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Peut-on encore débattre ?

Envoyé par Virgil Waldburg 
21 septembre 2008, 16:20   Peut-on encore débattre ?
Un débat a lieu, actuellement, à Cologne, à propos de la construction d’une grande mosquée. C’est un débat qui est ouvert depuis un certain temps : celui de la place de l’islam, de l’islam visible, dans une société de tradition chrétienne sous un régime plus ou moins laïc. En France, il est arrivé qu’on interdise aux cloches des églises de sonner pour ne pas offenser la sensibilité des musulmans. Je n’ai jamais entendu qu’un appel à la prière, pourtant autrement audible et plus fréquent dans la journée, fût suspendu pour être agréable aux chrétiens, aux juifs et aux athées et autres zoroastriens vivant sur le même sol. Ces derniers étant souvent, avec les chrétiens, autochtones à un titre que ne peut revendiquer l’islam.
La gauche d’ici et d’outre-Rhin, sous l’obsession qui est la sienne d’être dans droit chemin, plus que de conclure après une saine et froide analyse des enjeux de chacune des questions, fait montre d’un pavlovisme inquiétant. Quiconque veut interdire le développement visible, et parfois assez agressif, d’une religion allogène, qu’il s’agît de l’islam ou d’une autre religion (mais pour des raisons démographiques, il s’agit le plus souvent de l’islam), sans en contester la légitimité sur le sol du pays en question, ni manifester la moindre vélléité d’interdiction du culte et de la pratique de ladite religion, se voit traiter d’islmaphobe (en l’espère). Cela à la faveur d’un triple amalgame : musulman = colonisé = victime ; or, il faut être du côté des victimes en toute occasion. Le bât blesse en ce que toute victime n’est pas colonisée ou descendante de colonisée, tout colonisé ne fut pas mulsuman et ne l’est pas toujours. De même, tout musulman ne fut pas colonisé (les Turcs ne le furent jamais, il furent au contraire colons), tout colonisé ne fut pas victime, et surtout, ses descendant ne le sont bien souvent plus du tout, sinon de manière tout à fait symbolique, pour ainsi dire nostalgique, en s’identifiant à ceux qui furent et colonisés et victimes. C’est donc bel et bien une imposture intellectuelle, historique et morale que de se présenter comme victimes de l’histoire, de la société et d’un rejet d’une société qui, par ailleurs, accorde les mêmes droits aux nouveaux venus et aux nouvelles pratiques venues qu’aux autochtones et aux pratiques autochtones. Nul espace, hors l’Occident, ne pratique une telle ouverture et une telle générosité. Si subsistent, ici et là, racisme et discrimmination, c’est contre toute loi et toute tradition politique récente. Au contraire, des pays dont sont souvent issus les plus agressifs des accusateurs des Européens, soutenus par leurs Tartuffe de complices que sont les belles âmes de gauche et d’ailleurs, prompts à engager des combats indolores, face à un ennemi inventé (puisque les textes juridiques leur interdise toute expression publique, ce qui est heureux).
Voici quelques réactions rapportées par Marc Cohen (www.causeur.fr), en Allemagne :
« Pour les musulmans, les mosquées ne sont pas des lieux sacrés comme les églises ou les synagogues, mais des “bâtiments multifonctions.” L’islam ne se perçoit pas seulement comme une vision spirituelle du monde. La vie quotidienne, la politique et la foi, sont perçues comme un tout indissociable. Ainsi, de nombreuses associations musulmanes en Allemagne jouent le rôle d’un parti religieux et représentent des intérêts politiques. C’est pourquoi la construction de la mosquée n’est pas une question de liberté de culte, mais une question politique. »
