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De la puissance sexuelle du Surmâle migrateur.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
30 octobre 2015, 03:25   De la puissance sexuelle du Surmâle migrateur.
Norvège : les résidents ("migrants") des centres d’accueil pour réfugiés se voient proposer cinq heures de cours «d’éthique sexuelle» pour familiariser les immigrés avec le comportement des femmes dans le pays.

[www.fdesouche.com]


Danemark : un programme pour enseigner les comportements sexuels locaux aux immigrés :

Pour lutter contre le nombre important de viols commis par des immigrés, plusieurs partis politiques danois font pression pour que des cours de comportement sexuel soient dispensés dans les classes d’intégration que fréquentent les réfugiés.

[www.fdesouche.com]
On aurait surtout pu s'attendre à des cours de comportement sexuel dispensés aux Danoises et Norvégiennes, afin de ne pas choquer, provoquer les migrants. Mais au train où ça va, cette mesure ne devrait pas tarder à être prise...
Utilisateur anonyme
31 octobre 2015, 05:47   Re : De la puissance sexuelle du Surmâle migrateur.
On aurait surtout pu s'attendre à des cours de comportement sexuel dispensés aux Danoises et Norvégiennes, afin de ne pas choquer, provoquer les migrants.

C'est déjà (presque) fait !, cher Pierre Jean.

Dans une ville de Bavière dont j'ai oublié le nom, confrontés à l'arrivée massive de jeunes-mâles-migrants les responsables politiques locaux avaient vivement conseillé aux jeunes femmes d'éviter de porter certaines tenues jugées... "trop légères", et forcément "provocantes". Il va sans dire que leur comportement (façon de se tenir, de marcher, de s'assoir, de boire un verre), lui aussi, devait s'"adapter".
La puissance sexuelle du Surmâle migrateur qui semble aller de paire avec la puissance conquérante du Surmusulman, cette créature plus qu'ordinaire (avis in terris), qui a l'antisémitisme pour plus petit dénominateur commun. C'est par ici:

"Ce qui est frappant, c'est le jumelage entre la misogynie et l'antisémitisme. Pourquoi ? Parce que l'émancipation des juifs et l'émancipation des femmes dans la société traditionnelle arabo-musulmane est vue comme une même atteinte à l'ordre masculin traditionnel, à l'ordre du monde voulu par Dieu. Quand la femme s'émancipe, quand le juif s'émancipe, c'est le soumis de toujours qui s'émancipe, le dhimmi dans le cas du juif (on sait ce qu'est le dhimmi dans la civilisation musulmane concernant les juifs et les chrétiens), la sujétion de la femme d'autre part, quand elle s'émancipe, c'est comme si l'ordre masculin vacillait sur ses bases. C'est comme si, plus le juif et la femme avaient de pouvoir, plus on en retirait aux hommes de la société arabo-musulmane traditionnelle. (...)".
Bernard Bensoussan, sociologue.
 
Profs en territoires perdus de la République, 47' minute.
 
Utilisateur anonyme
03 novembre 2015, 02:49   Re : De la puissance sexuelle du Surmâle migrateur.
La puissance sexuelle du Surmâle migrateur qui semble aller de paire avec la puissance conquérante du Surmusulman

Oui. Face à cela que proposons-nous : l'impuissance le flottement sexuel du "gender", être hybride ni homme ni femme mais homme ou femme selon son choix, selon les lieux et/ou les circonstances.
Au passage, cette remarque : c'est une faute de grammaire élémentaire grossière, dont le taux d'incidence est en train d'exploser en français comme dans la langue supranationale :

Parce que l'émancipation des juifs et l'émancipation des femmes dans la société traditionnelle arabo-musulmane est vue comme une même atteinte à l'ordre masculin traditionnel, à l'ordre du monde voulu par Dieu.

