" Les renoncements, en tout cela sont inévitables - et parmi eux la résignation au bruit. Les hôtels s'implantent le plus souvent entre plage et route, une route où les voitures passent à toute vitesse, jour et nuit. Autre nuisance: la musique, amenée à son maximum de vacarme, pour autant que l'on veuille encore parler de musique. Même à table on s'y sent encagé, puisqu'elle ne laisse naître ni les conversations, ni les pensées propres. Si l'on demandait de baisser, ne fût-ce que légèrement, l'intensité du son, on passerait pour un gêneur ... "
On croît bien avoir déjà lu cela quelque part, non ?
Cette fois Il s'agit d'Ernst Jünger cité par Julien Hervier dans sa biographie : " Ernst Jünger, dans les tempêtes du siècle" PP 419/420.
A noter la parution de ses journaux de guerre (2ème) chez C. Bourgois: un régal.