Ces paroles sont de la sociologue allemande d’origine turque Necla Kelek, publiées dans les colonnes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.
L’écrivain juif allemand Ralph Giordano, 84 ans, survivant de la Shoah, qui fut félicité par l’extrême droite pour des propos hostiles à la mosquée (mais nullement aux musulmans : « Certains affirment que la construction de cette mosquée serait le symbole d’une meilleure intégration. Je réponds non, trois fois non : les mosquées sont le symbole même du développement d’un monde parallèle. »), s’énerva (lors d’un débat télévisé) contre les accusations des Tartuffe de gauche, résistants de salon :
« Il est détestable qu’un faux allié tente de venir vous taper sur l’épaule, mais il ne faut pas pour autant se laisser museler. Et puis zut, il n’est pas nécessaire d’être un survivant de l’Holocauste pour faire front, avec civisme et courage, face aux illusionnistes multiculturels, aux borgnes xénophiles et aux doctrinaires de l’apaisement qui se cachent encore derrière des schémas de pensée de gauche. Personne ne devrait se laisser intimider par la diffamation politique, qu’elle soit le fait des Allemands ou des musulmans. »
L’intimidation idéologique est aujourd’hui le plus sûr allié de la barbarie : il suffit de passer pour raciste pour le devenir publiquement. Benoît Duteurtre raconte cela très bien dans le dernier numéro (n° 55) de l’Atelier du roman à propos de Pascal Sevran, doublement piégé par un montage de citations et par une campagne raccoleuse d’un quotidien qui peine à trouver des lecteurs. Le reste de la presse, toujours heureuse de redresser des torts, réels ou imaginaires, s’engagea sans examen dans la bataille, ne laissant guère la solitaire victime se justifier ou se défendre, ne lisant pas du tout l’ouvrage où étaient sensées se trouver les citations, se satisfaisant d’un gibier facile, en fin de carrière et passé de mode, précipitant sa fin tout court, puisque la maladie qui le saisit immédiatement après l’emporta rapidement. Ironie de l’histoire, une partie de la presse le tua quelques jours avant sa vraie mort, en annonçant à tort son décès : elle l’avait en fait déjà tué, médiatiquement et moralement, son erreur fut en fait un acte manqué, un lapsus, une trahison de ce qui dicte son discours.
Il faut des reins solides pour résister à l’opprobre public, survivre à une indignité médiatique et continuer, envers et contre tout, à dire ce qu’on croit intimement être le vrai, le juste et le beau, à le défendre, à le démontrer et à attaquer son contraire. Son contraire est polymorphe, mou, sans défense, changeant, plus malléable que de la patte à modeler. Le saint du jour est le diable de demain. Ce qui compte c’est d’être de ceux qui annonce les rôles, cela préserve de la diabolisation en permettant une petite participation à la sainteté… mais cela ferme aussi la voie de la vraie sainteté : raison pour laquelle les journalistes s’improvisent souvent grand-reporters (ex. Florence Aubenas) ou prescripteurs sociaux (ex. Christophe Nick) sans compétence aucune que la certitude d’être la seule morale bonne. Quant à avoir les moyens de comprendre le réel dont on s’improvise le rapporteur, compétence linguistique, sociologique, institutionnelle, etc., la chose est de peu de poids quand on a transcendantalement raison !

