Notez que ce type de fonctionnement politique fut celui des Constituantes après la Libération (on rédige un texte et on le soumet au peuple souverain) et celui retenu par le Général en 1958 (référendum du 28 septembre 1958).
Il me semble d'autre part que cette façon de voir de Mme Le Pen fait l'unanimité dans son partie, sa nièce et son père, par exemple, tirent à boulets rouges sur l'Europe.
Cher Rémi Pellet, vous êtes un homme brillant, un professeur, cela ne garantit pas que vous proposiez des solutions efficaces et surtout réalistes.
Prenons le problème de façon simple. Vous placez très haut la question du GR, bien.
Parmi les partis majeurs, un seul est proche de votre vision, le FN. Parmi les candidats susceptibles de rassembler plus de cent mille votes, seule Mme Le Pen est proche de vos idées.
Le choix est donc simple : soit vous vous ralliez à elle et vous aurez une réponse partielle à la question du GR, partielle certes, mais c'est mieux que rien. Mme Le Pen, tout comme moi, ne croit pas à ce GR, mais est prête à prendre des mesures concrètes contre l'immigration débordante. Au delà des mots, il y a des actions.
Soit vous adoptez une logique groupusculaire, et alors vous pouvez réunir vos partisans dans une cabine téléphonique ou sur un toit de mosquée.
A vous de voir.