Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1574 : Sur la “cérémonie” de célébration de la victoire du Paris-Saint-Germain au championnat de France de football

Communiqué n° 1574, mardi 14 mai 2013
Sur la “cérémonie” de célébration de la victoire du Paris-Saint-Germain au championnat de France de football

Le parti de l’In-nocence, il va sans dire, condamne très sévèrement les violences perpétrées lundi soir, place du Trocadéro, à Paris, durant la “cérémonie” de remise de la coupe de champion de France aux joueurs du Paris-Saint-Germain. Trente personnes ont été blessées, une voiture incendiée, un autocar de touristes et de nombreux magasins dégradés et pillés. C’est à de véritables scènes de guérilla urbaine que les riverains et les commerçants ont assisté, les prémices de tels débordements ayant été donnés dans la nuit de dimanche à lundi, sur les Champs-Élysées, au soir de la victoire. Il semblerait que le ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls, soit plus prompt à mobiliser les forces de l’ordre pour réprimer la dite “Manif pour tous” que pour protéger ses concitoyens des hordes de Sensibles ravageurs.

Le parti de l’In-nocence dénonce le traitement médiatique et politique de ces détestables événements. Comme chaque fois que le pays est confronté à l’hyperviolence, le complexe médiatico-politique feint de ne pas voir qui sème le désordre et la terreur et se demande ingénument comment on a bien pu en arriver là ou bien accuse des nervis d'extrême-droite. Le réel est pourtant éloquent : de nombreux “casseurs” du Trocadéro arboraient des drapeaux algériens. On se demande quel spectacle donnerait à voir une défaite...
Oui. Enfin nous le savons puisque pendant la dernière coupe du monde en 2010, les supporters franco-algériens s'étaient livrés à des pillages et des déprédations après la défaite de leur équipe face aux Etats-Unis. Il me semble même qu'ils avaient tenté un assaut contre un centre culturel américain.
Sinon ce qui s'est passé à Paris, il y a deux jours, ressemble à une sorte de fait social total, qui résume parfaitement ce que sont devenus le foute, Paris, la région parisienne et la France.
Le foute : un spectacle obscène, organisé par des mafieux (de plus en plus qataris et russes), mettant en scène des mercenaires venus pour la plupart d'Afrique s'agitant devant un public d'abrutis, "divers" dans les métropoles (Paris, Marseille) et de "souche" (dans les villes moyennes, ces derniers contemplant sur le terrain ce qui les attend demain : leur grand remplacement (voir l'équipe "bretonne" de Rennes)) et commenté par une oligarchie de journalistes gras (Pierre Ménez) et grassement surpayés pour ne rien voir.
Paris : une ville en voie de tiers-mondisation (une ville-monde s'extasient les crétins du Monde) accélérée à l'image de New York (voir le fil de Comolli).
La région parisienne : un gigantesque sas d'entrée de l'invasion subsaharienne livrée de façon récurrente aux émeutes et aux pillages.
La France : ben en 1986, Debord la regrettait déjà !
Citation
Michel Le Floch
Oui. Enfin nous le savons puisque pendant la dernière coupe du monde en 2010, les supporters franco-algériens s'étaient livrés à des pillages et des déprédations après la défaite de leur équipe face aux Etats-Unis. Il me semble même qu'ils avaient tenté un assaut contre un centre culturel américain.
Sinon ce qui s'est passé à Paris, il y a deux jours, ressemble à une sorte de fait social total, qui résume parfaitement ce que sont devenus le foute, Paris, la région parisienne et la France.
Le foute : un spectacle obscène, organisé par des mafieux (de plus en plus qataris et russes), mettant en scène des mercenaires venus pour la plupart d'Afrique s'agitant devant un public d'abrutis, "divers" dans les métropoles (Paris, Marseille) et de "souche" (dans les villes moyennes, ces derniers contemplant sur le terrain ce qui les attend demain : leur grand remplacement (voir l'équipe "bretonne" de Rennes)) et commenté par une oligarchie de journalistes gras (Pierre Ménez) et grassement surpayés pour ne rien voir.
Paris : une ville en voie de tiers-mondisation (une ville-monde s'extasient les crétins du Monde) accélérée à l'image de New York (voir le fil de Comolli).
La région parisienne : un gigantesque sas d'entrée de l'invasion subsaharienne livrée de façon récurrente aux émeutes et aux pillages.
La France : ben en 1986, Debord la regrettait déjà !

L'abruti-amateur de foot que je suis va essayer de vous répondre.

Vous m'accorderez pour commencer que tous les amateurs de ce sport ne sont pas des abrutis. Il a déjà été évoqué ici le cas de Finkielkraut, passionné par ce sport, je pourrais citer Philippe Séguin et d'autres.

