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Communiqué n° 1727 : Sur la surpopulation parisienne

Communiqué n° 1727, mercredi 25 juin 2014
Sur la surpopulation parisienne

Le parti de l'In-nocence observe avec accablement les projets envisagés semble-t-il de façon sérieuse par la mairie de Paris, et qui consisteraient à établir des logements sur les ponts de la Seine ou sur les pelouses de l’avenue Foch, à surélever la plupart des immeubles parisiens ou à édifier des dizaines de tours, le tout — qui ne laisserait rien subsister de la beauté universellement célébrée de la ville — afin de faire face à une pression démographique qui va sans cesse s’aggravant.

Le parti de l’In-nocence rappelle que cette pression démographique est due presque exclusivement à l’immigration de masse, aux taux de natalité qui ont cours dans les populations immigrées et aux diverses politiques natalistes qui sont l’un des plus puissants encouragements à cette immigration et à ces taux : c’est-à-dire au changement de peuple, à l’urbanisation en catastrophe et à la transformation précipitée de l’ensemble du territoire en une banlieue sans beauté, violente et décivilisée. Le peuple français laissé à lui-même verrait son importance numérique se stabiliser ou décroître, comme celle de la plupart des vieux peuples civilisés, obscurément conscients des limites atteintes et dépassés de la croissance démographique. Les horreurs urbanistiques envisagées par la municipalité parisienne ne procèdent de rien d’autre que d’un aveuglement complet sur le Grand Remplacement.
La "Pression démographique" est-elle en cause ?

En 1931, la ville de Paris, exactement dans les mêmes limites géographiques, comptait 2,9 millions d'habitants, contre 2,25 maintenant, soit un bon quart de plus. D'autre part, des zones entières étaient consacrées à l'industrie ou à des entrepôts (voir le Front de Seine notamment).

Comment peut-on attribuer les phénomènes actuels à la seule surpopulation alors que la population a baissé et les surface disponibles augmenté ?
Alors que la population de l'agglomération augmentait rapidement, celle de Paris intra-muros a baissé après la guerre, pendant près d'un demi-siècle, par dé-densification (de nombreux tout petits logements ou chambres isolées ont été peu à peu réunis pour former des surfaces plus décentes) et aussi bien sûr par conversion de quartiers d'habitation entiers en bureaux. Le mouvement s'est inversé depuis plus de dix ans, des dizaines de milliers de personnes font des pieds et des mains pour habiter la ville, alors même que la population de l'agglomération a cessé d'augmenter : on ne veut plus habiter les banlieues, qu'il s'agisse des cités des zones colonisées ou même des banlieues pavillonnaires situées au Diable Vauvert. Il y a donc bel et bien, actuellement, une pression démographique dans Paris intra-muros, et elle est violente comme le montre parfaitement le marché immobilier, en particulier locatif.
Cher Marcel,

Vous avez totalement raison et le communiqué aurait parlé de forte pression démographique et non de surpopulation, je n'aurais rien dit.

Il faut aussi noter le phénomène de "gentryfication" : le 4ème arrondissement que j'ai connu il y a quarante ans (ma parente et correspondante habitait boulevard Beaumarchais, tout près de la Bastille) était très populaire, notamment vers les rues des Francs-Bourgeois et du Roi-de-Sicile, je crois me souvenir d'un roman de Cesbron à ce propos (l'époque durant laquelle les bibliothèques d'usage courant débordaient des oeuvres de Guy des Cars, Cesbron, Martin du Gard...).
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