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Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 novembre 2013, 17:16   Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Le 20 novembre dernier, Le Monde avait fait place pour que Charlie Hebdo puisse mettre les points sur les i : "Non, Charlie Hebdo n’est pas raciste !"

Le premier paragraphe donnait le ton :

"Charlie, notre Charlie Hebdo a mal aux tripes et au coeur. Car voilà qu'une incroyable calomnie circule dans des cercles de plus en plus larges, qui nous est rapportée chaque jour. Charlie Hebdo serait devenu une feuille raciste."

Je m'étais amusé de voir ces chasseurs implacables de racistes en tout genre être à leur tour chassés. Cela me rappelait les livres pour enfants dans lesquels on voit une bête vouloir manger une autre bête, ne voyant pas derrière elle une bête plus grosse qui essaie de la manger ; et ainsi de suite.

Ce n'était pas fini. Le Nouvel Obs nous apprend que la bande originale du film "La Marche" (diffusé aux footballeurs pour les transcender, et bientôt à l’Élysée) n'est pas politiquement très correcte.

Un des couplets de l'une des chansons (avec notamment Akhenaton et Kool Shen, c'est dire si c'est du lourd) dit
ceci :

""D't'façon y'a pas plus ringard que le raciste / Ces théoristes veulent faire taire l'islam / Quel est le vrai danger : le terrorisme ou le taylorisme ? / Les miens se lèvent tôt, j'ai vu mes potos taffer / Je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo."

La réaction de la direction de Charlie Hebdo est intéressante : qu'est-ce donc exactement que "l'extrême droite musulmane" dont elle parle ? S'agit-il, en l'espèce, d'un dérapage de l'extrême gauche musulmane, si ce concept existe aussi ?

Quelle sera la réaction du MRAP ?

Quel sera le visage de la marche ("Marchons contre le racisme, le 30 novembre 2013 à Paris, en France et dans les Dom Com) organisée par cette association et d'autres ?

Cela me semble annoncer une lutte terrible et je suis bien sûr que notre pays n'en sortira pas indemne.
Joint également par l'AFP, le producteur de la chanson a également défendu "la liberté d'expression" des rappeurs qui ont participé à la chanson : "Je comprends parfaitement que Charlie Hebdo s'offusque, mais ce n'est pas cette réaction que j'attends d'eux. Réagir comme ils le font, c'est jouer le jeu des extrêmes", a estimé Kore.

Là, je dois dire qu’on atteint des sommets. Je rappelle que le siège de Charlie Hebdo a déjà été incendié, le 2 novembre 2011, en rétribution du numéro intitulé Charia Hebdo et présenté par le prophète de l’islam himself. Mais le fait que des rappeurs réclament qu’on brûle à nouveau le journal n’est pas un problème. Ce qui est problématique, c’est que le journal proteste. Il « fait le jeu des extrêmes ». Donc laissez-vous brûler et cessez d’embêter le monde.
Utilisateur anonyme
25 novembre 2013, 17:51   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
(D’ailleurs, dans cette tribune des dirigeants de Charlie Hebdo, s’il est fait mention d’Hara Kiri, le Professeur Choron n’est pas évoqué...)
Ne pas oublier les réactions à "l'affaire Redecker". Ne pas oublier le sort de Robert Redecker. Ne pas oublier l'indifférence à son égard depuis. Que des employés du système qui a rendu possible ce scandale subissent un retour de bâton aussi sec n'est que justice. Le problème est que cette justice est rendue par les mêmes qui ont valu son sort à Rober Redecker. Voyez qui tient la justice d'un pays et vous verrez qui en est le maître.
Ce régime est maudit. Tout ce qu’il tente se retourne contre lui.

Le complexe politico-médiatique voulait nous faire le coup de la commémoration de la marche des beurs, par film interposé. Idée d’un curé et d’un pasteur, inspirée par Luther King et Gandhi, rien de plus rassembleur que la marche des beurs.

Mais c’est encore raté, puisque ceux qui commémorent sont des truands apologistes de l’extrême islam et qui menacent de s’en prendre à un journal. Et les menaces proférées par ces gens-là ne sont pas des menaces en l’air, le sympathique et débonaire M. Dekhar vient encore de le démontrer.
Utilisateur anonyme
25 novembre 2013, 20:51   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Comment dit-on déjà ?... Ah oui : "le silence de M. Debbouze est assourdissant !" J'imagine bien qu'il a d'autres chats à fouetter mais j'ai hâte qu'un journaliste lui pose la question.

Cet appel à brûler un journal, ses locaux ou ses journalistes, quelques jours après l'arrestation d'Abdelhakim Dekhar... plus q'un crime, c'est une faute.
Dernières nouvelles, ce mardi 26 novembre à 9H sur France Culture, Charb, rédac-chef de Charlie, explique, embarrassé, qu’il ne sait pas si les rappeurs sont au courant... que le journal a réellement été incendié, que lui-même est menacé de mort par Al Qaeda [dans le magazine Inspire], répète que la chanson, qui fait aussi l’éloge des femmes voilées, est en totale contradiction avec le film qui, lui, est antiraciste. Et Charb conclut qu’il trouve cela (la chanson islamiste, le couplet le visant) débile.

