Le site du parti de l'In-nocence

Monsieur Z.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 08:15   Monsieur Z.
La décadence, si l'on veut, ce sont des puces (Cambadélis) qui s'agitent en se demandant à quoi peuvent bien servir les lions (Zemmour).

Lorsqu'on n'a plus aucune légitimité on se contente d'en "rajouter" par rapport à ce que d'autres, du même bord, parfois plus doués, ont déjà dit. On affine, on déforme, on tarabiscote, on va même jusqu'à redécouvrir tout l'intérêt de ce qu'on méprisait, voire qu'on brûlait, hier encore : ça donne un Cambadélis... socialiste de la pire espèce au visage porcin (comme Le Guen et tant d'autres), au style nouille, avec ses abstractions usées et tout le kitch qui va avec. Mais les sources du renouvellement sont épuisées. Et la puissance est partie. - Merci M. Zemmour.



Zemmour / Cambadélis - vidéo : [www.fdesouche.com]
29 février 2016, 09:55   Re : Monsieur Z.
Je n'ai eu d'yeux, pour ma part, que pour Zemmour, qui a atomisé Camba. E. Zemmour, hier soir, c'était un peu la somme, tendue et pugnace, d'A. Finkielkraut et de R. Camus. On ne peut qu'inviter tout le monde ici à voir et revoir cette démolition nerveuse, argumentée, imparable.
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 12:09   Re : Monsieur Z.
Grâce à Cambadélis la France entière sait désormais que Renaud Camus est LE "théoricien de l'extrême droite" et qu'un socialiste, ça sert à "produire (ou à faire) du commun" (nouveau syntagme branché remplaçant le déjà trop ringard "faire France").
29 février 2016, 12:44   Re : Monsieur Z.
Ah ! j'avais donc bien entendu cette étrange chose que Cambadélis a répété 20 fois -- produire du commun... (De l'ordinaire?)
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 13:48   Re : Monsieur Z.
Bein oui Pierre Jean... si vous êtes contre la "production du commun", vous êtes facho ! CQFD.
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 15:31   Re : Monsieur Z.
Pour Cambadélis la France commence en 1789 — du moins c'est ce qu'il feint de croire.
Un “1789” compris de travers, évidemment, où il ne serait question que de fraternité, d'ouverture à l'Autre et j'en passe. Que les révolutionnaires aient été farouchement “patriotes”, tandis que les royalistes (ainsi que les réformateurs moins ardents) aient été vus comme le parti de l'étranger, évidemment, cela n'est jamais rappelé — à quoi bon ?

Plus généralement, ce genre de débat — il y en aura eu des milliers, ces dix dernières années — ne me donne plus l'impression de servir à grand-chose. Les deux participants savaient depuis longtemps ce que l'autre allait dire. On dirait un numéro de cirque parfaitement maîtrisé.

Finalement, chacun décrète que celui qui représente ses idées à “gagné”, cependant que la majorité, une fois l'émotion causée par le dernier attentat sanglant passée, s'en retourne vivre sa petite existence, en répétant les mots d'ordre bien-pensants. C'est ainsi que 2017 sera le nouveau 2002. Entre les deux, quinze années poisseuses, lourdes, pénibles, où tout aura changé pour que surtout rien ne change.
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 16:06   Re : Monsieur Z.
Plus généralement, ce genre de débat — il y en aura eu des milliers, ces dix dernières années — ne me donne plus l'impression de servir à grand-chose. Les deux participants savaient depuis longtemps ce que l'autre allait dire. On dirait un numéro de cirque parfaitement maîtrisé.

Finalement, chacun décrète que celui qui représente ses idées à “gagné”, cependant que la majorité, une fois l'émotion causée par le dernier attentat sanglant passée, s'en retourne vivre sa petite existence, en répétant les mots d'ordre bien-pensants. C'est ainsi que 2017 sera le nouveau 2002. Entre les deux, quinze années poisseuses, lourdes, pénibles, où tout aura changé pour que surtout rien ne change.


Bien obligé d'être de votre avis... Une chose est sûre, c'est qu'avec tous ces changements de gouvernements nous n'avons pas changé d'univers. Et du reste, la question du changement est elle-même susceptible d'un questionnement. On ne peut en effet éviter l'hypothèse d'un non-changement qui résulterait non pas d'un désir de continuité par rapport à la situation antérieure mais plus simplement d'une implosion de sens de plus en plus généralisée, en France comme dans d'autres pays occidentaux. Cette hypothèse revient à envisager que la France, menacée hier de sortir de l'histoire par la porte de la droite, en sorte demain par la porte de gauche. Auquel cas le simulacre changerait seulement de référentiel : la "morale" et la "culture" succédant à l'économie comme prothèse de référence et alibi de gouvernement, tandis que le social continuerait d'évoluer vers le sociétal, le pouvoir vers le non-pouvoir, et le politique vers l'"impolitique" (J. Freund).

