Les vrais irresponsables

Une religion sans Pape, qui n'obéit qu'aux caprices et à la surenchère mimétique des frères, voilà ce que ça donne : l'irresponsabilité totale, une mafia qui entend imposer ses règles au reste du genre humain et que rien n'arrête :

[fr.news.yahoo.com]

Je suis très étonnée que peu personnes se soient avisées que, en effet, l'islam, dans son principe, sa logique et même son vocabulaire, ressemble énormément à la mafia.

Qui a dit que, pour les islamistes, la vie ne valait rien?

Mais dans ce cas-là, on pourra encore objecter que, pour faire parler de lui, l'homme politique, un ancien ministre quand même, exploite à des fins tactiques la passion délirante des musulmans pour leur prophète.

Hier, le restaurateur tunisien que j'ai surpris en train de déblatérer pendant une bonne demi-heure en regardant les infos sur l'affaire du Carlton, ne faisait que s'exprimer en musulman ordinaire (j'ai enregistré ce qui suit avec mon BlackBerry):

- Ci des poutes li femmes... Si elle ouvre la bouche, t'es un homme, ti va, çi nourmal... Avec l'igalité des sexes et toutes ces couneries — dija physiquement, çi pas vrai !.. Nous oun demande 2 témoins femmes au mariage, parce qu'oun sait qu'elles peuvent changer d'avis à la dirnière seconde.... Comme oun dit, entre l'homme i la femme, y a toujours li diable... Ci des poutes les femmes... Moi ji vais plus à la plage, çi fini...Même dans la rue, ti vois que des nichons... Après elles vont plirer devant les pouliciers en disant qu'elles ont été vioulées... Tu couvres ta femme, au moins y a pas di proublèmes...Ouvrir la bouche, çi pas comme tendre la main (manière, je crois, de distinguer la bassesse naturelle des femmes de la noblesse, elle aussi naturelle, des hommes), etc.

"Ouvrir la bouche, c'est pas comme tendre la main" est une métaphore pour désigner la différence des organes sexuels féminin et masculin dans le coït.

Quand le regretté Tany Zampa, un célèbre voyou marseillais, souhaitait prendre le contrôle d'une boite de nuit, il envoyait ses sbires. Ceux-ci déclenchaient des bagarres et faisaient fuir la clientèle. Quelques jours après, le malheureux tenancier voyait arriver Zampa en personne, sincèrement désolé du désordre, et proposant sa protection moyennant une part du chiffre d'affaires. La nouvelle vedette médiatique du moment, l'imam Amar Lasfar, responsable de l'UOIF et la de la Ligue islamique du Nord se comporte un peu de la même manière. En douce, lors de ses prêches du vendredi (disponible sur youtube), il excite doucereusement ses ouailles en leur expliquant combien les musulmans sont brimés, stigmatisés, discriminés persécutés dans la France d'aujourd'hui, et ensuite quand ces malheureuses victimes manifestent leur légitime révolte, Amar débarque la gueule enfarinée en se proposant comme médiateur sur l'air du "je vous l'avais bien dit" mais vous ne m'écoutez pas". C'est exactement ce qui s'est passé en 2005.

Religion sans père ni mère, où tout le monde n'obéit qu'aux frères et aux parrains. En pleine résonance et congruence avec la destruction modernante de l'ordre familial traditionnel d'Occident, elle est la traduction en droit de l'insurrection des frères contre l'ordre patriarcal/matriarcal pour un asservissement des soeurs. La destruction du patriarcat prônée par les féministes occidentales à l'ancienne qui ont raté le train de l'histoire lui est tout à fait indifférent, lui convient tout à fait : les frères devenus pères s'effaceront à leur tour devant l'affimation de puissance de leurs fils aînés, kalachnikov brandie dans les airs, séduisant et subjuguant les soeurs.

La meute nouvelle, nouvellement structurée met en déroute tous les vieux schémas anti-patriarcaux rendus inoppérants : elle est la meute rebelle des frères guidée et encadrée par les parrains.

Sans père ni père : très juste !