Voilà que je me découvre Français de souche.
Dans la même journée, on fait état pour moi de ces familles juives qui partent vivre en Israel et le présentateur Yves Calvi est même très ému en découvrant que dans sa rue, trois familles ont fait leur alyah.
Cependant, un tabou subsiste, celui des Français de souche qui choisissent de faire souche définitivement à l'étranger, en famille, avec enfants et gros bagages intellectuels.
Bref, le monde semble faire souche, à une époque précisemment ou en France, l'immigration est devenue le (seul) sujet de toutes les élections.
En cherchant un commun dénominateur à tous ces ressentis, je trouve que celà colle assez bien avec les règles de la macro-économie qui a pour fantasme de tout ramener à des questions de flux. Il est vrai qu'en matière d'Economie, la France a toujours été soucieuse de faire mieux que les Anglo-saxons, qui eux, font du libréralisme surtout un produit d'exportation. Ainsi, et dans ces conditions, ne subisteraient plus vraiment que trois catégories de Français:
Les Français qui arrivent, les Français qui restent, les Français qui s'en vont.
Tu aimes ton pays ou tu le quittes.
Mais qu'est-ce qu'on fait quand c'est le pays qui te quitte ?
(corrigé)
(corrigé, mais j'aimais mieux les minuscules)