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Communiqué n° 1814 : Sur le retour en force de M. Nicolas Sarkozy

Communiqué n° 1814, lundi 30 mars 2015
Sur le retour en force de M. Nicolas Sarkozy

Le parti de l’In-nocence observe comme un véritable cauchemar, avec le résultat final des élections départementales, le retour en force, à la tête du parti remplaciste de droite, de M. Nicolas Sarkozy, ancien chef de l’État : un homme dépourvu de tout autres convictions, et changeantes, que celles qui peuvent lui assurer le pouvoir ; et qui n’a strictement rien fait, lors de son passage à la tête de l’État, pour empêcher ou seulement ralentir le Grand Remplacement. Si un tel homme redevenait président de la République en 2017, c’en serait fait de notre peuple et de son identité, tout autant que si l’emportait de nouveau François Hollande ou si un remplaciste déclaré tel qu’Alain Juppé accédait à la charge suprême. Nicolas Sarkozy est peut-être plus dangereux qu’eux encore parce que lui, par son double jeu et son double discours, peut tromper les patriotes comme il l’a déjà fait.

Le parti de l’In-nocence garde l’espoir que le rapport de deux tiers contre un tiers, voire trois quarts contre un quart, en faveur des remplacistes et tel que paraissent le signifier ces élections décevantes, est en fait trompeur, et qu’il existe de nombreux citoyens antiremplacistes, sensibles à la thématique du Grand Remplacement, parmi les électeurs des partis remplacistes et particulièrement celui de Nicolas Sarkozy. Il en joue. La tâche urgente est de les désabuser, ceux-là, et de constituer, avec eux, avec d’autres, la force sans laquelle le Front national, on le voit bien, ne suffira jamais à mettre un terme à la colonisation en cours de notre patrie.
Ce communiqué montre une lecture analogue à celle du journal "Le Monde" qui voit dans ces élections un "retour en force" de M. Sarkozy.

L'examen des chiffres montre une réalité sensiblement différente.

Tout d'abord, la victoire de la droite et du centre, très nette en sièges, n'est pas un raz-de-marée en voix. Cette alliance ne totalise que 44,77% des exprimés.

Ensuite, la répartition des sièges au sein de cette alliance nous donne 1082 UMP, 901 divers droite et 364 UDI. Cela relativise le résultat (on ne peut pas raisonnablement considérer qu'il y a "un parti de droite", remplaciste ou pas, il y a des partis de la droite et du centre, remplacistes ou non).

En fait, l'échec de l'UMP aurait signifié la fin politique de M. Sarkozy. Ce succès tout de même limité lui permet de gagner du temps mais fait aussi apparaître qu'à côté de son électorat, qui s'est en effet radicalisé sur la droite et partage sur bien des points les idées du Front national (y compris, pour une forte minorité, d'après les sondages, en matière économique) il existe un électorat de centre-droit. La proportion entre les deux courants est sans doute d'un tiers / deux tiers.

De façon plus concrète, M. Sarkozy gagnerait une primaire fermée à droite mais perdrait la primaire ouverte.
Je saisis l'occasion de ce communiqué pour m'interroger sur cette pratique qui est de nommer M. Sarkozy "M. Nicolas Sarkozy" puis "Nicolas Sarkozy". Effet de la civilisation du prénom ? risque de confusion d'avec MM. Jocelyn Sarkozy, Cyrille Sarkozy, Mohammed Sarkozy et Bao-Dai Sarkozy ? il est vrai que le patronyme est d'une fréquence extrême.

Je note aussi que, sans doute par sarkozéenne proximité, le Président de la République a perdu sa capitale. On se reportera utilement à la Constitution pour avoir, en ce domaine, la règle.

[www.conseil-constitutionnel.fr]
On se demande où les rédacteurs de la constitution ont appris l'art de mettre les majuscules.
Devinette : Comment s'écrit l'article 32 de la Constitution ?
a) Le président de l'Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature. Le président du Sénat est élu après chaque renouvellement partiel.
b) Le Président de l'Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature. Le Président du Sénat est élu après chaque renouvellement partiel.
c) Le Président de l'Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature. Le président du Sénat est élu après chaque renouvellement partiel.
d) Le président de l'Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature. Le Président du Sénat est élu après chaque renouvellement partiel.

La bonne réponse est d).
Cet art, de mettre les majuscules, en tout cas les rédacteurs ne l'ont pas appris dans la charte graphique du ministère de la Culture et de la Communication, qui indique qu'il faut mettre la majuscule à "Président de l'Assemblée nationale" :www.culturecommunication.gouv.fr/.../charte+graphique+définitive.pdf
Cher André Page,

Votre goût de la précision me plait beaucoup.

Le Conseil a commis une coquille, effectivement, il la corrige ailleurs.

Voici le texte faisant foi :

[www.legifrance.gouv.fr]
La subtilité dont vous faites souvent preuve me plaît aussi - au fait, je vois que vous pratiquez la réforme de l'orthographe de 1990 pour "plaire" à la troisième personne de l'indicatif - est-ce à dire que vous la pratiquez systématiquement ?
Mon usage est hélas erratique en ce domaine, je me pose souvent la question et j'arrive suivant les cas à des conclusions différentes. J'essaie surtout d'éviter les deux usages dans un même texte.
Vous êtes excusé : l'application complète de la réforme relève de la gageüre.
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