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Endogamie et Vivre ensemble

Envoyé par Daniel Teyssier 
05 octobre 2015, 15:32   Endogamie et Vivre ensemble
Le Vivre ensemble, bien qu'il nous soit présenté et imposé tel un pur produit de marketing prêt à ne pas penser, si lancinement seriné et méthodiquement rabâché à nos cerveaux par qui vous savez, n'en revêt pas moins une bien triste réalité, à savoir celle certes d'un Vivre ensemble mais à la façon qu'ont de vivre ensemble des populations si diverses et étrangères les unes des autres, n'ayant presque rien à partager entre elles, que la seule solution envisageable d'y parvenir malgré tout est de les faire cohabiter tant bien que mal en espérant que la guerre civile sera évitée.
Il me semble que le fameux principe de précaution, dont pourtant, en d'autres combats, se prévalent souvent les thuriféraires de ce si singulier Vivre ensemble, se trouve là bien malmené, et ne pèse pas lourd quand il apparaît comme une entrave à l'expression de leur idéologie remplaciste.
Evidemment à l'époque récente où la France n'abritait pas encore d'imposantes minorités venues d'ailleurs, dont les us et coutumes sont parfois si étrangers aux nôtres, dont la religion entend damer le pion à la république même et à imposer ses directives en lieu et place de la Loi commune, personne ne parlait du Vivre ensemble, ce dernier étant le vécu quotidien de tout un chacun et cela malgré les fortes disparités sociales ou les niveaux de culture différents.
Quand on est totalement immergé dans un bien réel et non usurpé Vivre ensemble, tout semble si naturel, allant de soi, pleinement authentique que nul n'épouve le besoin de le crier haut et fort et de s'en réclamer tous les jours. Si, par exemple, on vit dans une contrée où le soleil brille tous les jours que Dieu fait, on ne va pas, dès potron-jaquet, s'exclamer, à chaque lever, que le soleil brille! Par contre s'il se trouve de plus en plus de jours de pluie, certains prieront ou souhaiteront à haute voix que le soleil revienne parmi nous.
C'est quand la chose se raréfie, s'étiole, se défait, quand la peur de sa disparition se fait jour, que le besoin se fait sentir de le rappeler avec insistance, qu'il devient pressant de nous sommer en permanence au Vivre ensemble.
Ce si singulier et nouveau Vivre ensemble signifiant à peu près ceci : nous sommes bien conscients que vous êtes trop différents pour espérer vivre ensemble, que vos modèles civilisationnels n'offrent presque rien à partager en commun, que vous n'êtes pas appelés à convoler en justes noces comme cela a pu se faire avec les immigrés italiens, espagnols, portugais, que, comme le disent les tenants de la vraie religion, nos soeurs ne sont pas pour vous, nous savons bien tout ça mais malgré tout, les choses étant ce qu'elles sont et d'ailleurs nous avons tout fait pour qu'elles soient ainsi, nous vous sommons de Vivre ensemble...séparément! De vous supporter même si vous ne partagez rien.
Sinon vous n'êtes qu'un dangereux raciste, un ennemi de notre si délicieux Vivre ensemble qui pourtant vous tend les bras. On pourrait bien sûr avoir d'autres ambitions et d'autres espérances que ce Vivre ensemble là au rabais, si menaçant et si peu engageant!