Pour revenir à l’affaire de la mosquée : les gens devraient avoir le droit de décider de l’usage qui est fait de leur espace public (sans qu’un état étranger ne s’en mêle), dans un régime démocratique ; de même que les gens devraient avoir le droit, s’ils le veulent, de ne pas être ouverts à l’immigration (aussi immoral que cela paraisse) : l’espace public d’un pays appartient aux citoyens dudit pays. C’est donc à eux de décider de l’usage qui en est fait, pas aux prescripteurs auto-proclamés (et souvent fort ignorants et incompétents) s’autorisant de leur seule visibilité (qui est déjà un usage, en partie illégitime, et rarement légitimé par la compétence) médiatique.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2008, 17:01   Re : Peut-on encore débattre ?
Avez-vous entendu les informations à la radio, hier-soir, à ce sujet ? Il fallait voir avec quelle malhonnêteté les faits étaient relatés !

En chapeau du billet, on nous apprenait que tout Cologne s'était révolté comme un seul homme contre quelques néo-nazis qui mettaient en péril la démocratie et voulaient jeter les musulmans à la mer. Ensuite, et petit à petit, après de nombreuses et variées contorsions, on comprenait tout autre chose… que quelques centaines de manifestants d'extrême gauche s'en prenaient à un mouvement populaire qui entend remettre en question la construction de cette mosquée.

Partir d'un point A et arriver en quelques secondes seulement à un point B qui est l'exact contraire du point A, ou du moins qui en nie les prémisses, voilà quelle était la démonstration de probité intellectuelle à laquelle se livraient les quelques journalistes à l'antenne, ce qui laissait l'auditeur dans une perplexité sans bornes. Moment proprement hallucinant ! Et tellement symptomatique du journalisme actuel. C'était vraiment "un cas d'école", et je regrette de ne pas avoir été à la maison pour l'enregistrer.
21 septembre 2008, 17:27   Re : Peut-on encore débattre ?
Dans cette affaire, ce qui est hallucinant, c'est le renversement, contraire aux faits historiques, auquel se livrent les contre-manifestants, quand ils assimilent sans vergogne les manifestants hostiles au minaret de 55 m de haut aux socialistes nationaux allemands, et que les journalistes reprennent en choeur comme des perroquets bien dressés. S'il y a eu dans l'histoire du XXe siècle des hommes et des femmes qui sont innocents du péché "d'islamophobie", ce sont les nazis. A leur sujet, il serait juste de parler d'islamophilie, comme, d'ailleurs, le montrent Boualem Sensal dans son roman (hélas très mauvais), Le Village de l'Allemand, mais aussi des convergences idéologiques (la même haine des Juifs entre 1930 et aujourd'hui), des alliances militaires, des conversions à l'islam de criminels nazis qui se sont réfugiés après 1945 en Syrie, au Liban, en Egypte, le livre de Mme Hunke. Les organisations hostiles à la construction à Cologne d'une mosquée gigantesque sont sans doute hostiles à l'islam (ce qui n'est pas un crime) ou ont la volonté de défendre l'identité chrétienne de l'Europe; mais elles ne sont en rien nazies : elles sont même tout à l'opposé de ce que fut le nazisme réel et de ce que sont ses fondements idéologiques (paganisme, naturalisme, haine du judéo-christianisme), etc.
21 septembre 2008, 18:00   Re : Peut-on encore débattre ?
Citation
S'il y a eu dans l'histoire du XXe siècle des hommes et des femmes qui sont innocents du péché "d'islamophobie", ce sont les nazis.


Bien sûr, cher JGL, et un facteur plus aggravant encore est le nombre assez grand de musulmans bosniaques et albanais qui rejoignirent la Wehrmacht pour aller combattre sur le front russe.

La manière violemment partiale avec laquelle les médias dans leur ensemble ont relaté les événements de ces 3 derniers jours à Cologne est choquante.

Ce fut un rassemblement avec plusieurs dizaines de milliers de manifestants antifascistes face à 500 personnes qui n'ont pas pu défiler pour protester contre la construction d'une mosquée géante.

Le plus caustique dans cette affaire est le fait que les hommes politiques présumés d'extrème-droite qui ont organisé ce congrès anti-mosquée sont tous pro-arabes, pro-palestiniens (adoraient Saddam Hussein) et radicalement anti-israéliens.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2008, 18:06   Re : Peut-on encore débattre ?
Rogemi, je ne comprends plus rien du tout. Pourriez-vous s'il vous plaît nous raconter ce qui s'est passé, en faisant comme si nous ne savions rien du tout ?
21 septembre 2008, 23:43   Re : Peut-on encore débattre ?
J'avoue cher Boris que je n'ai pas trop envie de m'étendre sur le sujet mais je vais essayer en quelques lignes d'expliquer le déroulement des choses.