Nous serions ainsi passés d'un simulacre de stabilité à un simulacre de changement.

Mais bon, de voir et d'entendre un homme comme Zemmour me fera toujours un bien fou. On se sent un peu moins seul, un peu moins fou, au moins sur le moment...
29 février 2016, 20:01   Re : Monsieur Z.
Entre les deux, quinze années poisseuses, lourdes, pénibles,

C'est là un phénomène rarement commenté, et qui le mériterait pourtant, la France, ce pays, et même l'Europe, à tout prendre, dans toute leur longue histoire ont rarement connu pareille stase : quinze années pour rien, poisseuses, lourdes, terribles et terriblement inutiles, lourdes d'un engrossement pour du même et rien de plus. La gestation du rien, le rien qui est moins encore que le noble et valeureux néant.

Avant de rompre des lances avec ses adversaires dit politiques, du jour, un retour sur cette globalité qui embrasse tous les partis et les factions s'imposerait : comment avons-nous réussi cette déprimante horreur d'avoir vécu, collectivement, quinze ans pour rien.

Penchez-vous sur l'histoire de France et d'Europe, jamais cet espace ne connut pareille injure à l'histoire humaine de durer dans le suspens pour absolument rien de neuf ni de décisif ni quoique ce soit qui fût porteur d'un semblant d'avenir.

Jamais l'histoire de l'humanité ne connut plus morts que nous ne sommes.
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 22:09   Re : Monsieur Z.
Entre les deux, quinze années poisseuses, lourdes, pénibles,

Oui... sauf que du côté des remplacistes (puisqu'il faut aussi se mettre à la place de l'Ennemi) ces 15 années n'ont (n'auront) rien de lourd ni de pénible, bien au contraire !, puisque le Grand Remplacement s'y est renforcé comme jamais, que le déferlement migratoire s'annonce des plus prometteurs, et que les anti-remplacistes se couchent (malgré tout) chaque jour un peu plus devant le pouvoir remplaciste.

Je pense à Mishima, à Montherlant, à Dominique Venner... On peut se poser la question : qu'est-ce que c'est que cette société où où les hommes de bien, ceux qui sont réellement grands, ne peuvent exprimer leur réprobation qu'en se donnant la mort ?
29 février 2016, 23:21   Re : Monsieur Z.
Le remplacisme s'avèrera bientôt n'avoir rien eu de l'amplitude qu'on lui prête; il est amplifié et hystériquement grandi par le bovarysme politique qui l'exalte; il n'est pas plus une politique qui engendrerait une ère nouvelle que ne peut l'être, par exemple, le métissage ; comme ce dernier il n'est que sous-politique, une carence essentielle du politique qui pour se donner un élan dont il n'a plus la ressource cherche un point d'appui biologique, ici dans des transferts de populations, là dans le remaniement racial (l'interdit qui frappe la race dans ce régime dit tout de la racialité de ses politiques), voire eugéniste.

Il est encore très possible, y compris selon la loi des masses et des nombres (qui joue encore en la faveur des populations autochtones d'Europe), que dans quelques cent ans on retienne du remplacisme qu'il fut en France une séquelle coloniale passagère, une queue de comète des temps coloniaux que les pays concernés en Afrique et ailleurs feront passer sous cette guise dans leur histoire nationale : une ponction de population qui dura quelque cent ans et qui advint à la suite de la ponction des ressources naturelles opérée elle aussi cent ans durant directement sur leur sol. Le bloc historial "époque coloniale" sera ainsi subdivisé en deux tranches chronologiques successives : celle d'un prélèvement de ressources et de matières premières ; et celle, de durée égale, d'un prélèvement de populations. Ailleurs en Europe, Suède, Danemark, et partiellement Allemagne, et évidemment en Europe orientale, dans les pays qui ne connurent pas d'épopée coloniale outremer, les populations déjà en récusent l'idée et le programme; le Grand Remplacement peut encore les épargner, il se peut qu'il ne trouve point sa raison d'être et qu'il avorte. Ce ne serait pas la première fois qu'avorte la chose archi-prévisible (la troisième guerre mondiale au XXe siècle, etc.)

