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Caca nerveux dans le vol Paris-Londres

Envoyé par Francis Marche 
Le "philosophe" français Gaspard Koenig, président du think-tank GenerationLibre : "Je hais les nations, épiphénomène sanglant de l'histoire humaine, et méprise les nationalistes". Notre fringant "philosophe" ne sait ni se tenir dans un avion, ni ce qu'est l'histoire humaine :

[www.lefigaro.fr]
Le titre déjà : « le coup de gueule de Gaspard Koenig »...

Le troupeau folliculaire raffole de ce syntagme mais ne l'emploie jamais pour parler de chroniques féroces et lucides sur l'époque, telles qu'ont pu en écrire Muray (notamment dans La Montagne), Rioufol ou Zemmour. Il désigne habituellement une colère surjouée par des bien-pensants contre de vagues réminiscences de monde réel qui traîneraient encore ici ou là — en somme, de féroces bêlements de mutins de Panurge. Ici au moins, le quidam “philosophe” a une vraie raison d'être en colère.
Utilisateur anonyme
25 juin 2016, 15:24   Re : Caca nerveux dans le vol Paris-Londres
Ah, ces personnages attaliens, hors sol : on ne les trouve que dans des avions. Le symbole est presque trop parlant.
Utilisateur anonyme
25 juin 2016, 16:27   Re : Caca nerveux dans le vol Paris-Londres
Citation
Afchine Davoudi
Ah, ces personnages attaliens, hors sol : on ne les trouve que dans des avions. Le symbole est presque trop parlant.


Quel symbole !, en effet. Et a-t-il seulement une vague idée de ce que c'est que de voyager dans le wagon à bestiaux en "classe éco"... ?
Attali et tous ceux qui lui ressemblent sont des produits des années 80. Avant cette époque, l'intelligentsia parisienne désargentée était pro-peuples et pro-nations, elle ramait entre le Café de Flore et les chambres de bonne et les turnes du quartier latin. Dans les années 80, il se produisit un double basculement dans ce quartier d'Europe : la libéralisation de l'accès à l'argent sous l'impulsion de la boutiquière Thatcher, et, en France, la venue au pouvoir de son meilleur ami : François Mitterrand. L'argent, alors, coula à flot en direction de cette intelligentsia qui se prit dès ce moment à regarder de haut les ambitions populacières et qui considéra qu'il n'y avait pas lieu d'attendre que Cuba renversât les Etats-Unis d'Amérique pour changer son monde.

Ainsi fut fait. Les moutons de Panurge collèrent désormais au cul du bouc mitterrandien comme à une machine à distribuer billets de banque et prébendes et tout ce qui prétendait penser dans le Paris bon teint se prit à chanter les gloires à venir de l'Empire à construire : la puissance européenne rêvée qui vous paierait des billets d'avion première classe (cf. Attali et ses fredaines à la tête de la BERD) et qui tiendrait la dragée haute aux grandes puissances, Chine comprise.

La pensée française, à ce moment, commença à s'amoindrir, en s'alignant sur l'orthodoxie naissante de l'Empire Mol en gestation.

1992 enfonça le clou. La pensée, en France, alors, se coucha pour de bon en s'alignant sur cette fondation tardive et fantasmatique que la mitteleuropa néo-prussienne en voie de réorganisation fit briller aux yeux de tout ce que le Tout Paris bon teint avait comme faim d'exister. Finies les chambres de bonne ! à nous les ors, non point de la République mais des palais Européens !

Belle histoire, au fond, que celle de la génération Attali.
Disons cela un peu brutalement, et même un peu crûment : c'est quand l'intelligentsia parisienne sortit des chambres de bonne que le peuple, les peuples d'Europe, commençèrent à puer.
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