actionner leurs marionnettes , les politiques!
Réponse :
Je ne crois pas qu'il y ait là un quelconque appât du gain. C'est plutôt la poursuite aveugle, avec l'obstination du mulet et la clairvoyance de la poule, de la construction d'un édifice hors sol et hors peuples à prétention universaliste et parfaitement dépourvu d'âme.


Mais quand donc l'UE va t-elle cesser cette hypocrisie et enfin dire à la Turquie que les européens ne veulent pas de ce pays dans le club. que l'UE et la Turquie aient un partenariat privilégié, pourquoi pas, cela sera profitable aux deux. on voit bien la direction que prend la société turque. c'est son choix mais il n'est pas compatible avec le modèle de société européen! de plus, mille fois pardon, mais, à part la minuscule partie nord du pays, la Turquie n'est surement pas européenne!
Réponse :
Pourquoi vous excusez-vous de dire l'evidence? La Turquie n'est pas europeenne, point barre, et ceux qui pretendent l'inverse le font parce qu'ils n'en connaissent que Galatasaray. Un petit tour en Anatolie les detromperait.

Cette information ne fait que confirmer le détachement des élites politiques européennes d'avec la réalité et des souhaits des peuples. Je ne sais si la Turquie mérite d'entrer dans l'UE, mais il est évident que l'impuissance de l'UE à assurer une sortie par le haut de la crise couplée à sa gouvernance ingérable font en sorte que l'UE ne peut accueillir la Turquie. Encore une fois, gageons que les idéologues ultralibéraux, s'essuieront les pieds sur les intérêts des peuples.


Non à l'entrée pleine et entière de la Turquie dans l'Union européenne. Non à l' accélération de islamisation galopante de l'Union européenne. Oui à un rapprochement étroit sans adhésion ni accord de Schengen.


Ces gens savent parfaitement que les peuples européens sont, à une majorité de plus en plus forte, opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union. Ils savent aussi que les peuples européens ont d'excellentes raisons de n'en pas vouloir. Ils savent enfin que leur attitude rend l'Union de plus en plus impopulaire. Bref ils sont fous, fous à lier.


Bon ! Mon choix est fait pour les prochaines élections européennes: Front National !
répondre


C'est une prime à l'islamisme ?


la Turquie n'est pas une nation européenne, qu'elle négocie plutôt une Union de l'Asie de l'Ouest avec la Syrie et l'Iran ; pour ça du boulot y'en a et du bon
Comme on aimerait voir, dans un coin, en haut à gauche, les mines de Pierre Bergé et des rédacteurs en chef du journal découvrant ces commentaires aux antipodes de leur propagande...
''À propos de la Turquie et de son éventuelle entrée au sein de l'Union européenne, on ne pense pas ici à des considérations d'opportunité immédiate, fluctuante, contingente, bien que ce soient à peu près les seules qui aient été mises en avant. Si la Turquie a vu l'échec, jusqu'à présent, de ses tentatives d'intégration à l'Europe institutionnelle, et si son admission est sans cesse remise à plus tard, c'est officiellement pour des raisons économiques (...) ou bien, et surtout, pour des raisons morales, idéologiques : elle ne présenterait pas de suffisantes garanties démocratiques. Les droits de l'homme, en particulier, ne seraient pas suffisamment respectés sur son territoire (...). Cependant ce n'est pas pour des motifs de cet ordre (bien qu'ils soient par eux-mêmes tout à fait pertinents) que la question de l'accès de la Turquie à l'Union européenne nous semble d'une telle importance. Pas du tout. C'est parce qu'il y a là une occasion incomparable de préciser ce que c'est que l'Europe, ce que l'on veut qu'elle soit, ce que c'est qu'un État, et ce que peut être une patrie - si tant est que ce dernier terme ait encore un sens et une légitimité, s'il est souhaitable qu'il les conserve, et qu'il ait encore cours.
Peut-être est-il utile de préciser d'emblée, afin qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, que nous n'avons aucune espèce d'hostilité de principe - au contraire, dirons-nous - à l'endroit des Turcs et de la Turquie.''

Renaud Camus, Du sens, P.O.L, 2002, pages 12 & 13.
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