Afin qu'on ne parle pas toujours de ce qui va mal, je vous parle un peu de ce qui va mieux.
L'affaire commençait mal. Vendredi dernier dans la soirée, rentrant de mon travail, je trouve dans ma boîte aux lettres un avis de passage portant la formule "destinataire absent". Jusque là, rien à dire : pour un recommandé, le préposé de La Poste, "tiers de confiance", se doit de porter le pli, de sonner et, en cas de non-réponse, de déclarer le destinataire absent (en aucun cas il ne peut se dessaisir du pli, soit en le glissant sous la porte ou par un autre moyen, c'est strictement interdit).
Je regarde alors l'heure et le lieu de retrait et je vois que le pli ne sera disponible à mon bureau de quartier que le lundi en début d'après-midi ! je vais jeter un coup d'oeil à ce bureau, situé à, en gros, deux cents mètres, et je vois sur la porte une affichette disant que pour des raisons d'absences, il ne sera ouvert que les après-midi sauf le samedi !
Je rentre donc chez moi, pestant comme un diable et me disant que tout fout le camp.
Ceci fait, je relis l'avis de passage et découvre que j'ai la possibilité de faire quelques actions "en ligne". Je me connecte donc à l'internet et, après quelques clics, découvre, avec un ravissement incrédule, que je peux faire envoyer le pli au bureau principal de Castres, où il sera (?) le lendemain à huit heures trente (il est alors vingt-deux heures). Je valide cela, et je me couche sans croire un mot de ce que dit le site.
Le lendemain samedi, je vais faire quelques courses au marché et, par acquit de conscience, je passe au bureau : surprise, le pli est là ! je discute un peu et j'apprends que ce service de renvoi est très apprécié et qu'il est complété par une double-présentation sur demande (très utile pour les personnes âgées), tout cela pouvant se faire par téléphone si on n'a pas internet.
Moralité : avant de râler, lisez les avis.