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La littérature au service de l'Autre.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
21 mars 2016, 12:55   La littérature au service de l'Autre.
« En m’accueillant ici, vous poursuivez votre détermination à combattre l’obscurantisme et à convoquer la diversité de la connaissance« , a affirmé jeudi l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou au Collège de France pour sa leçon inaugurale de la chaire de « création artistique ».


«La France n’est pas forcément un pays judéo-chrétien de race blanche», arguant que «l’histoire de la France est aussi cousue de fil noir».

La salle de 430 places était trop petite pour accueillir tous ceux qui voulaient assister à cette séance exceptionnelle. C’est la première fois qu’un romancier occupe cette chaire créée en 2005. [...]

Expliquant qu’en 1530, au moment de la fondation du Collège, les Africains « n’existaient pas en tant qu’être humain« , il a expliqué qu’alors « en Sénégambie, un cheval valait de six à huit esclaves noirs. C’est ce qui explique mon appréhension de pratiquer l’équitation« , a-t-il ajouté malicieusement.

« Tout cela est, certes, de l?histoire, tout cela est certes du passé, me diraient certains. Or, ce passé ne passe toujours pas, il habite notre inconscient, il gouverne parfois bien malgré nous nos jugements et vit encore en nous tous car il écrit nos destins dans le présent« , a-t-il dit. [...]

Le Point.
Utilisateur anonyme
21 mars 2016, 13:15   Re : La littérature au service de l'Autre.
Oui, oui, mais le vrai scandale serait qu'on puisse aussi faire de la littérature avec de bons sentiments...
Utilisateur anonyme
21 mars 2016, 16:00   Re : La littérature au service de l'Autre.
Or, ce passé ne passe toujours pas, il habite notre inconscient, il gouverne parfois bien malgré nous nos jugements et vit encore en nous tous car il écrit nos destins dans le présent«

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On se demande vraiment ce qu'ils viennent foutre ici (migrants, illégaux, regroupés familiaux, artistes diversitaires et j'en passe) ? Que viennent-ils faire ou rechercher dans un pays dont la seule spécificité, dont la seule originalité, est que son passé ne passe pas ?!
Utilisateur anonyme
21 mars 2016, 16:14   Re : La littérature au service de l'Autre.
"Et la crise d'enseignement de la matière français se ramène bien à une crise de référent : la langue est massacrée, inexistante, dévastée et déstructurée de part en part, assassinée parce que son objet, sa chose (celle des "leçons de choses" d'antan) sa matière référentielle donc, la traverse en venant d'ailleurs et en la fuyant dans l'instant. La langue n'a pas le temps de se poser sur la chose, et à fortiori d'y naître, ou d'y renaître". (Francis sur un autre fil).

/////

Je pose la question : sur quelle chose se pose la langue du diversitaire militant Mabanckou (une langue à l'opposé (j'imagine) des "fameux fantômes des morts linguistiques qui font l'insaisissable langue fantôme de Richard Millet. Ces fantômes qui font souffrir en quelque sorte en nous tirant la langue par les pieds dans nos cauchemars linguistiques") ?
Utilisateur anonyme
22 mars 2016, 05:07   Re : La littérature au service de l'Autre.
Et pour dresser les plus jeunes il y a "ça" :



Migrants / Livre jeunesse : «Koko aux pays des toutous»

Au pays des cabots, le petit chien Koko ne trouve rien à manger. Il décide alors de partir au pays des toutous, mais son voyage sera semé d’embûches. Avec «Koko aux pays des toutous», récit destiné aux enfants de maternelle et de primaire, l’auteur-dessinateur Jean-Benoît Meybeck délivre un profond message humaniste sur l’égalité. Édité en partenariat avec Amnesty International, le livre sera dans les rayons le 24 mars.



D’où vient l’idée d’un livre pour enfants sur l’immigration ?

J’ai rencontré une dame qui travaille dans un Centre d’accueil de demandeurs d’asile. Elle me disait qu’il lui manquait un outil ludique pour expliquer à ses petits-enfants ce qu’est la migration et qui sont les réfugiés. De là m’est venue l’idée de raconter le parcours d’un petit migrant pour expliquer tout ça aux enfants.

Quelle image de l’immigration avez-vous voulu donner ?

Quand on parle des migrants, ça peut être effrayant, on ne sait pas qui sont ces gens, ni pourquoi ils viennent chez nous. J’ai voulu montrer que ce sont des personnes comme les autres. J’ai fait exprès de prendre l’exemple de quelqu’un qui n’a plus à manger chez lui, parce qu’en ce moment c’est plutôt les migrants économiques que l’on voit d’un mauvais œil, à l’inverse des réfugiés de guerre que l’on comprend mieux. L’objectif est que les enfants s’identifient au personnage.

(…)

La Dépêche
Utilisateur anonyme
22 mars 2016, 09:43   Re : La littérature au service de l'Autre.
Un Autre qui vient encore de faire parler de lui à Bruxelles…
Je vais retrouver son passage récent sur France2 (Télématin?), passage dans lequel, à un journaliste en pâmoison, il annonçait en substance que l'africanisation de l'Europe était la plus belle des nouvelles.
l'africanisation de l'Europe était la plus belle des nouvelles.

Il y a quelque chose d'extraordinaire à entendre des propos racistes énoncés à l'envers.
C'est raciste pour les Africains. C'est raciste pour les Européens. C'est même raciste pour pour tout le monde si l'on considère que nécessairement, les choses seront meilleures une fois toute l'humanité déménagée. Au fond, on supprime les races dans le seul but de pouvoir les reproduire à l'infini, un racisme universel, mercantile, et automoteur. La Terre ne tourne plus rond. Alors, mettons-nous à tourner sur place, à sa place. C'est le monde des derviches tourneurs maraboutés à la scie musicale. Et je sens que je vais m'y mettre, moi aussi.
 
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