Comment le PS a volé à la France une région et au FN une présidence de région

La région Languedoc-Roussillon a été supprimée par le gouvernement Valls dans les douze mois qui ont précédé les élections régionales que nous venons de vivre. Cette région à été fondue à celle du Midi-Pyrénées, pour devenir avec elle une non-région : un versant méditerranéen de la métropole a été amalgamé au grand Sud-Ouest. Aucune tradition, culturelle, gastronomique, économique (deux agricultures différentes, d'irrigation côté Est, pluviale côté Ouest, etc.) mais surtout politique entre ces deux versants du Sud du pays ne plaidait pour une homogénéité qui eût pu justifier pareil amalgame.

Cette région supprimée comptait cinq départements : les Pyrénées-Orientales, l'Aude, l'Hérault, le Gard et la Lozère.

Regardons ce qu'ont été les résultats électoraux de ces cinq départements de la région Languedoc-Roussillon dans ces élections régionales où se jouait une triangulaire sur l'ensemble de cette grande fausse nouvelle région, entièrement artificielle, créée de toutes pièces pour ces élections, qui s'étend du Gers au Gard et dont la superficie est équivalente à celle de l'Autriche.

Je donne dans l'ordre susdit les résultats en nombre de voix obtenus dans ces cinq départements par les deux candidats arrivés premier et second de cette triangulaire, soit Mme Delga (PS) et M. Aliot (FN) -- ces chiffres officiels sont publiés par le site France TV Info : [www.francetvinfo.fr]


Delga (PS) : 73585+70259+191317+115443+15334 = 465938
Aliot (FN) : 87391+63886+176978+131459+9624 = 469338

C'est donc le FN qui arrive en tête au second tour (par 3400 voix exactement) de ces éléctions dans la région Languedoc-Roussillon et c'est M. Aliot qui devrait en être le président.

Heureusement pour le PS, cette région a été très opportunément supprimée par ses soins.

Qui osera prétendre après cela que ce gouvernement et les parlementaires du Parti Socialiste sont inefficaces ? Leur "réforme des régions" est un exemple éloquent d'ingénierie électorale ayant permis d'asseoir la domination de ce parti au mépris du vote des citoyens. La démocratie, et en l'occurrence, l'histoire et les réalités sociales et humaines de la France dans ce découpage régional qui bafoue les réalités du pays, viennent d'être foulées au pied par ce clan de manipulateurs.

Mais comme dit la chanson, si on peut tromper son monde parfois, on ne peut tromper tout le monde tout le temps. Rendez-vous dans deux ans.

Tout va bien Francis. Raffarin veut "prolonger le front républicain" et est "prêt à travailler avec le gouvernement". Quant à Estrosi et Bertrand, ils "associeront la gauche"… Ou comment la démocratie, dans ce pays, est en passe de devenir le pire des régimes.

A noter tout de même, pour mémoire, sinon pour quoi que ce soit d'autre :

Le PS, parti de gouvernement qui ne partage le gouvernement avec aucune autre formation (depuis les départ des Verts), a réussi avec sa "réforme des régions" un fameux petit coup, une joyeuse et heureuse entorse à la démocratie, en modifiant le découpage du gâteau (toujours cette "approche pâtissière" de la politique et de la société qui caractérise ce clan, ce club) : quand le pays vote mal, charcutez les circonscriptions électorales ; quand le pays réel se montre rétif à nos thèses, remanions-le, et préservons nos thèses et nos prébendes.

Ils ont supprimé trois régions de la moitié Sud du pays : le Limousin, le Languedoc, le Poitou-Charentes, ce qui fait que cette moitié sud n'en compte plus que quatre quand la moitié nord en compte huit. C'est à dire que le sud de la France, par le travail occulte des laboratoires du parti unique au pouvoir, s'est transformé du jour au lendemain en une sorte de grand sud algérien, vous savez, de cette Algérie qui compte une "Algérie utile" au nord et un grand sud désertique où les provinces sont découpées au cordeau et où chacune d'elle couvre un secteur géographique quatre fois superieur à la moyenne des autres, situés dans le "pays utile".

Mais comment ont-ils procédé ? Très simplement, avec audace et intelligence : en étirant les secteurs géographiques de leurs fiefs électoraux. Ils ont en effet supprimé trois provinces qui sont dans les marges des secteurs ou circonscriptions où leur parti réussit ses meilleurs scores nationaux. En amalgamant à leurs fiefs ces provinces, en les supprimant, ils sont parvenus à faire que le secteur "rose" du pays couvre un bon quart du territoire national.

Explication : le Languedoc-Roussillon qui, comme nous l'avons vu supra, a voté MAJORITAIREMENT Front National au second tour de ces élections, a été supprimé en le fondant aux secteurs du Sud-Ouest qui vote pour le Parti socialiste. Ce qui a eu pour effet de noyer le vote FN dans cette partie de la France, qui est une authentique province gallo-romaine, (Narbonne, Béziers, Nîmes sont des villes romaines, ces territoires sont ceux de la culture de l'olivier, les toits des habitations y sont de terre cuite, et l'ancien président de cette région, M. Frêche, entendait même la rebaptiser Septimanie). Donc le fief sud-ouest du parti unique au pouvoir a pu étendre ses couleurs jusqu'au Rhône ! du Gers jusqu'au Rhône. Et on se doute un peu que la tentation de prendre dans cette fausse région le Vaucluse de Marion Maréchal-Le Pen sur la rive gauche du Fleuve mistralien a dû faire plus qu'effleurer nos "conseillers en découpage électoral" (probablement un ramassis de merdeux aux dents longues diplômés d'HEC).

La région Aquitaine quant a elle va jusqu'à manger le Poitou presque jusqu'en Touraine. Elle s'étale de la Touraine à Hendaye et a dévoré le Limousin, et on ne sait trop ce qui a retenu nos maîtres pâtissiers d'y rattacher la Champagne-Ardenne pour colorer de rose un bon tiers du territoire métropolitain.

Voilà donc à qui le pays a affaire : des malfrats, des charcutiers, des bêtes avides de pouvoir et méprisant le peuple de France, son histoire, sa culture, SA DIVERSITE.

A faire connaître, et à verser au dossier de l'instruction politique à venir de ce clan dominateur, sans scrupules aucuns, sans retenue aucune et qui prend la France pour sa mangeoire.

ce clan dominateur, sans scrupules aucuns, sans retenue aucune et qui prend la France pour sa mangeoire.



Une bonne nouvelle tout de même, histoire de s'extraire un court instant de l'écoeurement que nous inspire cette clique politico-médiatique :

Il semblerait que le Petit Fabius n'ait plus accès, très temporairement hélas, à la mangeoire France... :

[www.leparisien.fr]