Très souvent, afin de fournir clé en main l'explication attendue, à propos des difficultés qu'ont les immigrés musulmans, de plus ou moins stricte obédience, à s'intégrer dans la société française d'accueil, la clique bien-pensante évoque immanquablement, qui le racisme endémique des souchiens, lesquels à cette occasion, par cette insultante appelation, se voient néanmoins tirés d'une non-existence à laquelle on les vouait pourtant, qui la misère économique responsable à elle seule, nous dit-on, de tous les délits et autres crimes commis, qui l'exclusion sociale caractérisée par des logements insalubres d'un ensemble inhumain trop bétonné, de surcroit délaissé par l'administration, les transports et les commerces.
Il ne saurait être question d'émettre la plus petite réticence à un tel discours si bien rôdé, sans se voir illico précipité dans la sphère réactionnaire de ceux qui font le jeu du Front National, comme il y a peu, ceux qui dénonçaient les affres du Goulag, en citant les dissidents, faisaient le jeu des américains et désespéraient Billancourt.
Il me semble pourtant, et ce n'est à mon avis pas assez exposé, que la principale raison de cette quasi impossibilité à s'intégrer, à défaut de s'assimiler, à la France, c'est à dire à son peuple, outre le comportement détestable de certains appartenant à ces minorités sensibles, réduisant à presque néant toute empathie des souchiens à leur égard (pour être aimé il faut se rendre aimable) ; (on ne peut pas reprocher aux souchiens, tout de même, de ne pas être des saints et donc de ne pas faire bon accueil à la première population carcérale du pays), outre le peu d'attrait qu'a, à leurs yeux, l'Histoire de notre pays et sa civilisation (trop étrangère à la leur et surtout perçue, plus ou moins consciemment, comme ennemie, d'ailleurs avec raison), outre les us et coutumes si étrangers à ceux des indigènes, il me semble donc, disais-je, que la principale raison en est l'endogamie pratiquée à très grande échelle.
C'en est tellement flagrant de vérité et de simplicité qu'on en est aveuglé et qu'on cherche trop souvent ailleurs des raisons soi-disant plus subtiles et fines, à défaut d'être plus vraies.
Il est vrai que, pour la camarilla en place, seule la recherche incessante de nos propres démons intérieurs peut permettre de mieux comprendre ces problèmes inhérents à l'immigration. L'immigré, même si parfois il s'invite chez nous à notre corps défendant, ne saurait avoir quelque responsabilité en la matière. C'est un peu comme à l'école : un élève a de mauvais résultats parce que son enseignant se trouve être en échec pédagogique. Ici c'est toute la France des de souche qui est en échec pédagogique.
Si les immigrés venus d'Europe ont pu s'intégrer c'est uniquement parce que leurs soeurs étaient aussi pour nous! Qu'on pouvait les draguer sans que leur famille sonne l'hallali à l'encontre de l'intrus. Beaucoup de familles françaises de souche ont vu l'arrivée en leur sein d'un de ces immigrés.
A contrario si les tsiganes, romanichels et autres gitans ne se sont pas intégrés à la population autochtone c'est bien parce que leurs filles ne sont pas pour nous, qu'elles sont retirées de l'école, au mépris de la Loi, vers leur douzième année, parce qu'elles en savent assez pour faire la boniche à la maison mais surtout pour se prémunir d'une relation qu'elle pourrait avoir avec un gadjé, ce qui justifierait un crime d'honneur, et de conserver ainsi un sang pur.
Pour les gitans, chrétiens dans leur immense majorité, il s'agit d'une exclusion volontaire de type racial. Pour les musulmans il s'agit d'une exclusion volontaire de type religieux.
Cela crève les yeux et il est surprenant, dans les discours et débats portant sur l'intégration, qu'on n'y insiste pas davantage.
Utilisateur anonyme
05 octobre 2015, 16:24   Re : Endogamie et Vivre ensemble
Merci pour ce texte.

LA FEMME appartient à sa communauté et elle doit y rester. C'est du moins comme cela que les sociétés et les communautés traditionnelles (holistes) fonctionnent et envisagent le rapport homme/femme et le rapport de la femme à sa communauté. Alors que dans les sociétés modernes, c.a.d. égalitaires et individualistes, n'étant plus un motif de fierté pour les hommes les femmes sont devenues "échangeables" et "inter-changeables" à merci ("remplaçables" en langue camusienne), des objets (paradoxalement !), un genre ; ce qui veut dire qu'elles peuvent se donner à qui elles veulent puisque symboliquement '"elles se valent toutes", qu'elles n'appartiennent à aucun groupe, qu'elles peuvent se passer des hommes (et inversement), et que d'"honneur de la communauté" , lequel repose(ait) en grande partie sur la gente féminine, il n'y a plus.
A cela s'ajoute que, dans les sociétés dites "traditionnelles" la femme, bourgeoise ou gourgandine, restera soumise à l'homme, sachant que du haut ou du bas de l'échelle sociale un homme lui commandera toujours.

Que des femmes "françaises" mais appartenant à certaines communautés "sensibles" soient refusées à d'autres Français au seul prétexte qu'ils n'appartiennent pas à ces communautés montre en effet toutes les limites et aussi l'incroyable fumisterie du "vivrensemble à la française".
On imagine aisément pourquoi cet aspect-là du "vivrensemble" - on pourrait dire cette faille dans le "vivrensemble"- ne sera jamais abordé.
Oui bien sûr. Mais attention! Il ne s'agit pas, pour moi, de condamner cette façon de faire, que ce soit des musulmans, gitans ou autres communautés holistes, mais d'expliquer pour quelle raison l'intégration ne peut pas se faire avec ces populations là.
Car eux aussi ne croient pas en l'homme désoriginé et remplaçable de Renaud Camus, mais accordent le primat à la culture d'appartenance et à leur Histoire, et ne considèrent pas l'Homme comme une denrée échangeable.
C'est pourquoi l'on ne peut recevoir et intégrer de telles masses venues d'autres cieux civilisationnels.
Eux ne le souhaitent pas (s'intégrer à quoi que ce soit qui n'est pas eux). Ils veulent simplement s'implanter chez nous, point barre. Et sûrement ont-ils raison de ne pas le vouloir, mais nous, de notre côté, on a raison de s'en défier et de ne pas souhaiter voir s'implanter des populations n'ayant aucune envie d'intégrer notre modéle de société.
Ceux qui sont à incriminer sont tous ceux qui ont rendu possible cet afflux, qui l'ont souhaité, l'ont mis en place à des fins non désintéressées de basse politique électorale.
Utilisateur anonyme
05 octobre 2015, 17:42   Re : Endogamie et Vivre ensemble
D'accord avec vous. Et je condamne moins leurs (vilaines) façons de faire que les nôtres (mélangisme obligatoire etc.) R. Camus parle à propos des envahisseurs migrants de "peuples ultra-identitaires" (de mémoire). Pour sûr que ces peuples-là n'ont que faire de l'"homme nomade" et désoriginé d'un J. Attali.
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