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Communiqué n°1687 : Sur une nouvelle "affaire Finkielkraut"

Communiqué n°1687, vendredi 7 février 2014

Sur une nouvelle "affaire Finkielkraut"

Le parti de l'In-nocence exprime sa stupeur de voir Naïma Charaï, conseiller régional socialiste d’Aquitaine et actuel président de l’Acsé (Agence nationale de la cohésion sociale et l’égalité des chances), et Mehdi Ouraoui, membre du conseil national du parti socialiste, saisir le CSA « relativement à l'emploi de l'expression “Français de souche” » par Alain Finkielkraut lors d'une discussion avec Manuel Valls sur le plateau de l'émission télévisée “Des paroles, des actes” le 6 février 2014. Ainsi pour ces deux responsables socialistes, de même que pour le ministre Cécile Duflot ou le journaliste Claude Askolovitch, qui se sont également indignés du propos du philosophe, il est inacceptable et “contraire aux principes fondamentaux de notre république” de nommer les Français qui ont le malheur de ne pas être d'origine étrangère : si leur existence est encore tolérée, leur simple évocation en tant que tels serait un acte de discrimination insupportable à l'égard des populations immigrées.

Le parti de l'In-nocence remarque que ces Français d'origine étrangère, eux, n'ont aucun scrupule à exhiber fièrement leurs origines en toute occasion : Naïma Charaï se dit elle-même arabe, Manuel Valls, dans l'émission de David Pujadas, rappelle que Finkielkraut, le présentateur et lui-même ont des origines étrangères, et on ne compte plus, dans les rapports officiels sur l'intégration par exemple, les appels à accueillir, aimer, célébrer et privilégier (par la discrimination positive) ces “Français venus d'ailleurs”. Mais que l'on s'avise seulement de nommer les Français dont l'origine est française, et l'on est immédiatement soupçonné de racisme et de xénophobie. Comme le dit Alain Finkielkraut, interrogé par le Figaro à propos de cette affaire : « L’idée qu’on ne puisse plus nommer ceux qui sont Français depuis très longtemps me paraît complètement délirante. L’antiracisme devenu fou nous précipite dans une situation où la seule origine qui n’aurait pas de droit de cité en France, c’est l’origine française. »

Le parti de l'In-nocence voit à l'œuvre dans cette polémique folle autour de l'emploi de l'expression “Français de souche”, le même mécanisme que pour le mot “race”, qui est condamné à disparaître, sauf dans la bouche des antiracistes assermentés : les Français de souche n'existent pas, sauf quand ils ne font pas assez de place, et pas assez vite, aux Français de toutes les autres origines. Ils sont de purs obstacles, ou ils ne sont pas.
On n'a jamais entendu les mêmes s'indigner de l'expression “souchien”. Il est vrai qu'elle n'est pas utilisée par Finkielkraut…
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