Plus grave, plus permanente est l'entreprise d'islamisation de l'espace européen dont les enjeux ne sont que secondairement conditionnés à un remplacement de populations : les néo-convertis s'y multiplient et le nombre des sympathisants de l'islam y croît dans des proportions qui dépassent le rythme du remplacement des populations.
Utilisateur anonyme
29 février 2016, 23:39   Re : Monsieur Z.
« deux tranches chronologiques : celle d'un prélèvement de ressources; et celle, de durée égale, d'un prélèvement de populations. »

A ceci près que le prélèvement des ressources présente une dimension finie, une limite dans la quantité et le temps ; tandis que le prélèvement de populations (si c'est bien ainsi qu'il faut l'appeler) donne lieu — car il s'agit d'êtres humains qui se propagent en procréant — sinon au remplacement pur et simple, du moins à la mise en minorité, au bout de quelques générations à peine, des populations autochtones. Ceci, contrairement à cela, me semble plus définitif, en tout cas beaucoup plus difficilement réversible in fine.
01 mars 2016, 00:24   Re : Monsieur Z.
Pas tout à fait : les populations autochtones elles aussi se propagent en procréant, et l'obtention d'un équilibre démographique entre les deux groupes est possible même en supposant que les populations allochtones "se propagent en procréant" plus fortement que les autochtones, dès lors que les autochtones sont au départ du processus plus nombreux que les allochtones sur le sol européen.

En outre les prélèvements de ressources ne sont pas si finis que cela : le bois, par exemple, est une ressource renouvelable, les cultures de rente (cacao en Côte d'Ivoire, etc.), pas moins, et certains affirment (des savants russes) que le pétrole présent dans les couches du sous-sol l'est tout autant.

Les seules ressources strictement non renouvelables (à l'échelle du temps humain) puisées en Afrique sont certains produits miniers dont les métaux précieux (et l'uranium au Niger) et les diamants (le charbon ne compte plus guère). Les grands cargos chargés de bananes et de bois précieux qui excitaient tant les anti-colonialistes d'antant étaient chargés de productions renouvelables, comme peuvent l'être, pour le propos qui nous occupe, les populations humaines.
01 mars 2016, 00:55   Lubrifiant
Espérons que les savants russes ont fait des progrès depuis cette époque :

« En 1808 le tsar nomma un commandant pour la ville et la région de Bakou. (...) A côté de remarques profondes sur le caractère des habitants, les possibilités d’irrigation, les relations commerciales et autres, l’actif commandant faisait savoir qu’en divers endroits du voisinage de la ville, une espèce d’huile sourdait de la terre, merveille naturelle sur laquelle lui, le commandant, attirait l’attention bienveillante de l’Académie des Sciences.
(...) Conformément au désir de Sa Majesté, une délégation des savants les plus éminents de Russie fut envoyée dans la lointaine province de Transcaucasie pour y étudier la merveille naturelle en question.
(...) Leur travail dura plusieurs semaines. Et le jugement définitif des savants les plus éminents sur la région pétrolifère la plus riche du vieux monde, sur le joyau le plus précieux de la couronne des tsars fut le suivant :
" Le pétrole est un liquide minéral dépourvu de toute utilité. De par sa nature, c’est un liquide gluant qui sent mauvais. Le pétrole ne peut être employé d’aucune façon. Il pourrait tout au plus servir à lubrifier de temps en temps les roues, qui grincent atrocement, des charrettes des indigènes."«

Essad Bey - L’épopée du pétrole – trad. Maurice Ténine (1934)
Utilisateur anonyme
01 mars 2016, 08:23   Re : Jeunes contre vieux.
Et que faites-vous du vieillissement des populations européennes-de-souche Francis ? Vous ne semblez pas prendre en compte qu'en face, non seulement ils vont continuer de débarquer massivement (pour quelle raison cela cesserait-il ? (d'accord avec Afchine)), mais qu'en plus ils sont jeunes ! Où croyez-vous que rêve d'aller vivre (c.a.d. d'aller se faire entretenir) toute cette "belle jeunesse" algérienne, par exemple ? Ce maudit réservoir est inépuisable.
Utilisateur anonyme
01 mars 2016, 08:24   Re : Lubrifiant
Alfred Sauvy :

« Si fondamentaux sont les problèmes de population qu’ils prennent de terribles revanches sur ceux qui les ignorent. »

