Communiqué n°1593, jeudi 27 juin 2013
Sur la protection esthétique du rez-de-chaussée des immeubles urbains
Le parti de l’In-nocence estime qu’il est urgent que soit mise en place une législation rigoureuse pour la protection esthétique du rez-de-chaussée des immeubles urbains, régulièrement saccagé par l’installation de boutiques ou de lieux publics, banques, bureaux de poste, pharmacies, cafés, restaurants, officines de téléphonie mobile, qui, au prétexte d’une modernité désormais désuète et d’impératifs de visibilité qui s’annulent les uns les autres, s’autorisent ou se croient autorisés à rompre radicalement avec le style des maisons ou immeubles où ils s’installent, et qu’ils défigurent. La brutalité des aménagements commerciaux des rez-de-chaussée est responsable d’une grande part de l’enlaidissement de notre pays, presque à égalité avec l’arrachage des enduits. Le pire du mal est fait, certes, mais on peut l’empêcher de se propager encore, et sans doute même le réduire, à l’occasion de travaux d’aménagement, en exigeant le retour aux structures anciennes quand elles subsistent sous le revêtement de marbre vrai ou faux, de tôle, de matière plastique ou de néon.