On se souvient que lorsque Robert Ménard avait révélé à la télévision que, en se fondant sur les noms, on pouvait estimer que près des deux tiers des élèves de Béziers étaient musulmans, il avait déclenché un extraordinaire charivari — non, bien entendu, à cause du fait révélé mais à cause de la révélation. Le complexe médiatico-politique, Hollande, Valls et Taubira en tête, s'était déchaîné, chacun évoquant le prétendu précédent du fichier juif ; le parquet avait, de sa propre initiative, ouvert une procédure, laquelle vient d'être classée sans suite.
Ménard répond, avec alacrité et non sans humour aux questions de Boulevard Voltaire
ici.
On n'a évidemment entendu aucun des têtes soi-disant pensantes du monde politiques s'excuser d'avoir sonné avec autant d'empressement que de tort, l'hallali godwinien contre Ménard. Quant à la presse, elle réagit avec la répugnante mauvaise foi qui lui est coutumière.
Le Monde, si l'on en croit le moteur de recherches de son site Internet, passe carrément le classement sans suite sous silence. Quant aux autres, il l'annoncent au détour des informations locales, en précisant que "Robert Ménard s'en sort bien", sous-entendu "le couperet n'est pas passé loin" (et aurait sans doute dû porter).