« Extrêmement rare est le nombre des auteurs parlant du vieillissement de la population ; il n’y en a à peu près aucun qui ose examiner les conséquences morales, parce que cela fait trop peur. C’est la fuite générale, le sauve-qui-peut, l’immense lâcheté. »

La France ridée, 1986.
01 mars 2016, 10:44   Re : Lubrifiant
Je pense aussi qu'on ne prend pas assez en compte la jeunesse des populations nouvellement arrivées, qu'il s'agisse de ''migrants'' récents ou des immigrés déjà installés. Les '' nocences'' propres à la jeunesse font partie, depuis 68, des plus puissants tabous de notre pays. Il est interdit de les évoquer en établissant un lien avec l'âge des ''nocents''. Or, tous les pays à population jeune finissent par sombrer dans la violence, le chaos et la misère. Encore s'agit-il le plus souvent de pays où ce sont encore l'âge, les anciens, qui sont traditionnellement respectés, alors on ne peut imaginer sans frémir ce que que donnera dans nos pays où depuis 68 les ''jeunes'' sont portés aux nues, quand l'équilibre démographique sera rompu en leur faveur et que l'islam aura de plus en plus prise sur eux, ajoutant ainsi la violence à la violence.
01 mars 2016, 10:57   Re : Monsieur Z.
Ce maudit réservoir est inépuisable.

Eh oui, en dépit des ratonnades, des mosquées, des kebabs et des supérettes incendiés, des voiles arrachés, des pamphlets islamoarabophobes, des droits que l'on refuse et des stigmatisations qui se banalisent et se multiplient, non seulement ils persistent à venir mais ceux des persécutés qui vivent en France depuis longtemps ne quittent pas cet infect pays! Pourrait-on expliquer cela?

Un rapport du Conseil de l’Europe déplore la «banalisation» du racisme en France (Rien sur les attentats de janvier et novembre 2015, et pas grand-chose sur les violences antisémites.)
Utilisateur anonyme
01 mars 2016, 11:20   Re : Monsieur Z.
en dépit des ratonnades, des mosquées, des kebabs et des supérettes incendiés, des voiles arrachés, des pamphlets islamoarabophobes, des droits que l'on refuse et des stigmatisations qui se banalisent et se multiplient, non seulement ils persistent à venir mais ceux des persécutés qui vivent en France depuis longtemps ne quittent pas cet infect pays! Pourrait-on expliquer cela?
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C'est vrai ça... Je ne me l'explique pas... C'est peut-être qu'ils demeurent attachés à la civilisation française de manière euh... comment dire ?... viscérale ? C'est comme ça. Les grandes passions amoureuses se passent toujours d'explications mon cher Pierre Jean.
01 mars 2016, 11:24   Re : Monsieur Z.
Le cœur a ses raisons que la raison ignore, alors? Très bien, tenons-nous en à cela.
Utilisateur anonyme
01 mars 2016, 11:29   Re : Monsieur Z.
Encore s'agit-il le plus souvent de pays où ce sont encore l'âge, les anciens, qui sont traditionnellement respectés, alors on ne peut imaginer sans frémir ce que que donnera dans nos pays
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Très juste ! Ils ne placent évidemment pas sur un même pied d'égalité un vieux musulman et un vieux "koufar" (mécréant), une musulmane et une "mécréante", et ainsi de suite.
01 mars 2016, 11:47   Re : Monsieur Z.
Sauvy et la plantade du démographe prolongeur de courbes:

Sauvy écrivait cela en 1986. Or en 2016, soit trente ans après, jamais on n'a vu, par les yeux de qui a connu la France dans la quasi totalité des cinq dernières décennies du siècle, autant de trentenaires, qui paraissent constituer la majorité de la population, qui sont partout, qui composent des masses peu éclairées, politiquement sans conscience, amorphes et ahuries, auxquelles on se heurte dans les lieux publics dès qu'on fait trois pas, et parmi lesquelles les autochtones restent majoritaires. Comme la plupart des démographes prévisionnistes, et des futurologues de son époque, Sauvy s'est trompé magnifiquement. Le visage de la France de 2016 n'est absolument pas ridé, il est celui d'une jeunesse où domine par le nombre le trentenaire à patins à roulette, monosyllabique, au vocabulaire Canal Plus, qui promène partout sa silhouette d'asperge le nez dans son smartphone. On ne voit absolument plus que lui.

