Communiqué n° 1602 : Sur les très mauvais résultats du baccalauréat

Communiqué n° 1602, samedi 6 juillet 2013
Sur les très mauvais résultats du baccalauréat

Le parti de l‘In-nocence découvre avec accablement les désastreux résultats du baccalauréat cette année, lesquels, chose difficile à croire, se sont encore aggravés par rapport à ceux, déjà catastrophiques, globalement, de l’an dernier. En effet le taux de réussite au bac général est cette fois de 82,5 %, ayant encore monté de 3,4 points par rapport à 2012 ; au bac professionnel, après le mieux appréciable que représentait une baisse de 6,1 points en 2012, il est remonté à 70,5 %, c’est-à-dire qu’il subit une aggravation de +1,7 point. Le bac littéraire est le plus gravement affecté : taux de réussite de 79,4 %, une augmentation de 6,4 points. Les bacs économique et social et scientifique ne sont pas épargnés, subissant respectivement une augmentation du taux de réussite de 4,2 points (à 81,3 %) et de 2 points (à 84,3 %).

Le parti de l’In-nocence constate que l’objectif que comporte sur ce point son programme, et qu’il croyait modeste, ramener progressivement le taux de réussite à 50 %, s”éloigne sans cesse davantage ; et qu’on est à présent menacés, au contraire, de taux de réussite cauchemardesques frisant les 90% ou pis encore. Il est à croire que le but des autorités est de se débarrasser une bonne fois de cet examen en achevant de le déconsidérer à force de ridicule et de sinistre dérision, dont les moyennes de notes supérieures à 20 sur 20 qu'obtiennent certains impétrants, résultat arithmétique dont la loufoquerie réduit à néant tout ce que leurs professeurs de calcul et de mathématiques ont pu leur enseigner de sérieux pendant douze ans, fournit un parfait symbole.

Il me semble que le taux cité est celui des heureux élus du premier tour. Parmi les élèves en ballotage il y aura bien des reçus et les 90 % ne sont pas hors d'atteinte.

Mon pronostic est de 93% de reçus après le second tour, pour le baccalauréat général.

On peut également parler de troisième tour pour les élève qui doubleront leur classe terminale. Cela augmente encore un peu plus le taux de réussite par élève “postulant” à l'examen.

De la même manière qu'il y a plus fort que la force, l'adresse, il y a parfois plus fort que l'humour, le sarcasme. Ce communiqué est particulièrement savoureux.

Ajoutons à ce funeste constat la suppression de la bourse accordée aux plus méritants, et ceci dés cette année.

Je suis un peu déçu, le taux final n'est que de 91,9%.

Il est à croire que le but des autorités est de se débarrasser une bonne fois de cet examen en achevant de le déconsidérer à force de ridicule et de sinistre dérision, dont les moyennes de notes supérieures à 20 sur 20 qu'obtiennent certains impétrants, résultat arithmétique dont la loufoquerie réduit à néant tout ce que leurs professeurs de calcul et de mathématiques ont pu leur enseigner de sérieux pendant douze ans, fournit un parfait symbole.

D'ailleurs, à force d'augmenter chaque année, les taux de réussite finiront bien, eux aussi, par dépasser 100 %...

Il faudra un jour penser à rémunérer certains lycéens afin qu'ils échouent au bac intentionnellement.

Mais que faire des enseignants qui, malgré tout, mettront la moyenne à ces copies ?

Vraiment, ce problème est insoluble...

Les résultats du brevet des collèges sont également décevants : un taux de réussite de seulement 84,5%.

C'est donc la larme à l’œil que le ministre conclue que seulement "neuf candidats au DNB sur dix maîtrisent le socle commun de compétences".

L'Express nous apprend que ce ne seront pas forcément les enseignants du premier degré de demain qui permettront de d'améliorer le niveau de nos chères têtes blondes.

La barre d'admissibilité au concours de professeur des écoles aurait été fixée à 4/20 à Créteil, 5/20 à Paris, 4,5/20 à Versailles, et 7/20 à Strasbourg. Un 5/20 n'est donc pas éliminatoire à Créteil ou à Versailles ?!

Le niveau d'exigence baisse pour les élèves, baisse pour les enseignants... L'école s'écroule.