Et la journaliste, derrière lui, explique que Charlie ne porte pas plainte, pas souci de la liberté d’expression.

Voilà des gens qui, sous le couteau de l’égorgeur, continueront à ne pas comprendre ce qui leur arrive, répéteront qu’ils sont antiracistes (ce qui est la stricte vérité), et protesteront avec leur dernier souffle que c’est débile.
Utilisateur anonyme
26 novembre 2013, 10:56   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Ce deux poids-deux mesures les perdront (et nous avec) : cette liberté d'expression n'a pas été accordée à Richard Millet et l'est de moins en moins pour Renaud Camus ou Alain Finkielkraut.

Il y aurait une étude à réaliser sur l'évolution du rap et des rappeurs. Les bandes-originales des film La Haine ou Taxi étaient violentes, débiles pour reprendre le mot de Charlie Hebdo (une des ces chansons parle d'un sacrifice de poulet...).

Mais il s'agissait encore que d'un jeu, si je puis me permettre cette expression : Ils jouaient aux gendarmes et aux voleurs, ils rêvaient de grosses voitures et de vêtements de marque. Il me semble que pas une fois, dans ces chansons, il est fait référence à l'Islam. On n'y parle pas mosquée ou femme voilée ou du prophète.

Aujourd'hui, nous avons affaire à un autre genre de rappeurs : fini les gendarmes et les voleurs, bonjour l'imam et les mécréants.

Ils ne souhaitent plus avoir une grosse voiture allemande mais une femme voilée qui ne sort pas de sa cuisine, ou une sœur qui ne se comporte pas comme une "pute" (je cite...). Ils ne revendiquent plus le droit d'être riches et vulgaires, ils veulent qu'on les laisse prier dans les rues et avoir des piscines ou des hôpitaux réservés.

Que des rappeurs comme Iam ou les vieux de NTM ne voient pas ce changement de champ lexical, ne voient pas (ou ne veulent pas voir) cette radicalisation m'inquiète.

Je rappelle que Skyrock est, avec NRJ, la première radio chez les 10-30 ans. Ces radios passent en boucles ces rappeurs-prêcheurs.

Tout cela ne me dit rien qui vaille...
En même temps, il ne faut pas se tromper sur les origines du phénomène. On découvre à l’occasion d’un film commandité et soutenu par l'actuel régime que ces braves marcheurs sont devenus des fondamentalistes islamistes sûrs de leurs droits et sûrs de leur victoire. Mais ils sont devenus tels à cause du travail de fourmi des puissances islamiques. L’Arabie et le Qatar ont (re)converti à coup de milliards les banlieues à l’islam le plus rétrograde et le plus violent.
Utilisateur anonyme
26 novembre 2013, 11:53   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Ces puissances islamiques ne sont pas à l'origine du phénomène. Il faut chercher du côté de l'incurie de nos gouvernants et de la bien-pensance criminelle de nos """""élites"""""".

Ces pays étrangers n'ont fait qu'assister à nos reculades en se frottant les mains.

Et quand on parle de pays étranger, ne parlons pas que des puissances islamiques. Je rappelle qu'Obama-le magnifique a vertement critiqué la France et pris la défense du voile islamique dans son discours prononcé à l'Université du Caire en 2009.
Ce n’est pas la France qui les a islamisés. Les différents régimes qui se sont succédés depuis trente ans ont simplement laissé faire.

À cet égard, l’étonnement de Charb est tout à fait exemplaire. Comment, on a été gentil avec eux, on s’est soigneusement abstenu d’être normatif et prescriptif, et ils ne sont pas devenus des braves bobos multiculturalistes, mangeant du quinoa et pratiquant le bouddhisme zen ? Ben non, ils sont devenus des salafistes obscurantistes et agressifs, tout en restant ce qu’ils étaient au départ, des petits truands.
Utilisateur anonyme
26 novembre 2013, 13:01   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Citation
Henri Chatterton
Ce n’est pas la France qui les a islamisés.

Je ne crois pas. La France, une France, les a islamisés. Le Nouvel Obs les a islamisés, SOS Racisme les a islamisés, BHL les a islamisés, etc.

