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Qu'on se le dise : désormais, ils n'auront plus d'identité !

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
30 juillet 2016, 07:39   Qu'on se le dise : désormais, ils n'auront plus d'identité !
Dissimuler l’identité des terroristes?

MATHIEU BOCK-CÔTÉ
Jeudi, 28 juillet 2016 11:17

On apprenait hier que certains médias français pensent à ne plus donner l’identité des terroristes qui font l’actualité. Du moins, on pense masquer leur photo. La raison? Officiellement, on espère dissuader les candidats à la mort héroïque qui espéreraient secrètement devenir des stars mondiales du terrorisme islamiste. Le message est le suivant: vous aurez beau vous faire sauter dans un café avec des explosifs dans votre sac à dos en criant Allahou Akbar, personne ne saura votre nom et vous rejoindrez le camp des décédés anonymes. Adieu, gloire posthume! On espère ainsi diminuer le nombre de vocations au djihad en limitant la médiatisation des attentats. On s’imagine ainsi que les terroristes ont la psychologie de personnages de téléréalité: si personne ne sait qu’ils font un attentat, ils auront moins envie de le faire. Nos djihadistes seraient moins des fanatiques que des vedettes contrariées en manque de reconnaissance. Il n’est pas impossible que ce soit le cas de plusieurs, évidemment. Ils n’en sont pas moins djihadistes pour autant.
Il se peut, toutefois, que la motivation profonde de cette censure soit un peu différente, ou du moins, qu’elle s’accompagne d’une autre motivation un peu moins avouable. On le sait, le premier réflexe du système médiatique est d’entonner après chaque attentat le refrain du «pas d’amalgame». Il n’y aurait aucun lien entre le terrorisme et l’islamisme, tout comme il n’y aurait aucun lien non plus entre l’islamisme et l’islam. Le problème c’est qu’il suffit de s’intéresser, ne serait-ce que minimalement, au parcours biographique des terroristes pour comprendre que ce n’est pas le cas et que le terrorisme contemporain porte un étendard. Contrairement à ce qu’on dit, le terrorisme islamiste ne commet pas des actes insensés, mais des actes de guerre, pour un jour soumettre le monde occidental ou l’anéantir. Le commun des mortels a des yeux pour voir, et il constate bien que l’islamisme pose problème dans toutes les sociétés occidentales. On veut pour cela lui bander les yeux. Cette entreprise de dissimulation vertueuse sera ressentie, avec raison, comme une opération de manipulation à grande échelle pour cacher la réalité à la population.

Le commun des mortels veut savoir ce qui arrive et qui l’attaque.

Pour lutter efficacement contre un ennemi, il faut le nommer. Mais c’est moins l’islamisme que semblent redouter nos élites que l’islamophobie. Dès lors, elles veulent nous proposer un autre récit de la société contemporaine. Il ne faudrait plus parler de l’agression de la civilisation occidentale par l’islamisme. En désislamisant notre représentation du terrorisme, on en reviendrait à une représentation des choses qui camperait d’un côté la démocratie, la liberté et la tolérance, et de l’autre, le fanatisme, quel que soit son drapeau. On cherche, en fait, à en revenir à une conception générique du terrorisme, ou encore, pour parler comme la Maison-Blanche, de l’extrémisme violent. On a là une conception étrangement désincarnée de l’histoire. Le terrorisme, faut-il le rappeler, n’est qu’un moyen. On n’y comprend rien si on ne désigne la cause qu’il sert.
Le problème avec cette approche, c’est qu’on déréalise le terrorisme contemporain, on en fait un phénomène désincarné, aseptisé par la rectitude politique. Peu à peu, on «orwellise» le langage, et les mots visent moins à décrire la réalité qu’à la masquer. Elle ne disparaît pas pour autant.

Utilisateur anonyme
30 juillet 2016, 07:51   Re : Désormais ils n'auront plus d'identité.
Croient-ils vraiment que les égorgeurs de l’ouest à l’est de l’Afrique, que les saigneurs islamiques qui font couler des fleuves de sang au Proche et au Moyen Orient, recherchent la Une des grands médias ? Alors qu'ils nous donnent les noms, qu'ils nous montrent les portraits de ceux qui se font exploser (ou qui font exploser des petites filles) pour Boko Haram au Cameroun, au Niger, au Tchad, au Nigeria ! Sont-ils foutus d’identifier les kamikazes qui se font péter à Nairobi, à Kaboul, à Bagdad ?

Pauvres andouilles !, les djihadistes ont d'autres choses à faire que de lire Le Monde, La Croix, que d'écouter Europe 1 ou de regarder BFMTV... Ils adulent leurs "héros" au sein de la “djihadosphère”, qui compte une multitude de "martyrs" que journalistes aux ordres et victimes à venir ne connaîtront jamais.
Desislamisation, invisibilisation, anonymisation.

Le déni (complice et suicidaire) érigé au rang des beaux-arts.
Et il y aurait en effet un livre à écrire sur les motivations que l'on prête à nos bourreaux. Fascinant rabattement de l'implicite sur l'explicite.
- J'vais te crever sale kouffar!
- (Mmm, ce jeune homme me semble perdu et de toute évidence il souhaite s'en prendre à nos valeurs... Je vais lui donner le numéro vert de Stop Djihadisme.)
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