A Cologne la mairie veut depuis quelques années donner le droit à la communauté turque de construire une mosquée géante dans une quartier où aucun musulman n'habite.

A la suite de protestations assez vives de la population concernée un petit parti municipal s'est formé appellé PRO-KÖLN et ce groupement a réussi à faire élire 5 conseillers municipaux à la mairie de Cologne.

C'est cette fraction PRO-KÖLN qui a invité des députés et des hommes politiques dits d'extrème-droite ou populistes en provenance de différents pays d'Europe à venir protester contre l'islamisation et contre la construction de cette mosquée le 19 et le 20 septembre.

Le parti chrétien-démocrate, le parti socialiste, les verts, les associations pacifistes, toute l'extrème-gauche allemande, les groupes anarchistes autonomes et casseurs ont organisé une contre-manifestation avec comme slogan: stoppons le racisme et le fascisme.

Résultat: hier samedi il y avait 30 à 40 000 personnes unies dans l'anti-racisme et l'anti-fascisme pour contrer le manifestation prévue par la fraction PRO-KÖLN dans le centre de Cologne et d'après des sources sures et impartiales il n'y avait pas plus de 500 personnes venues participer à cette manifestation des anti-mosquée.

Bien sûr des éléments incontrolables (anarchistes et co) ont commencé à s'en prendre aux forces de police et il y eut des combats de rue assez violents entre ces casseurs et la police.

Conséquence: la manifestation PRO-KÖLN fut interdite et toute l'Allemagne médiatique tomba en pâmoison devant cette défaite des "supposés nazis" en escamotant et en cachant la situation de quasi insurrection qui régna hier dans le centre de Cologne.

Ce qui frappe dans cet évenement c'est non seulement la disproportion entre la mobilisation absurde des partis bien-pensants face à une minus-menace mais c'est aussi l'hypocrisie sans bornes des MSM qui ont fêté cette interdiction comme une victoire du BIEN.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2008, 23:57   Re : Peut-on encore débattre ?
Savez, cher virgil, que dans ce merveilleux pays qu'est la Suisse ( on ne le vantera jamais assez !) les citoyens voteront sur une initiative constitutionnelle prévoyant que la construction de minarets est interdite en Suisse. Voici l'argumentation des initiants (guère convaincante à mon avis, mais au moins, on peut en débattre...) :

Citation

Initiative populaire "contre la construction de minarets"

La récolte des signatures pour l'initiative populaire «contre la construction de minarets» a été lancée le 1er mai 2007. Cette initiative contient une exigence précise: «La construction de minarets est interdite». Cette disposition est ajoutée à l'article 72 existant de la Constitution fédérale. L'art. 72 cst. charge la Confédération et les cantons de la responsabilité de préserver la paix religieuse en Suisse.

Le minaret en tant que bâtiment n'a pas de caractère religieux. Il n'est même pas mentionné dans le coran et dans les autres écritures saintes de l'islam. En fait, le minaret est le symbole d'une revendication de pouvoir politico-religieuse qui, au nom d'une dite liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux, par exemple l'égalité de tous, aussi des deux sexes, devant la loi. Il symbolise donc une conception contraire à la Constitution et au régime légal suisse.

Celui qui, comme c'est le cas dans l'islam, place la religion au-dessus de l'Etat, donc qui donne aux instructions religieuses une importance plus grande qu'au régime légal institué par l'Etat de droit, se place forcément en contradiction avec la Constitution fédérale. Cette contradiction est impossible à éviter. Le minaret est précisément le symbole extérieur de cette revendication de pouvoir politico-religieuse qui remet en question certains droits fondamentaux garantis par la Constitution. L'interdiction des minarets demandée par cette initiative vise à garantir durablement en Suisse la validité illimitée du régime légal et social défini par la Constitution. Les tentatives de milieux islamistes d'imposer en Suisse aussi un système légal fondé sur la sharia sont ainsi stoppées.

