Bientôt, le comité de soutien?

La mère de Sid Ahmed Ghlam est persuadée que son fils sera «innocenté»

Si sa seule défense consiste à "clamer son innocence" et s'il est tenu compte de son pedigree, vu l'état psychologique du pays, il a de bonnes chances de s'en sortir.

En réalité, cette musulmane a parfaitement raison : son fils est innocent. Qu'a-t-il fait d'autre que d'appliquer la loi de l'islam qui est propagée dans les mosquées et dans tout lieu de culte musulman par les imams officiels ou "autoproclamés" (comme disent les journaleux dans leur sabir), dans les madrassas établies en France, par les lecteurs du Qoran, etc. et qu'ont appliquée avant lui Merah, Kouchi, Coulibaly, Nemmouche, etc. ?
Soumettre le monde à la loi d'Allah, tuer les mécréants, les juifs et les chrétiens qui regimbent, détruire les lieux de culte, assassiner des femmes qui ne sont pas soumises à l'islam, voilà qui fait de ce musulman un "chahid", c'est-à-dire, si l'on traduit ce mot dans le sabir des journaleux et des "experts" en islam (et islams, car l'islam est "pluriel"), un "martyr".

Pendant trois ou quatre jours, les malheureux citoyens, qui écoutent, lisent ou regardent les nouvelles, ont été submergés par un déluge "d'éléments de langage" dont la seule finalité est de masquer la réalité : franco-algérien, un jeune homme de 27 ans, un étudiant étranger (qui ne fait pas d'études, mais qui bénéficie d'une bourse et d'un logement de bon standard et à bon marché), aucune information sur la présence, connue depuis longtemps, d'innombrables salafistes et autres soldats du djihad, dans le quartier "sensible" de Saint-Dizier (qui serait un village !), projet d 'attaque contre une église (ce n'est pas le bâtiment qui était visé, mais les hommes, les femmes, les enfants, tous catholiques, qui s'y trouvaient), le patronyme du tueur écorché (ReLAM prononcé GLAM), le beau nom de "Sid" (signifiant à peu près "noble") ajouté à Ahmed (même phénomène quand le nom du tueur de femmes non musulmanes Ahmed Ghezzala était prononcé), "le mauvais moment au mauvais endroit" (la faute à la fatalité, c'est-à-dire à personne), l'Algérien fiché comme soldat du djihad à qui les belles "lois" de cet "Etat de droit" qu'est la France empêchent de vivre dans son beau, grand et riche pays - l'Algérie, etc.