Les faux travailleurs ne débandent pas

L'ex ministre du travail en a retrouvé un, sitôt perdu le précédent. Belle performance.

Je crois qu'il va même cumuler les deux fonctions durant quelques jours.

Le pauvre, on ne lui tresse pas vraiment de couronnes pour son action au Ministère du Travail.

Il n'aura pas su l'inverser, la fameuse courbe, sauf pour lui-même c'est entendu.

Mais enfin, on commence à parler de reprise (économique) d'une part, de démographie de l'autre, en insistant
sur l'accroissement incessant du nombre de personnes en âge de travailler.

Un Ministre du Travail vraiment efficace devrait ainsi stériliser les populations, aurait même dû commencer à le faire
il y a une bonne trentaine d'années.

Il n'est jamais trop tard. C'est la seule solution. J'espère que le remplaçant de cet infortuné ministre y songera.

Noroit n'a pas tort, si les travailleurs, vrais ou faux, sont à ce point priapiques, il faut ligoter les Fallopes.

La démographie française, plus exactement : en France, est infernale, blague à part, mon cher Eytan.

C'est à se taper la tête contre les murs, à hurler de rage.

Rien ne résistera plus jamais à cette marée débridée, surtout pas la fragile courbe du chômage.

Le ministre du travail démissionnaire ne saurait rester au chômage bien longtemps. Il est indispensable à l'Etat qui préside à la mort du travail de maintenir l'homme qui le représente dans cette oeuvre diablement occupé. De quoi l'Etat aurait-il l'air sinon ? Si le ministre du travail, ministre du chômage pour la majorité des Français, n'était occupé à plein temps, quoi qu'il fasse et où qu'il soit, quel espoir entretiendraient les chômeurs de ce pays qui ne sont pas ministres de s'occuper un jour à quelque tâche qui fasse travail ? Le ministre du travail est investi d'un sacerdoce : quoi qu'il fasse, et pour l'édification des troupes de sans-travail, lui doit se montrer non débandant. C'est sa fonction.

Œuvrer à la création d'un ministère de la Vacance aurait plus fière allure, c'est sûr. La vie comme villégiature du néant, cela nous parle...
Voilà qui fera plaisir à Jean-Marc, qui adore les tire-au-flanc ; d'ailleurs où est-il, M. Du Masnau ?