Le pétrole ressource renouvelable :

Qu'on me permette de citer l'auguste Marcel Meyer, dans un de ces débats "épiques" dont ce forum était parfois le théâtre dans les années 2008-2011 :
Avant que les foudres marchiennes ne s'abattent sur vous et envoient vos abattis blanchir au soleil, cher "PhiX", permettez-moi de vous dire qu'il existe une théorie qui fait du pétrole une ressource renouvelable (à quel rythme est une autre question). Voyez ici.
C'était le 11 juin 2008, dans l'arborescence "Le pétrole n'est pas cher" :
[www.in-nocence.org]

Le lien donné par M. Meyer existe toujours : [en.wikipedia.org]
Utilisateur anonyme
01 mars 2016, 12:27   Re : Monsieur Z.
Mouais... Bein moi je le trouve assez visionnaire ce M. Sauvy. Un des rares qui, il y a déjà 30 ans, pointait courageusement du doigt le GR à venir. Des "plantades" comme on aimerait en lire plus souvent, non ?


"L’Europe submergée."
par Alfred Sauvy

Bordas
1987, 280 p.

"L'Europe submergée dans 30 ans" (sous-titre).

« Un peuple peut-il mourir de vieillesse ? S'éteindre doucement dans la béatitude ? Y a-t-il eu dans l'histoire ou la préhistoire, des morts douces ?" N'ayez pas peur de la bombe, le péril vient d'ailleurs : bientôt, le contraste entre un jeune Sud débordant de vitalité et une Europe vieillissante sera insupportable.
Inéluctablement alors, le Sud débordera vers le Nord, tandis que l'Europe, ce "petit cap de l'Asie", déclinera peu à peu... »
01 mars 2016, 12:28   Re : Monsieur Z.
Cher Francis, le trentenaire est généralement fils unique alors que les'' vingtenaires'' pullulent dans les familles musulmanes. Chacune d'entre elle, en cas d'émeutes, pourrait aligner en moyenne, un commando de quatre ou cinq fils allant de quinze à vingt ans face auxquels nos trentenaires à roulette ne feraient pas le poids une seconde, à supposer qu'ils en aient la volonté...
Utilisateur anonyme
01 mars 2016, 12:46   Re : Monsieur Z.
Il est vrai que nos gentils "bébés trentenaires" devront "produire de plus en plus de commun", et de préférence "islamo-compatible", s'ils veulent sauver leurs peaux, et accessoirement leurs patins a roulettes. - Bref, c'est pas gagné.
01 mars 2016, 14:18   Re : Monsieur Z.
Penchez-vous sur l'histoire de France et d'Europe, jamais cet espace ne connut pareille injure à l'histoire humaine de durer dans le suspens pour absolument rien de neuf ni de décisif ni quoique ce soit qui fût porteur d'un semblant d'avenir.

Jamais l'histoire de l'humanité ne connut plus morts que nous ne sommes.



Nietzsche, dont il est question en ce moment sur ce forum, disait justement que le nihilisme de son temps se caractérisait par l'effort acharné des hommes à "vouloir le rien" ! Ce type de nihilisme a sûrement muté pour prendre la forme hideuse et désolante de ces états voisins de zéro qui ont détruit l'intelligence politique et critique de nos sociétés en quelques années. Dans la Montée de l'insignifiance, Castoriadis, en Désespéré courbetien, a écrit de grandes choses sur ces états ruineux et interminables (la droite et la gauche qui se disputent en disant la même chose, par exemple).
03 mars 2016, 12:24   Re : Monsieur Z.
Tarabusté par l'esprit de l'escalier sur la question annexe qui touche aux projections démographiques de Sauvy concernant la France, ceci : toute l'observation sociale porte à penser qu'il y eut un second baby boom dans la première moitié de la décennie 1980. On peut même en spéculer les causes : c'est l'époque où les demi-vieilles soixante-huitardes entendire sonner la cloche de ce qu'elles appellent "leur horloge biologique", qui retentit à la mi-trentaine pour les femmes. L'époque du joint du samedi soir et des voyages en Inde fantasmée arrivait à un tournant : Bang sonna la cloche et boum ! un bébé!

Ces bébés entretenus dans la néoténie desdites mémères soixante-huitardes sont ceux qui, il y a dix ans aujourd'hui, manifestèrent contre le Contrat Première Embauche en se payant un petit mai 68 à l'image de celui de maman. On vit ainsi la génération Y à la française reconduire la geste et perpétuer la tradition transgénérationnelle, à une inversion de phase politique près : maman était descendue dans la rue pour "changer la vie", fiston et fifille le firent pour "défendre leurs retraites", à vingt ans d'âge !

Les civilisations ont les crépuscules qu'elles méritent.
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