J'ai remarqué qu'après le carnage du 13 novembre, à l'exception notable des quartiers islamisés, le peuple français, dans son ensemble, a témoigné de son horreur pour les assassins et de sa compassion pour les victimes, lesquelles, précisons-le, appartiennent presque toutes à cette classe de ''bobos'' qui méprise cordialement le ''populo'', quand elle ne le hait pas carrément. Or, si ledit ''populo'' a compati au sort tragique des victimes c'est parce que il n'a pas vu en elles des ''bobos'', mais avant tout des êtres humains et, du moins pour l'écrasante majorité d'entre eux,
des Français. Alors on peut s'interroger : si le même carnage avait touché le bas peuple, comme cela s'est passé s'agissant de la récente fusillade terroriste aux USA, celui des ''franchouillards, des ''beaufs'', de ceux qui sont suspects de voter pour le front national, est-ce-que les ''bobos'' auraient témoigné de la même compassion pour les victimes ? Il est permis d'en douter. Pourquoi ? Parce que leur idéologie de classe qui les conforte dans l'idée de leur supériorité intellectuelle et morale est plus puissante que leur sentiment d'appartenance nationale, plus puissante aussi que la simple solidarité humaine puisque, à leurs yeux, ces Français opposés à l'Europe, au Grand Remplacement, et à l'islam, sont, précisément, une sorte de sous humanité à n'approcher qu'avec des pincettes. Il apparaît, donc, que le plus clivant , comme on dit, n'est pas celui qu'on croit et que le patriotisme unit bien davantage que le mépris de la nation, ce que l'on sait depuis toujours mais qu'il était de bon ton de ne plus savoir.