Tout n'est pas perdu, il y a peut-être quelque chose à prendre dans des pédagogies "adaptées".
Dans le Figaro :
Il y a quatre ans, la MS22 à New York était contrôlée par les gangs. Aujourd'hui, cette école enregistre un taux record de présence en classe et des résultats encourageants.
En 2004, notre école était contrôlée par cinq gangs, les Dominicans don't play, les Zoulous, les Latin Kings, les Bloods et les Creeps. Leur activité principale, c'était le trafic de drogue, le viol et les attaques à main armée» , raconte le proviseur, Linda Rosenbury. Ce n'est pas par elle, mais par son improbable prédécesseur, que le miracle est arrivé. Juif hassidique et ex-militaire, il a appliqué entre 2004 et 2007 un savant dosage de tactiques utilisées dans les résolutions de conflits et de techniques de mise en valeur des élèves. Il a invité les leaders des gangs aux réunions pédagogiques, renvoyé les rares têtes brûlées, créé un orchestre pour les plus méritants et proposé des cours d'anglais, le soir, aux parents non anglophones, dans un milieu à 80 % hispanophone et défavorisé. Le port de l'uniforme, polo blanc et jean beige, est devenu obligatoire.
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