A l'in-nocence, on se targue de s'attacher au réel, aux faits. Ils sont en contradiction avec ce que vous venez d'écrire.

Le football professionnel, puisque c'est celui-là dont vous parlez (mais il ne faut pas oublier le foot amateur et son importance dans notre pays et dans les autres), n'est pas organisé par des mafieux ! Qu'il y ait, dans ce sport, des gens malhonnêtes, ce n'est pas une révélation. Il n'y en a pas plus que dans l'agro-alimentaire, dans le secteur bancaire ou que sais-je encore. Vous prenez l'exemple des russes et des qataris, une main suffit à compter les clubs qui appartiennent à ces gens-là.

Quant à dire qu'il est pratiqué par des mercenaires venus d'Afrique, c'est une nouvelle fois faux. En Espagne, en Angleterre, en Italie ou en Allemagne, les joueurs noirs sont ultra-minoritaires.

Il s'agit d'une spécificité française qui s'explique facilement : l'histoire et les colonies ; les finances (les clubs français n'ont pas les moyens financiers des autres pays, un joueur africain coûtera moins cher) ; la culture footballistique (les formateurs français ont longtemps privilégié les joueurs à fort potentiel athlétique - l'exemple du club rennais est pertinent à cet égard).

Je suis donc frappé de constater que sur un sujet tel que le football, certains commettent les mêmes erreurs que les ennemis de l'In-nocence.

Ce qui s'est passé lundi soir, rien de plus, rien de moins, est le fait de voyous venus des cités dites sensibles (ils ont prouvé une nouvelle fois leur haut taux de sensibilité). Le football n'a rien à voir dans ce phénomène, n'en déplaise à ceux qui n'aiment pas ce sport.

Ces voyous doivent être attrapés, punis et mis hors d'état d'agir (ils agiront de la même manière lors d'une prochaine manifestation parisienne, qu'il s'agisse de football ou de manifestation lycéenne).



sur I-télé,

La ministre des Sports de ce gouvernement, que l'on ne peut soupçonner d'être particulièrement accommodante avec les Ultras parisiens, les a mis hors de cause et jeté la faute sur les casseurs : "Les quelques ultras qui étaient présents au Trocadéro n'étaient pas venus pour gâcher la fête, mais ils ont été complètement débordés par d’autres qui n’ont rien à voir avec le football. Ce sont eux les véritables responsables".

Sud-Ouest :

"Qui sont les fauteurs de troubles ?

Interdits de stade, dissous, les supporteurs ultras ont rapidement été pointés du doigt. D’autant qu’ils ont clamé leur mécontentement vis-à-vis de la gestion du Parc des Princes en affichant force banderoles lundi soir. Mais, au lendemain des événements, une autre réalité s’est imposée. Les ultras ont sans doute joué le rôle de détonateur. Mais ils ont été minoritaires parmi les émeutiers, venus en réalité des banlieues parisiennes pour se mêler à la foule et profiter de la tension ambiante afin de mettre le feu aux poudres.

« Les Ultras étaient là, bien sûr », témoignait hier Jonathan, un jeune supporteur du PSG âgé de 20 ans. « Mais ce ne sont pas eux que j’ai vus prendre d’assaut un bus et ravager une Aston Martin près des Champs. D’ailleurs, deux de ces soi-disant supporteurs m’ont arraché le drapeau du PSG des mains pour mieux se fondre dans la foule. Ils venaient des Mureaux. “Vous avez déjà été au Parc ?” ai-je tenté d’argumenter. “Quel parc ?” m’ont-ils répondu sèchement. Preuve qu’ils n’avaient rien à voir avec les ultras. Deux minutes plus tard, ils sautaient avec d’autres sur le toit d’un bus. »

Tandis que le directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc, parlait hier de « plusieurs milliers d’émeutiers », Jonathan les évaluait entre 200 et 300. "

A bon entendeur...
Quant à dire qu'il est pratiqué par des mercenaires venus d'Afrique, c'est une nouvelle fois faux. En Espagne, en Angleterre, en Italie ou en Allemagne, les joueurs noirs sont ultra-minoritaires.

Il s'agit d'une spécificité française qui s'explique facilement : l'histoire et les colonies ; les finances (les clubs français n'ont pas les moyens financiers des autres pays, un joueur africain coûtera moins cher) ; la culture footballistique (les formateurs français ont longtemps privilégié les joueurs à fort potentiel athlétique - l'exemple du club rennais est pertinent à cet égard).


Pardon mais non. Il y a au moins deux footballs en France: celui de l'activité physique des jeunes et des enfants dans leurs petits clubs locaux, villageois, là où des villages existent encore; et celui du spectacle national.

