Vous devriez peut-être publier une carte, pour qu'on comprenne mieux votre position.
Il y avait trente-six provinces (trente-quatre plus Nice et la Savoie, conquises après la disparition des provinces)
Je crois que votre position revient à dire, essentiellement, que, par rapport à la situation existante, vous êtes pour la fusion des deux Normandie, le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, le partage de Midi-Pyrénées entre l'Aquitaine et le Languedoc, peut-être pour la séparation de Nice d'avec Paca, peut-être pour la séparation de la Savoie d'avec Rhône-Alpes.
Il y aurait à peine plus de vos provinces qu'il n'y a de régions actuellement, mais trois d'entre elles seraient agrandies, et quelques nouvelles seraient créées, de petites tailles.
En ce qui concerne les départements, vous vous ralliez à la solution de la suppression (on pourrait ironiser sur votre position : actuellement, vous êtes pour leur suppression : ils sont récents - deux siècles. Mais, cette suppression effectuée, dans deux siècles vous serez pour leur rétablissement : ils auront existé il y a plus de deux siècles). Une solution moins radicale est celle décidée sous Sarkozy : le département continue d'exister, mais ce sont les mêmes conseillers territoriaux qui siègent au conseil du département et au conseil de la région.
Quant aux régions, je dois dire que le principe des modifications que vous préconisez - revenir deux siècles en arrière - me laisse largement dubitatif.
Personnellement, en ce qui concerne les régions, j'en tiens pour la conservation de ce qui est.
Selon les deux principes suivants :
. Cela a la légitimité de ce qui existe depuis pas mal de temps.
. Cela avait été assez bien conçu, avec largement le principe : à chaque grande ville sa région (d'où les deux Normandie (celle de Rouen et celle de Caen), d'où Nantes hors de Bretagne), sauf quand une grande ville est proche d'une très grande ville (et cela fait alors une très grande région : Nice est englobée dans la région dont la capitale est Marseille, Grenoble dans celle dont la capitale est Lyon).
Et par exemple je doute que les Toulousains accueilleront avec enthousiasme votre proposition de les rattacher au Languedoc.
Pas mal de provinces sont à l'origine d'un seul département. En accordant à ces départements le droit de constituer des provinces (qui se regrouperont - ou non - avec une province voisine), vous leur accordez un privilège difficile à justifier.