Communiqué n° 1825 : Sur le Petit Remplacement et le Grand

Communiqué n° 1825, lundi 27 avril 2015
Sur le Petit Remplacement et le Grand

Le parti de l’In-nocence observe que les plus récentes et presque hallucinantes dispositions avancées par le ministère de l‘Éducation nationale pour la réforme des collèges illustrent à merveille, même si c’est de sinistre manière, les vues qu’il a toujours soutenues sur le rapport implacable entre déculturation et substitution ethnique, effondrement du système d’enseignement et conquête étrangère, Petit et Grand Remplacement. Ainsi est rendu obligatoire un enseignement relatif à l’islam tandis que le christianisme médiéval ou la civilisation des Lumières pourront être étudiés ou non au gré des enseignants. Ainsi le grec et le latin sortent des institutions scolaires tandis que le Premier ministre suggère d'y faire entrer le “stand-up” et Djamel Debbouze. Le remplacement systématique, et pas seulement à l’école, de la vie avec la pensée par le divertissement de masse, de l’art par le jeu, de la musique par les variétés, de la culture par les cultures populaires, n’est pas seulement la condition du changement de peuple et de civilisation, à cause de l’hébétude qu’il engendre. Il en est la traduction en acte, la matérialisation pratique. La sous-culture de toute part imposée sous couvert d’égalité des chances, de nivellement social, d’abolition des privilèges, elle n’est pas le terrain d’attente du multiculturalisme, elle est le multiculturalisme lui-même, la forme même, déjà, la matière et le triste visage, de la colonisation en cours.

Il serait tout de même bon de disposer du texte officiel qui prévoit ces dispositions, en effet hallucinantes, si elles sont clairement exprimées dans les termes de la chronique du Figaro.

Mon impression est que tout ça est encore assez flou, imprécis et sommaire : ils semblent tâter le terrain et reculent un peu dès qu'ils sentent une résistance trop forte. Ainsi, sur le latin et les classes "bilangues" comme ils disent, ils ont donné des assurances, tout aussi floues, imprécises et sommaires tendant à garantir leur maintien.

Ballons d'essai soufflés par les abominables think-tanks et destinés à devenir, un jour maudit, de vraies dispositions?..

Quoi qu'il en soit, le seul fait que de telles idées aient pu germer dans l'esprit de décideurs ou de conseillers de donneurs d'ordres est terrifiant. Terrifiant en ceci, également, qu'on dirait que ces esprits malades accouchent sans cesse de projets toujours plus monstrueux, comme s'ils répondaient barbarement à chacun des écrits de Renaud Camus.

Pour les oreilles in-nocentes, ces annonces sont autant de ricanements macabres.