Tout ce que dit Le Floch est non seulement juste mais très fidèle à la réalité de ce sport d'exhibition et de faire-valoir pécuniaire, et fort utile pour en saisir le mécanisme financier, politique et mafieux. Dans ce volet sportif (la finance sportive, la politique sportive), il n'est pas de "formateurs français qui privilégient les joueurs potentiels athlétiques"; ces formateurs privilégient ce qu'on leur dit de privilégier: la diversité.

Sur ce plan, il existe certes une spécificité française, et elle est intégralement politique et circonstancielle, assujettie à une philosophie politique de promotion de la diversité dans les stades, promotion jugée par les partis au pouvoir comme voie d'accès, avec les subventions aux clubs "compréhensifs", "prêts à collaborer", à la paix sociale dans les cités.

Enfin pour l'autre football, le football physique, tous ceux qui ont couru comme des dératés sur un terrain face à de meilleurs footballeurs qu'eux, le savent pertinemment : le physique n'est rien, la quantité de viande, sur un terrain de football pas plus que dans la chambre à coucher, n'a conduit plus vite ou plus sûrement à l'extase. Les plus grands footballeurs de l'histoire Maradona, Pélé, Beckham ou Messi, ne ressemblent pas à des baobabs. Toutes les femmes vous le diront.
Homo festivus mis en échec par encore plus festivus que lui-même ? Muray se serait-il trompé ?
Mais non, il ne s'est pas trompé (Muray) : Festivus contre Festivus, comme Moderne contre Moderne.
Cher Marche,

je ne suis pas d'accord avec vous, ou plutôt :

il y a deux footballs, oui, c'est la différence que j'ai faite entre les footballs professionnel et amateur.

Oui, les formateurs ont privilégié l'aspect physique au détriment de petits joueurs. Je vous renvoie à l'affaire dite des quotas qui a mis en cause le sélectionneur de l'époque, Laurent Blanc (ici ou ici). On a voulu en faire une histoire raciale, alors qu'il ne s'agissait que d'un problème technique : nous formions trop de joueurs grands et costauds physiquement.

Nulle promotion de la diversité : les dirigeants d'un club veulent gagner des matches et des sous, pas promouvoir telle ou telle race de joueurs.

Votre exemple de "meilleurs joueurs" de l'histoire n'est pas pertinent : ils sont les meilleurs joueurs car les plus techniques mais les connaisseurs vous diront que ces joueurs ne composent pas une équipe à eux seuls. L'erreur des formateurs français est d'avoir pensé qu'il fallait un bataillon de joueurs costauds pour entourer le petit joueur au jeu basé sur la technique.

P.S. : Beckham au milieu de Pelé et Messi ?! Voyons !!! Écrire cela me permet de douter fortement de ce que vous pouvez connaître de la "réalité de ce sport".
Ah pardon, Rivoallan, je ne prétends pas entamer avec vous un débat de comptoir sur le foot anglais, mais quand même, j'étais en Angleterre à la grande époque de Beckham et Cantona à Manchester (95-96), et j'ai vu de mes yeux vu, ce que ces deux-là pouvaient produire sur un terrain. L'espace de deux ou trois saisons, oui, en vérité je vous le dis, j'ai vu le jeune David Beckham et "le King" déchirer toutes les lois du football, placer des tirs dans les lucarnes au-dessus des murs de coup franc, changer d'aile par télépathie et se rire de l'adversaire de mille façons, et avec quelle allure, féline et aérienne pour l'un (Beckham), ursine, opportuniste et sauvagement prédatrice pour l'autre, Cantona.

En 1996, Beckham était capable de voir, allez savoir comment, depuis le centre du terrain, que le gardien adverse s'était égaré de quelques mètres de ses bois dans ce match contre Wimbledon: instantanément, en pleine parenthèse d'action, il frappe de 40 mètres et lobe le malheureux gardien comme une fleur. Jamais vu auparavant, jamais vu depuis.
"jamais vu depuis" ah cher Marche, je sens que vous n'avez pas regardé le dernier Evian-Nice :


Citation
Francis Marche
Ah pardon, Rivoallan, je ne prétends pas entamer avec vous un débat de comptoir sur le foot anglais, mais quand même, j'étais en Angleterre à la grande époque de Beckham et Cantona à Manchester (95-96), et j'ai vu de mes yeux vu, ce que ces deux-là pouvaient produire sur un terrain. L'espace de deux ou trois saisons, oui, en vérité je vous le dis, j'ai vu le jeune David Beckham et "le King" déchirer toutes les lois du football, placer des tirs dans les lucarnes au-dessus des murs de coup franc, changer d'aile par télépathie et se rire de l'adversaire de mille façons, et avec quelle allure, féline et aérienne pour l'un (Beckham), ursine, opportuniste et sauvagement prédatrice pour l'autre, Cantona.

