Rien ne vous oblige à me répondre.
Quant à ce dessin, il ne s'agissait pas seulement d'un copie-coller mais, comme vous le dites d'ailleurs vous-même (pardon de relever cette contradiction), d'"appuyer" et/ou d'"illustrer" mon opinion, que vous connaissez, dites-vous, parfaitement.
Je vais cependant essayer de la développer un peu.
Je ne cherche pas à humilier les Ukrainiens. Je pense simplement que l'on ne peut pas, comme vous le faites, parler "des" Ukrainiens comme s'il s'agissait d'un bloc.
Vous écrivez : "les ukrainiens ont payé par le prix du sang, à Maïdan, leur rêve d'une Ukraine libre et débarrassée de dirigeants brutaux et corrompus. " Quels Ukrainiens ? Tous ? Non, ceux qui ont décidé de renverser le régime en place. Ce régime ne les satisfaisait pas, ils ont pris les armes pour le renverser, beaucoup sont morts pour cela, il n'y a pas toujours de révolution des œillets. On se révolte mais on ne voudrait pas de sang ? pas de morts ? Que l'autre se retire sur la pointe des pieds ?
Quoi qu'il en soit, je m'interdis de porter un jugement sur la décision prise par ces quelques Ukrainiens qui ont renversé ce régime. Vous estimez qu'il était composé de "dirigeants brutaux et corrompus", je veux bien vous croire. Mais, encore une fois, je ne suis pas de ceux qui, dès qu'une partie d'un peuple prend les armes, de nos jours, parle de "révolution", de "printemps" (Qu'est devenue la révolution orange ?), de "paix" (pardon, de peace).
Ce que vous écrivez, je l'ai lu chez ceux qui soutenaient la révolution en Egypte, en Tunisie, en Syrie, on voit pour quel résultat. Et la Géorgie, que devient-elle ?
Je ne cherche donc pas à humilier ces gens, quel que soit leur camp, j'essaie juste de ne pas m'emballer dès lors que je ne sais pas vraiment ce qui se passe là-bas et ce que sont les enjeux. Ce dessin me semblait parfaitement résumer cette idée (après tout, un dessin peut être à lui seul une réponse) : pas de manichéisme. La presse a tendance à présenter en révolutionnaires libérateurs ceux qu'elle soutient et en disciples d'Hitler ceux qui ont le malheur de résister. Avouez que c'est un peu court !
Quant à l'aide de l'Europe et du reste du monde, nous avons appris que le FMI allait débloquer 17 milliards d'euros. 17 milliards !!! Ce plan d'aide est le troisième accordé par l'institution à l'Ukraine depuis 2008.
J'imagine que ce que je viens d'écrire va vous faire sortir de vos gonds. N'hésitez pas, malgré tout, à y répondre. Et avec courtoisie, je vous prie. Vous ne me semblez pas très ouvert au dialogue, à la tolérance envers les idées contraires, ce qui est gênant pour un démocrate tel que vous. Je me permets de vous faire cette remarque car :
- "Amis Ukrainiens, j'espère que vous ne lirez pas les forums français : vous risqueriez d'être déçus et blessés par le nombre étonnamment élevé de commentaires méprisants, ironiques, ou insultants."
- "Alors, vous comprenez, nous sommes devenus si matérialistes et si peu idéalistes qu'il ne faudra pas compter sur nous."
- "les soit-disant « patriotes » sont ravis de voir Poutine gagner son rapport de force avec un Occident qu'ils exècrent (sans doute à juste titre, mais ceci justifie-t-il cela),"
- "oui oui, vous avez raison de défendre le "bon" combat... Enfin, chacun son combat cher Monsieur"
- "En effet, j'ai quelques amis Ukrainiens... Mais ne vous inquiétez pas... Je vous pardonne tout ce que vous voulez...
D'ailleurs, je me rends compte en vous lisant, et en lisant beaucoup d'autres forums de la sphère identitaire, que je me suis simplement trompé en vous rejoingnant. L'erreur est humaine.Je vais donc vous laisser entre vous, vous serez plus à l'aise."
Je me rends compte que je suis en train de copier-coller beaucoup de vos messages de ce fil "Crimée (posté aussi sur le-non.fr)" Mais, ce qui compte, c'est que vous n'avez pas mis votre menace a exécution, vous êtes resté. Si vous avez décidé de rester, c'est pour répondre à ceux qui ne sont pas d'accord avec vous, et autrement qu'en disant qu'ils sont hors-sujet, pro-russes, anti-UE, anti-USA, etc.