On ne soucie plus du tout de l'accord en nombre lorsque le sujet est pluriel : "parce que X et Y dans la société... EST vue". Cette faute est si grossière, si "je-me-comprends" que, comme le mensonge, on ne la voit plus, on ne l'entend plus, elle est partout présente, partout tolérée, fait partie du brouhaha général des parloteurs qui n'ont pas à construire de pensée ni à en agencer l'expression, seulement à recracher celle qui se forme en-dehors d'eux, dans le coeur extérieur des êtres où la pluralité, et par conséquent la forme plurielle, ne comptent pour rien.
"parce que X et Y dans la société... EST vue"

Les sociologues font beaucoup appel à la notion de 'topos', mot réinventé par Grothendieck dans les années 60. Le topos, saint Graal de la sociologie, si je me souviens bien, le mot est employé dans la vidéo. 'Chaque logique engendre un univers particulier'. 'Un univers résulte d'une logique particulière'. Pour le cas, ce 'EST vue' peut renvoyer à ce concept.

Mais il me semble que la logique observée par B. Bensoussan manque quelque peu de précision: une même atteinte à l'ordre masculin traditionnel, à l'ordre du monde voulu par Dieu, dit-il. A mon sens, les travaux d'Emmanuel Todd sur les structures familiales méritent d'être retenus comme topos de ces populations: la famille patrilinéaire en tant que fondement de leur logique, et ce, bien avant la religion. La religion musulmane ne serait en fait que le carburant de ce topos. Sans doute Bensoussan n'ose-t-il pas nommer les choses. Cela reviendrait à reconnaitre une profonde incompatibilité entre leur système et les nôtres (famille nucléaire, famille souche).

A noter que dans la perspective que je décris, ce sont eux qui sont les modernes et nous qui sommes les archaïques puisque la structure familiale communautaire est la plus récente des structures familiales. Dans ces conditions, je ne vois pas très bien comment nous pourrions les convertir à notre style de vie.
 
Le topos est la dénomination savante du "je-me-comprends". Cette "faute grammaticale" fait passer en contrebande dans le discours ce qui tient lieu en son sein tout à la fois de prémice et de conclusion, elle fait que le discours s'enroule en solipsisme, se mord la queue, démontre par la prémice que ce qu'il y avait à démontrer était la prémice.

Nous y sommes tous sujets, moi le premier évidemment, mais je m'avise aussi que cet accolement des objets dans un univers-topos est en train de se solidifier dans les discours supranationaux et dans la bouche de leurs représentants nationaux. Les ministres, présents ou passés (Montebourg était un as de la chose) de la présidence Hollande s'y distinguent particulièrement. Et qu'il y a lieu de supposer que ce vice rhétorique ait pour source la langue du pouvoir suprême.

Le philosophe Jacques Derrida, dans ses cours -- celui que j'ai sous les yeux date de 1964-65 : Heidegger, la question de l'être et l'histoire, cours à l'ENS --, s'y adonne gaiement, au point que son éditeur (les éditions Gallilée) en fait des notes :


[à propos de Hegel] Pour peu qu'on lise et qu'on en fasse autre chose qu'un -- disons ici précisément -- un demeuré, il va de soi que la fin de l'histoire et de la philosophie ne signifie pas pour Hegel une limite factuelle après laquelle le mouvement de l'histoire se serait stoppé, arrêté, mais que l'horizon et l'ouverture infinie de l'historicité est apparu comme tel.

De manière générale, l'exercice de la traduction, qui eût appelé ici un mais que l'horizon et l'ouverture infinie de l'historicité sont apparus comme tels fait surgir l'artifice de plaidoyer que constitue cette soudure chez les locuteurs natifs. Un de ses motifs est du reste lui-même grammatico-esthétique et tient à la répugnance de l'écrivain natif (ici Derrida en français) à faire se désaccorder le genre; entre un accord de genre forcé et contre-intuitif -- qui serait donc ici "...et l'ouverture infiniE de l'historicité sont apparUs comme teLs" --, et le viol de l'accord du nombre, on choisit le viol. La priorité ainsi donnée à l'aisance du discours produit donc un vice rhétorique et un viol du logos, mais il se trouve que justement, le trépas du logos cimente un topos. Nous avons là un stratagème politique typique mettant en jeu la langue et la pensée qui, par le truchement de la langue, aboutit à perclure la pensée, à la cimenter, à l'engluer en elle-même et à lui faire une carapace contre tout risque d'analyse.
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