En 1996, Beckham était capable de voir, allez savoir comment, depuis le centre du terrain, que le gardien adverse s'était égaré de quelques mètres de ses bois dans ce match contre Wimbledon: instantanément, en pleine parenthèse d'action, il frappe de 40 mètres et lobe le malheureux gardien comme une fleur. Jamais vu auparavant, jamais vu depuis.

Pourquoi donc un débat sur le foot anglais serait "de comptoir" ?!

Où ai-je écrit que le sieur Beckham n'était pas un bon joueur, cher Marche ? Je vous faisais juste remarquer que le mettre, au même titre que Maradona, Pélé ou Messi, dans la catégorie des plus grands footballeurs de l'histoire était particulièrement osé.
Merci pour l'action de Pélé, mais c'est raté. Beckham, lui, a réussi. Le jeune David Beckham dans cet instant, devient une sorte d'animal qui n'a pas même besoin de lever la tête pour prendre connaissance de ce qu'il va faire. Tête basse, il semble lire, en un éclair, le programme de son geste sur la face interne de son os du front, comme s'il était un génie. Le chat, à sa manière, est une sorte de génie. On aimerait pouvoir penser comme lui agit en cet instant. Et si David Beckham est un être humain, on se dit que ce mode d'élaboration et d'expression de la pensée doit être possible.




Saber Khlifa a fait mieux ce week-end, regardez bien la video précédente.

Ce geste n'est pas réservé aux joueurs de génie, loin de là. Une bonne vision et un brin de chance suffisent.
15 mai 2013, 19:11   Beckham, Cantona, Lacan
Puisque nous sommes en plein comptoir, ce qui n'a rien de condamnable ou contraire à mes goûts occasionnels, disons ce qu'il y a lieu de dire sur ces sports collectifs: le football est un jeu sexuel, une joute sexuelle directe et franche (sexuelle c'est à dire homo/hétérosexuelle); le foot, entend-on à certains comptoirs, "est un sport de gonzesses, de pédés"; pour les gonzesse, cela est bien le cas aux Etats-Unis, par exemple. Beckham a dit - puisqu'il est un génie, citons-le dans le texte - qu'il aime le sexe plus encore que le football. Tout, dans ce jeu, évoque les ébats d'un duo charnel, dont le score de jouissance est sensiblement, dans une rencontre de 90 minutes, ce qu'il est dans la nuit d'un jeune couple ordinairement actif: 2 orgasmes à 1; 3 orgasmes à 2; et le navrant zéro à zéro. Le vocabulaire: "il l'a mis!"; "dedans !"; "cette fois, il va le mettre!"; "la délivrance! ils ont marqué!" le "match nul" qui, quand j'étais petit enfant et analphabète, était un "match nu" -- et tout la longue et laborieuse séquence des préliminaires qui doivent conduire à l'acmée de la pénétration dans "la cage", disent tout de ce qui est généralement tu de ce sport.

Le rugby, avec son ballon en forme d'oeuf et la manière si particulière et aérienne de le faire passer entre les grands bois, évoque irrésistiblement la nidation ornithologique, que confirme la mêlée, en forme de nid d'oiseau terrestre duquel l'oeuf qu'on y dépose avec soin doit gicler et voler comme l'oiseau. C'est un jeu où les hommes courent lourdement comme des pingouins ou des pélicans pour poster en lieu sûr un oeuf à même le sol ou l'envoyer nicher dans les hautes tiges des buts. Le jeu mime la fécondation (l'essai) suivi de la nidation (la transformation). C'est un jeu d'hommes si masculin que toutes les fonctions féminines de la gestation, couvaison, nidation y sont figurées en mime.

Le basket-ball quant à lui est une horreur qui figure la défécation par l'expulsion des balles au travers du conduit rectal, mollement figuré par le panier percé. Je n'en dirai pas plus.

Voilà pour les sports collectifs, jeux de corps, mime de la corporéité en lesquels, comme au comptoir, le génie connaît l'apanage de s'exprimer.
Citation
Jean-Michel Leroy
Une bonne tribune de Philippe Tesson dans Le Point.

La Gauche, après avoir inventé la croissance négative, invente le supporter d'extrême-droite noir ou arabe. Fortiche !

Nous ne sommes plus dans le refus de voir ou de dire, nous sommes dans la prestidigitation : regardez ma main droite et...hop ! avec ma main gauche je sors un lapin de mon chapeau : perturbateurs du Trocadéro et manif pour tous, même combat.