Cette initiative ne restreint en revanche pas la liberté de croyance qui est garantie dans la Constitution comme un droit fondamental.

L'initiative «contre la construction de minarets» lancée le 1er mai est supportée par un comité qui réunit les parlementaires fédéraux suivants: Ulrich Schlüer (UDC ZH), Christian Waber (UDF BE) et Walter Wobmann (UDC SO) en tant que co-présidents ainsi qu'Oskar Freysinger (UDC VS) et Jasmin Hutter (UDC SG). Le comité d'initiative compte 16 personnes dont 14 représentants de l'UDC et 2 de l'UDF. Cinq membres sont des femmes.
22 septembre 2008, 10:38   Re : Peut-on encore débattre ?
En complément au texte de Virgil et aux précisions données par Rogemi, on peut lire l'article de Marc Cohen sur le site du Causeur. Les germanophones pourront utilement consulter le site Politically Incorrect qui, malgré son nom, est bien allemand.
22 septembre 2008, 10:43   Re : Peut-on encore débattre ?
Pour ceux qui maitrisent l'allemand une chronique des plus sarcastiques sur les évenements de Cologne par un journaliste allemand d'origine juive.

Tollerantes Köln

Henryk M. Broder 21.09.2008

Es sind noch fast zwei Monate bis zum Ausbruch der närrischen Saison, und die Kölner können es nicht mehr abwarten, bis sie wieder übereinanderfallen, sich voll laufen lassen und abkotzen können. Also gehen sie jetzt schon auf die Straße, um gegen “Rechtsradikale” zu demonstrieren, die keiner wahrnehmen würde, wenn die Kölner Antifa nicht zu einer Demo gegen sie aufgerufen hätte. Vorneweg der Kölner Bürgermeister Schramma, bei dessen Auftritten man sich sehr zusammenreißen muss, um keine Verbindung zu ziehen zwischen dem, wie er heißt, und dem, was er sagt. Gestern war es der Satz: “Heute ist unsere weltbekannte Toleranz zu Ende.” Wozu man in aller Sachlichkeit zweierlei bemerken muss: Erstens schreibt man Tolleranz in Köln mit LL in der MItte, wie “lallen”, zweitens ist Köln nicht nur weltweit für seine Tolleranz, sondern auch für den Esprit des derzeitigen OB bekannt. Außerdem noch für den “halven Hahn”, eine kulinarische Spezialität, die man nicht einmal einem Flüchtling aus Nordkorea nach einer Woche Fußmarsch durch den Dschungel anbieten würde.

Davon abgesehen war es doch seltsam, wie gestern auf allen Kanälen über die Antifa-Aktion gegen die “Rechtsradikalen”, “Rechtsextremisten”, “Nazis” und “Neonazis” berichtet wurde, die nach Köln gekommen waren, um Angst und Schrecken zu verbreiten. Man sah keinen einzigen von ihnen, dafür Hunderte von Autonomen, die sich Schlachten mit der Polizei lieferten. Wie immer, wenn die Antifa aufmarschiert, war keine Fa da, weswegen sich die alternative SA ersatzweise mit der Polizei anlegen mußte. So ist das mit dem Antifaschismus heute: Er blüht und gedeiht mangels an Faschisten, jeder Sesselpupser ein Widerstandskämpfer. Diesmal machte die ganze Stadt mit.

Denn in Kölle machen immer alle mit, egal worum es geht, und hinterher war keiner dabei. 1935 widersetzte sich der kölsche Jeck der “Gleichschaltung” durch die Nazis, wobei er vergessen hatte, dass er nur ein Jahr zuvor schon “Heil Hitler” gerufen und den Abgang der Juden nach Palästina gefeiert hatte.

Aber das ist schon ein paar Bierchen her. Und deswegen darf bald wieder geschunkelt und gejubelt werden. Im Namen der köllschen Tolleranz.

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