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La langue des journalistes "de référence"

Envoyé par Marcel Meyer 
Echange ce matin dans une librairie "sympa" de ma ville :

Une cliente franchit le seuil, un peu pressée : où ils sont les Ionesco ?

La libraire au comptoir, entre deux âges, par dessus ses lorgnons : C'est au fond de la boutique les policiers madame.
Puisque nous sommes au fond de la boutique, quelqu'un connait-il le dramaturge Philippe Minyana ?
 
Utilisateur anonyme
02 mai 2015, 15:46   Re : La langue des journalistes "de référence"
Citation
Francis Marche

La libraire au comptoir, entre deux âges, par dessus ses lorgnons : C'est au fond de la boutique les policiers madame.



...cette libraire au comptoir était sans doute ''Victime du devoir'' !!!!!
Très joli aussi, ceci dans Le Monde en ligne du jour :

Une nouvelle rassura semble toutefois que la bio-compatibilité de la prothèse avec l'organisme et le sang opère et ne soit donc pas la cause de la mort du patient, ce qui confirme « les fondamentaux de conception » de l'appareil, souligne la société dans son communiqué. 

C'est ici.
Puisque nous en sommes aux "journaux de référence", tournons-vous vers le Garofi :

David Goldberg serait mort suite à une chute

[www.lefigaro.fr]

Dans les commentaires, je demande : "serait mort". Il est mort ou il n'est pas mort ?

Un abonné me répond : L'incertitude ne porte pas sur la mort mais sur ses circonstances. Le conditionnel est donc tout à fait justifié. Auriez-vous préféré une phrase du type: "il est mort mais on n'est pas tout à fait sûr que ce soit d'une chute"? Il y a (ici et ailleurs) assez d'entorses au français pour ne pas en ajouter d'imaginaires.

Je réplique à cela que j'aurais préféré "La mort de David Goldberg serait due à une chute" en étant à peu près sûr que cette proposition ne sera pas comprise ou passera pour incongrue.

On entend dire par certains experts linguistes qu'il ne faut s'inquiéter de rien surtout pour l'avenir de cette langue, le français, tant que subsiste l'intercommunicabilité entre les générations. Or le désastre sur ce plan est tel que cette persistance de l'intercommunicabilité entre un homme qui cingle vers la soixantaine et, disons, un jeune d'une trentaine d'années, tous deux concitoyens français et francophones, raisonnablement instruits, est en passe de se perdre, tout simplement. Je ne comprends plus mes contemporains qui ne me comprennent plus, un peu comme si j'étais déjà centenaire.
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