Relevons, pour être honnête, que la ministre des Sports ne s'est pas ridiculisée comme Cambadélis qui, en digne fondateur de SOS-Racisme, sait dénicher les coupables.
Utilisateur anonyme
15 mai 2013, 22:49   Re : Beckham, Cantona, Lacan
Citation
Francis Marche
Tout, dans ce jeu, évoque les ébats d'un duo charnel, dont le score de jouissance est sensiblement, dans une rencontre de 90 minutes, ce qu'il est dans la nuit d'un jeune couple ordinairement actif: 2 orgasmes à 1; 3 orgasmes à 2; et le navrant zéro à zéro.

On comprend la réticence du tout-venant, dès lors, quand il s'agit de rencontres avec des équipes «gay». Les scores seraient plus de 5 à 7, voire 15 à 1, et vraiment plus aucune raison de limiter le jeu à deux équipes seulement sur le terrain.
J'ai de nouveau regardé les commentaires des incidents. Il apparait effectivement que les forces de l'ordre ont quelque peu laissé faire.

Un chroniqueur a même avancé une idée qui ne me semble pas si farfelue : les forces de l'ordre et les casseurs ont passé un accord tacite : une fois ou deux dans l'année (14 juillet et/ou 31 décembre), vous avez le droit de tout casser, on ne résiste pas trop, on n'essaie pas vraiment de vous arrêter (évitons les bavures !!!) et en échange, pas d'émeutes dites urbaines.

Gageons qu'avec ce genre d'accord, les prisons ne se rempliront pas trop vite.
Paris étant la capitale des bobos lesquels sont les plus empressés à s'indigner tapageusement des brutalités et des bavures policières contre la "diversité", il n'est pas impossible, en effet, que dans ce quartier particulièrement représentatif et jusque-là protégé, les forces de l'odre les aient pris au mot et aient laissé faire les voyous
à Joseph-Louis Chambon,

qui porte un nom de toute beauté et qui écrit ceci:

Ce geste n'est pas réservé aux joueurs de génie, loin de là. Une bonne vision et un brin de chance suffisent.

Rien, en 2013, ne suffit à rien, pour commencer. Il n'y a pas d'addition d'ingrédients qui suffise à la réussite, même si l'on inclut la chance dans le cocktail des ingrédients. Dans la réussite du jeune Beckam à cet instant, s'insère le paramètre du choix. Beckham, en homme, en animal, a pesé ses choix sans interrompre ses gestes: attendre la remontée de ses coéquipiers, entreprendre une longue série d'entrechats face à la défense adverse, changer d'aile, ou bien juger de la position du gardien adverse et, s'il elle est favorable, tout interrompre et frapper loin et très haut avec la sublime adresse que suppose la réussite de pareille opération. Beckham en moins d'une seconde, a dû traiter la question, sans ne rien altérer du mouvement de ses pieds. Le traitement de la question comportait une vaste évaluation stratégique, de seconde à seconde mise à jour pendant tout le match, de l'état de la rencontre (ne pas oublier ce point);

donc, ce jeune homme dut, dans un même souffle, face à l'adversaire pressant, évaluer, juger, doser, lire le programme de son geste, l'accomplir, en mesurer la force, la portée, ne rien craindre, après en avoir considéré la possibilité, d'un tackle féroce de son vis-a-vis profitant d'un semblant d'hésitation de sa part... et frapper la balle. Beckham frappe d'une frappe enroulée... la balle s'élève démesurément, et retombe facétieusement, victorieusement, derrière les épaules du gardien adverse qui perd en cette seconde tous ses espoirs de carrière.

