Ah ah, mais le passé si souvent évoqué par Modiano est passablement "déconstruit", pour le coup : en fait, on n'en sait rien de jamais bien arrêté, les circonstances s'emmêlent et offrent plusieurs configurations possibles, les faits se dissolvent et auraient pu simultanément se passer de façon notablement différente, et les identités semblent si labiles qu'un imperceptible chouïa suffirait à les faire changer de traits, d'opinions, de voies de fait, de bord... C'est très "époque" tout de même, cet embrouillamini perpétuel des choses, des personnes et du monde, non ?...