Communiqué n° 1872, mardi 29 septembre 2015
Sur l’expropriation de fait des terrains non bâtis
Le parti de l’In-nocence remarque que l’augmentation colossale des taxes foncières et l’ensemble de la politique foncière du gouvernement comme des autres échelons du pouvoir tendent à rendre impossible, pour les citoyens, la propriété de terrains non bâtis, et par exemple de parcs et de jardins, de vergers, de potagers, qui font l’objet d’expropriations qui n’osent pas dire leur nom. C’est le poumon de la nation qui lui est ainsi arraché, au profit des promoteurs mais, pis encore, de l’artificialisation des sols, cette colonisation par le béton, sœur de la colonisation par l’Afrique et d’ailleurs étroitement liée à elle puisque c’est la pression démographique née de l’immigration qui pousse et qui oblige à construire toujours davantage, défigurant la France au passage. Ajoutons que les atteintes toujours plus graves portées au droit de propriété participent du mouvement d’ensemble de fabrication de l’homme remplaçable, désoriginé, désenraciné, dépouillé de toutes ses protections contre le remplacisme global, à commencer par ses arbres, son herbe et ses murs.