Cela pour vous dire que les autorités qui veillent à la permanence des structures politiques nationales et supra-nationales sur le continent européen sont bien avisées d'entretenir le football comme institution ludique de masse: imaginez qu'un penseur politique, un homme politique, un jeune fauve de l'action politique, puisse penser-agir comme Beckham dans cet instant ! Il est heureux que David Beckham, et Messi et Zidane ne savent que jouer au football ! car sinon, l'un ou l'autre de ces hommes, mettant en oeuvre son invraisemblable talent pour la pensée-action, serait déjà Alexandre le Grand, et la face du continent en serait déjà bouleversée. Les Romains, sublimes techniciens du pouvoir sur notre continent, l'avaient bien compris. Toute la prédominance du foot dans la vie civile de ce continent s'explique par ce calcul romain.
« À moitié pour plaisanter, et à moitié dépité, il me dit en ramassant son arme qu'il avait trouvé son maître, mais que dans ce monde chacun trouvait le sien et qu'il voulait me conduire au mien. Les deux frères éclatèrent de rire et s'écrièrent : "Allons ! Allons ! Descendons au bûcher !" et ils me prirent par la main et me menèrent devant un ours que leur père, M. de G..., faisait élever dans la cour.
Lorsque, stupéfait, je me trouvai face à lui, l'ours se tenait sur ses pattes arrière, le dos appuyé au poteau où il était attaché, la griffe droite levée, prête à frapper, et il me regardait dans les yeux : il s’était mis en garde. Quand je me vis confronté à un tel adversaire, je ne sus si je rêvais ; pourtant, M. de G... me dit : "Attaquez ! Attaquez ! Et essayez donc de lui donner un coup !" Une fois remis de ma première surprise, je poussai une botte ; l'ours fit un mouvement de patte très bref et para l'attaque. J'essayai de le suborner avec des feintes ; l'ours ne bougea pas. Je poussai encore une botte soudaine, avec une telle adresse que j'en aurais infailliblement touché la poitrine d'un homme ; l'ours fit un mouvement de patte très bref et para l'attaque. À présent j’étais presque dans la situation du jeune M. de G... Le sérieux de l'ours achevait de me faire perdre contenance, les attaques et les feintes alternaient, la sueur me ruisselait sur le corps : en pure perte ! Non seulement l'ours parait toutes mes attaques, comme le premier escrimeur du monde, mais (ce en quoi aucun escrimeur au monde ne l'eût imité) il ne répondait même pas à mes feintes : son œil dans le mien, comme s'il avait pu lire dans mon âme, il restait griffe levée, prêt à frapper, et quand mes attaques n'étaient qu'esquissées, il ne bougeait pas.
Croyez-vous cette histoire ?
— Absolument, m'écriai-je avec enthousiasme ; elle est si vraisemblable que je le ferais même si elle venait d'un inconnu : à plus forte raison quand elle vient de vous !
— Ainsi, mon excellent ami, me dit M. C..., vous êtes en possession de ce qu'il faut pour me comprendre. Nous voyons que, dans le monde organique, plus la réflexion paraît faible et obscure, plus la grâce est souveraine et rayonnante... »

Heinrich von Kleist, Sur le théâtre de marionnettes
16 mai 2013, 23:27   Harasse



Et meute
Alain, est-ce une métaphore sur l'Adversaire de la Finance Subjuguant le Peuple (voir la cérémonie d'aujourd'hui) ?
Thomas,

N'est-ce point le vidéogramme réalisé par les Editions de l'In-nocence à l'occasion de la parution de "Vue d'oeil" ?
Ah, cher Jean-Marc, vous me prenez au dépourvu, j'ignore totalement à quelle cérémonie vous faites allusion...
Mais enfin, le Prince de Normalie a harangué la presse, je pensais que cela était écouté dans le Quartier des Cent Portes (modestement, bien sûr), près de votre domicile.

Vous avez une chance au rattrapage : le Grand Apaiseur, sachant sans doute que vous ne l'écoutiez pas, s'est gardé de toute proposition concrète et interviendra une nouvelle fois sur le thème. Je vous préviendrai.
Vous parliez du président ! Oh pardon hein...
Outre le fait que l'ours de Kleist est imbattable, et que M. Hollande est sans conteste de plus en plus abattu et battable, Kleist dans la conclusion évoque deux extrêmes où logerait la grâce, quand votre champion de la normalité et de l'entre-deux se situe exactement... entre les deux.
Cela n'a donc rien à voir.
Je pensais qu'il s'agissait d'une parabole, avec M. Hollande dans le rôle du narrateur et l'ours dans celui de la réalité...
17 mai 2013, 09:17   Re : Harasse
Citation
Thomas Rothomago



Et meute

Quelle horreur...

Je crois que c'est Deleuze qui, se référant à Primo Levi, parle de la "honte d'être un homme" qu'on éprouve devant les spectacles les plus vulgaires et affligeants. La même semaine, on aura eu droit, dans le désordre, aux casseurs, à la prise d’assaut tragi-comique de ce magasin, à ce massacre révoltant d'éléphants et à cette atrocité sans nom...
Au fond, quelle est la différence profonde entre des casseurs qui accourent pour dévaliser les Champs-Élysées lors d'une remise de trophée et ces gens qui accourent sur ces mêmes Champs-Élysées, lors de soldes monstres, pour s'arracher (parfois avec violence également) les mêmes produits ?