Sauf que, comme vous le dîtes, la bête a échappé à ses créateurs.
Et quand on voit que les Etats-Unis, bientôt énergétiquement indépendants et désespérés par le délire moyen-oriental, lâchent l'Arabie saoudite pour se tourner vers l'ennemi chiite, il y a de quoi se faire du souci. L'Arabie saoudite pourrait très vite vouloir se venger en lâchant d'autres Mehra dans les centres-villes d'Occident.
et protesteront avec leur dernier souffle que c’est débile

C'est exactement cela : la bobocratie "anti-raciste", celle dont les pétitions de soutien à Mme Taubira "privée de son humanité" recueillent 100000 signatures, considère que l'égorgement aux cris de "Allah Akbar", c'est débile. Toute leur conscience politique, l'indépassable plafond de leur conscience humaniste, est atteint et se récapitule dans ce moment où ils jugent "débile" leur égorgement sacrificiel et justifié par des fanatiques qui les menacent et nous menacent tous. Un pape qui hésite à condamner des prêtres pour des attouchements certes condamnables, est un monstrueux pédocriminel nazi, mais les dingues qui promettent l'égorgement et la bombe à tous ceux qui hésitent à les suivre, et qui passent à l'acte, sont des "débiles". Et ce sont ces gens qui gouvernent l'opinion, la doxa politique française depuis des décennies...
La Pravda, quant à elle, trouve cela plutôt bien au nom du "droit à l'outrance".

[www.lemonde.fr]

J'ai donc demandé à mes amis du groupe de rock identitaire champenois "Les Vikings" d'écrire une chanson : "Autodafé des chiens du Monde."
[www.liberation.fr]

Sur Libération TV, le rappeur Disiz la Peste s’exprime dans son argot particulier. Il est visiblement bête à manger du foin et d’ailleurs il utilise comme argument le fait qu’il ne comprend pas ce que dit Charb. (Influence désastreuse des talk show télévisuels où « je n’ai rien compris » égale « vous ne m’avez pas convaincu » égale « vous avez tort ».)

Ce qui revient tout le temps dans les propos de Disiz la Peste, c’est « Charlie Hebdo qui s’autorise à rire de tout ». Charb cite d'ailleurs un tweet de l’intéressé où le rappeur exprime le désir de « couper les mains » des dessinateurs en manière de rétribution.

Bref, c’est toujours l’affaire des caricatures de Mahomet, la couverture de Cabu sur Mahomet qui pleure (« qu’il est dur d’être aimé par des cons »), le numéro de Charia Hebdo avec le prophète comme rédac’ chef.

Conclusion de notre rappeur désopilant : « De même que eux ils ont la carte de l’humour pour faire leurs trucs que eux trouvent drôles, moi j’ai ma carte de rappeur pour faire des [??punch eye ??? un mot incompréhensible??]. » Application stricte du logiciel islamiste. Les mécréants s’abritent derrière l’humour (ou derrière la liberté d’expression) pour insulter le prophète ; j’ai donc le droit de les tuer. Et utilisation d’un argument de rétorsion : moi aussi, quand je fais quelque chose d’illégal aux yeux des mécréants (menacer de brûler un journal et de couper la main aux dessinateurs), je peux m’abriter derrière l’argument de l’humour (ou de la liberté d’expression).

Je note ceci pour faire archive, en quelque sorte. Parce que je vous fiche mon billet que, cette fin de semaine, des gens qui sont payés pour, vont nous embrouiller tout cela de belle manière, en expliquant que Charlie dérape et a dérapé, que les dessinateurs de Charlie sont devenus racistes (ou islamophobes) et que la réaction de l’autre brutal, c’est le naturel rebiffement de l’opprimé qu’on renvoie à sa condition de pas-beau.
Henri, Disiz machin parlait de punchline, soit la chute d'une rime ou la phrase choc censée marquer les esprits.
Aaaah. C’est que l’anglais prononcé par un rappeur, ça sonne très bizarrement.
Utilisateur anonyme
30 novembre 2013, 22:40   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Le tutoiement me donne la nausée.
Il est surtout ridicule, dans la mesure ou Demorand est loin de les considérer comme des "camarades".
Citation
Christophe Rivoallan
Le tutoiement me donne la nausée.

Ah, si ce n'était que le tutoiement...
Le dogme antiraciste a grandi. La preuve, il compte à présent, parmi ses amuseurs-prêcheurs assermentés, ses premiers ancêtres, ses patriarches claudiquant, qui, trop orgueilleux pour intégrer le service de gériatrie de l'hôpital le plus proche, font péniblement les cent pas dans les allées du complexe politico-médiatique qu'ils arpentent depuis la nuit des temps hébétés. Il arrive alors que tel vieux bouffon surgisse, secouant tant bien que mal son bonnet à clochettes pour attirer vers lui un peu de cette lumière qui l'habillait hier, et qui le fuit désormais.

Et voilà ce que ça donne: Guy Bedos : "Le Pen fait la campagne de Hitler"
Utilisateur anonyme
05 décembre 2013, 04:00   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Quel bolosse, celui-là !
Utilisateur anonyme
05 décembre 2013, 12:47   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Citation
Jean-Michel Leroy
Quel bolosse, celui-là !

Quand il mourra, ce sera le Panthéon.
Utilisateur anonyme
05 décembre 2013, 13:03   Re : Radio-Paris : les antiracistes parlent aux antiracistes
Demorand, Bourmov, les prêcheurs du politiquement correct, sont aussi des "journalistes" qui n'écrivent pas (au mieux un demi-feuillet par mois), ce qui suscite quand même quelques sarcasmes, même au sein d'une rédaction acquise à leurs idées.
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