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Communiqué n° 1752 : Sur la désignation de M. Pierre Moscovici comme commissaire européen

Communiqué n° 1752, jeudi 11 septembre 2014
Sur la désignation de M. Pierre Moscovici comme commissaire européen

Le parti de l’In-nocence juge du plus haut ridicule, pour ne pas dire plus, la nomination de M. Pierre Moscovici au poste de commissaire européen aux affaires économiques et financières. La France se déconsidère gravement en usant de ce qui lui reste d’influence pour imposer à ses partenaires un candidat si manifestement inapte à cet emploi, et dont le choix constitue un signe aussi fâcheux quant à la volonté d’un comportement responsable parmi les États-membres de l’Union.

Le parti de l’In-nocence estime que sous le prétexte d'une volonté de résistance à l’hégémonie économique allemande se cache (mal), de la part du gouvernement français, une complaisance quasiment tiers-mondiste pour le laxisme de gestion. La France se souviendrait mieux de ce qu’elle est et regagnerait plus sûrement son rang en imitant la rigueur allemande et le sérieux gestionnaire des peuples du Nord qu’en se posant en chef de file impuissant des nations sans parole et sans détermination dans le respect de leurs engagements.
Y aura-t-il oui ou non une législative partielle dans la IVe circonscription du Doubs – celle laissée par Moscovici –, ou le gouvernement a-t-il verrouillé la place, grâce à une providentielle “mission” attribuée à son suppléant ? Cette technique pourrait être de nouveau utilisée avec Thévenoud et son suppléant, de manière à ce qu’il n’y ait plus jamais de législatives partielles d’ici juin 2016.
Ce n'est pas le suppléant qui est chargé de mission, c'est M. Moscovici. On interprète la mission qui lui est confiée comme une façon de permettre à la gauche de conserver le siège de député, mais, de mon point de vue, la mission a une justification, dans la perspective de la nomination à venir :

"La France et les institutions communautaires".

Si M. Moscovici est nommé avant six mois de mission, il y aura une élection. Sinon, son remplaçant siègera.

J'imagine mal le Gouvernement confier une mission à M. Thévenoud.
Cet homme devenu sans honte et sans vergogne commissaire européen a dit ceci : "Quand on devient commissaire européen, on reste quelqu'un qui a sa nationalité (...) en même temps, on devient quelqu'un qui défend l'intérêt général européen".

Qu'est-ce que cela signifie ?

Enfin, lire que cet homme veut être un "gendarme", c'est assez savoureux. Le voyou hors la loi, une fois devenu policier, se veut intransigeant. Les Allemands doivent rire (ou pleurer).
Citation
Jean-Marc du Masnau
Si M. Moscovici est nommé avant six mois de mission, il y aura une élection. Sinon, son remplaçant siègera.

1er et 5 novembre, les deux dates limites de ce scénario ; si la nomination de Moscovici est bien acquise comme prévu le 1er novembre, démission d’icelui, et législative partielle (et donc : 9e partielle consécutive perdue par le PS ? avec perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale – à moins de réintégrer Thomas Thévenoud, Sylvie Andrieux dans le groupe socialiste…) ; peut-on imaginer que le gouvernement français obtienne de ses complices européens de reporter cela au-delà du 5 novembre, afin que la “mission” du député Moscovici ayant passé les six mois perdure en la perpétuation du mandat de son suppléant ?
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