L'honnêteté ? La lâcheté ?
17 mai 2013, 13:43   Re : Harasse
J'avais hésité à intégrer ce document impeccablement réel dans ce fil, à cause de son furieux air de famille avec une émeute, ou dans le fil lancé par Francis sur la disparition programmée du concept de race où, tout compte fait, il me semble avoir une meilleure place, à titre d'illustration. Dans la description de ces gens, le concept de "race" n'est-il-pas, dans les faits, assez vain, sans pertinence particulière, à peine anecdotique, déjà jeté aux oubliettes ? C'est une question.
Dans le monde à l'envers qui est désormais le nôtre, les propos de Marine Le Pen ne pouvaient que choquer. Ces propos, quels sont-ils? "Les casseurs étaient évidemment des délinquants d'origine immigrée, descendus des banlieues, pour effectuer des razzias, comme on en a vues par le passé" et, "Je me base sur les images que j'ai vues". Soit ce que tout un chacun, équipé d'une bonne paire d'yeux et d'un cerveau fonctionnement correctement, pouvait constater et déduire sans risquer la surchauffe neuronale.
Daniel Riolo, spécialiste es football, dit ce que je dis (ou l'inverse) sur [www.fdesouche.com]
Citation
Laure Fey
Une assez bonne synthèse du problème ici.

Excellent, en effet. J'ai été par ailleurs surpris de retrouver mon message, celui datant du 17 mai, reproduit sans ma permission dans la section réservée aux commentaires. Ce qui, somme toute, n'est pas bien grave... En tous cas, merci Laure de m'avoir découvrir ce blog.
Encore un gros coup de Médiapart : des quotas dans le football français !

(notez bien les mots utilisés dans l'adresse de la page internet : [www.france24.com])

Jean-Pierre Louvel, président de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) et également président du club du Havre a déclaré dans un livre paru il y a peu ("Racaille Football club"...) :

"Cessons d’être hypocrites, et pas un président n’osera dire le contraire : cette histoire de quotas, c’est du pipeau à côté de la réalité. On regarde tous de près qui vient dans nos clubs aujourd’hui. Tous les clubs dosent et font en quelque sorte des quotas, pas trop de ceci ou cela…" Louvel ajoute : "Tous les staffs de France se réunissent et dans leurs réunions disent des choses qui pourraient être très mal interprétées, mal comprises. Le quota tacite existe. Le nier serait absurde."

A Médiapart il a dit :

"Oui, il y a tout le temps dans les clubs des discussions durant lesquelles il peut y avoir des prises de position extrêmes. Je ne vois pas où est le problème. Si vous avez 60 % voire 80 % de joueurs d'origine africaine dans un club, ce n'est pas un mal en soi, mais cela signifie mettre à l'écart des gens qui ne sont pas de leur culture. La vie sociale du club n'est plus la même."

Ce qu'il a reconfirmé lundi auprès de l'AFP : "Je maintiens mes propos mais ils sont hors contexte. Ils (Mediapart) ont fait un article négatif car ils ne cherchent que ça".

"Il y a par exemple des joueurs qui viennent de tribus dominantes et, du coup, ce sont toujours eux qui décident et pas les autres."

Je crois que le compte de ce monsieur est bon.
"Le quota tacite existe."

Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas très bien le sens de ce "quota". A qui bénéficie-t-il au juste ? Est-il pratiqué pour rétablir un équilibre face aux "60 % voire 80 % de joueurs d'origine africaine dans un club" ? Cet article est semé d'allusions au détriment de sa clarté.
Christophe Rivoallan

Je vous renvoie à l'affaire dite des quotas qui a mis en cause le sélectionneur de l'époque, Laurent Blanc (ici ou ici). On a voulu en faire une histoire raciale, alors qu'il ne s'agissait que d'un problème technique : nous formions trop de joueurs grands et costauds physiquement.
-----
ça ne change rien.
L'idée que l'équipe d'un soi-disant club nommé Paris Saint Germain soit interchangeable avec celle d'un soi-disant olympe de Marseille est ridicule. Ils n'ont qu'à s'appeler équipe verte, ou bleue, comme à Byzance ...

Il parait - j'attends toujours la réponse - que ce genre de divertissement est payé par mes impôts plutôt que par les spectateurs. On me fait croire que ma ville est "représentée" par des gens qui n'ont rien à voir avec elle. C'est "mon" équipe parce que ce sont "mes" impôts ?

A mon avis, plus l'équipe de mon village est placée haut en division, moins elle est celle de mon village !

Quant à l'équipe de France ...
Vous pouvez corriger vous-même vos messages (fonction "Modifier le message", dans la fenêtre bleue sous le message).
Citation
Gilles Barrique
L'idée que l'équipe d'un soi-disant club nommé Paris Saint Germain soit interchangeable avec celle d'un soi-disant olympe de Marseille est ridicule.

Justement, elles ne sont pas interchangeables et c'est en cela que le football et les phénomènes qu'ils engendrent sont intéressants à étudier.

Il suffit, dans l'exemple que vous donnez, de s'intéresser aux supporters des deux clubs : les uns, les Parisiens, se revendiquent ( se revendiquaient) d'une Droite que l'on appellerait aujourd'hui décomplexée (voir la composition de feu la tribune Boulogne et ce qu'a pu en dire Jean-Yves Camus), et les autres, les Sudistes, représenteraient la France cosmopolite et ouverte (une ville-monde quoi). Ces clubs se détestent car ils représentent deux clans, deux forces qui s'affrontent (le P.I. contre SOS Racisme pour caricaturer un peu). Et le phénomène est encore plus intéressant à observer quand au sein des supporters du club Parisien les tensions montent. Car le Grand Remplacement a touché les tribunes du Parc des Princes comme il touche notre pays : la tribune Boulogne s'est vue submergée et remplacée par les supporters de la tribune Auteuil composée quasi exclusivement de gens venus des cités dites sensibles.

L'affrontement entre ces deux tribunes, entres ces deux mondes, entre ces deux peuples, s'est soldé par la mort d'un homme.

L'identité de ces clubs est donc très forte (demandez aux Lensois ou aux Stéphanois si leur club n'ont pas une identité à laquelle ils adhèrent).

L'affaire dite des quotas est de la même eau : les joueurs souchiens ont été remplacés dans les centres de formation par des jeunes des quartiers populaires issus de l'immigration : le grand black costaud sera défenseur et le le maghrébin, petit, vif et technique, sera le meneur de jeu. Le blanc (le Gaulois comme ils disent, ou le bouffon comme dit Finkielkraut, ramasse les miettes : gardien de but)

Les quotas dont il est question et que le chien de garde Médiapart ne veut pas laisser passer (Thomas Rothomago, il faut que vous enfiliez les lunettes Plenel pour bien comprendre) visent à changer cela pour une raison assez simple : dans le football comme ailleurs la discrimination positive ne fonctionne pas et est même contreproductive. Les joueurs costauds ne savent pas quoi faire du ballon et les joueurs techniques affichent une nonchalance qui, si elle a un certain crédit dans les quartiers, est fatale au joueur de football.

La discrimination positive, dans le football, aura fait plaisir à SOS Racisme mais aura nuit à la qualité de la chose.

Les professionnels de la profession, face à ce constat, essaient de corriger ces dysfonctionnements (d'où l'affaire des quotas d'il y a quelques mois) mais Médiapart veille et révèle son idéologie sur un sujet qui peut paraître banal : de la discrimination positive !!! Même si le niveau général baisse, même si les résultats baissent (nous avons une bien pauvre équipe de France !), n'importe !
Merci, j'ai fini par comprendre de quoi il retourne. Médiapart soupçonne et dénonce une sorte de discrimination positive (quota) en faveur des jeunes footballeurs blancs, les noirs étant majoritaires et, sur un autre front, les grandes écoles, voudrait favoriser une sorte de discrimination positive pour y mettre de la "diversité", les étudiants blancs y étant majoritaires...

Nous n'avons plus besoin d'un Président de la République, mais d'un Grand directeur général du casting français.
C'est vrai que les blancs sont scandaleusement favorisés dans le foute. Regardez l'équipe de France des moins de 20 ans.

Bonne nouvelle : l'équipe de France des moins de vingt ans est qualifiée pour les 1/8e de finale de la Coupe du monde malgré sa défaite contre l'Espagne.


Merci Michel. Cette belle jeunesse fait plaisir à voir. De "chances pour la France", ils sont passés au statut d'Espoirs, et, peu à peu, comblent ainsi toutes nos attentes. Avec des gaillards pareils, nos versements de pension de retraite sont assurés pour mille ans.
Que Dieu vous écoute Francis ! Il est fascinant de constater sur cette photo que la diversité triomphante a tué toute diversité : le grand rempacement est accompli.
Vous avez raison Michel. Mais bon, on ne va pas non plus faire de leur entraîneur un bouc émissaire
Ah Girard ! Il a quitté la route antique de l'homme pervers, Loulou Nicollin, pour courir vers d'autres cieux, lillois dit-on.
Les Espoirs désespérants: à l'image supra, il faudrait adjoindre un peu de son. Les interviews de ces jeunes hommes sont, sont... Les mots me manquent, désolé.
Michel,

cette photo ne fait que confirmer que l'affaire dite des quotas était justifiée sur le fond : les footballeurs français ont été et sont encore pour beaucoup choisis selon leurs caractéristiques physiques.

Cette équipe de France a été balayée par l'Espagne (bien plus que ne le laisse penser le score [www.youtube.com]). Pour ces jeunes aussi, l'Espagne veut du beau.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter