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Le but du jeu, le résultat des courses

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
03 octobre 2008, 19:42   Le but du jeu, le résultat des courses
Tout à l'heure, à la radio, des policiers, durant un stage où ils apprennent à se servir du Taser. Le formateur :

« Alors, le but du jeu (…) »

Le "but du jeu"… alors qu'il s'agit d'expliquer les tenants et les aboutissants du maniement d'une arme potentiellement mortelle.

Et bien sûr, un peu plus tard, vient, immanquablement, le "résultat des courses". Logique.


Je ne sais pas exactement pourquoi, mais ces deux expressions sont celles qui m'énervent le plus, depuis une dizaine d'années.
Utilisateur anonyme
03 octobre 2008, 20:13   Re : Le but du jeu, le résultat des courses
Et "la musique" de cette nouvelle émission, de 18h à 20h, avec ces bribes de voix d'adolescentes en train de vomir dans le micro… Absolument effrayant.
Comment pouvez-vous encore supporter d'écouter des choses comme cela ? Il y a quelques jours, j'ai voulu regarder, sur le site de France 2, un reportage sur un collège de Strasbourg qui avait été diffusé la semaine dernière dans Envoyé spécial. J'ai tenu cinq minutes. A quoi bon ? On n'apprend rien qu'on ne sache déjà, cela ne sert qu'à remuer le couteau dans la plaie.
Utilisateur anonyme
03 octobre 2008, 20:37   Le quotidien, Marcel, qu'en faites-vous ?
Mais, Marcel, ne vous arrive-t-il jamais d'éplucher des pommes de terres ? Vous le faites sur Parsifal ?

Et puis, non, je ne suis pas d'accord : l'entretien avec le directeur de la CNIL m'a intéressé, malgré tous les signes dont je fais état plus haut. Quelques passages du Grain à moudre sur la mode et les marques m'ont même passionné. Voyez comme je suis bon public…

(Plus ça va, plus je trouve que France-Culture est en train de réussir sa mue. Elle est en train de devenir une très bonne France-Inter.)
Cela m'a fait la même impression. En revanche la 1ère partie d'un documentaire sur le 9/3 sur Canal+ était excellente. Analyse politique et historique. On voit une dame expliquer que SOS Racisme à causer a causé beaucoup de problèmes en renforçant le communautariseme et en ne considérant le racisme qu'à l'égard des populations "colorées" et pas du tout le racisme subi par les populations "de souche". Cette dame n'a pas quitté Montfermeil mais a quitté la cité des Bosquets pour une cité moins dégradée. Ceci est l'exemple le plus frappant du documentaire, mais l'analyse historique est également de bonne facture, et la négligence des gouvernements successifs bien mise en évidence. La 2ème partie doit être ce week-end.
Apparemment pas de suite. Je viens de vérifier.
Non, non, pas sur Parsifal. Pour l'épluchage des pommes de terres, j'utilise plutôt le Barbier, c'est plus efficace.

Ah bon, ce documentaire sur la Seine-Saint-Denis était bon ? Je n'ai même pas osé essayer. Il est vrai qu'on a parfois de bonnes surprises. Ainsi, celui sur l'école diffusé l'année dernière et qui est devenu célèbre : j'étais sûr que ce serait la sauce habituelle et j'en suis resté comme deux ronds de flanc quand, en zappant au hasard, je suis tombé dessus. Remarquez bien que cela ne m'a rien appris, mais au moins, je me suis fait plaisir en le regardant.
Très bon : prochaines diffusions sur: Canal+ décalé : Dimanche 05/10 à 01:20.
Vous avez dit Parcifal ? Pour faire sauter les patates, elles sont plus moelleuses.
Attention, cher Marcel, tout de même, à ne pas vous faire emporter un doigt par un fortissimo.
"On voit une dame expliquer que SOS Racisme à causer beaucoup de problèmes"
Il faudrait quand même relire un peu les messages avant de les envoyer, parfois...
Moi aussi, chère ostinato; mais c'est plus fort que moi.
Utilisateur anonyme
04 octobre 2008, 12:50   Éplucher son gazon et tondre ses pommes de terre
Francmoineau, vous faites bien d'avoir honte !

Marcel, mes sources autorisées ont déniché ceci, pour vous.

Et aussi ça.
Utilisateur anonyme
04 octobre 2008, 18:55   Écologie culturelle
Cette tondeuse automatique à l'énergie solaire est très inspirante. On ferait bien de s'en inspirer pour construire une machine qui écrirait 700 romans par an (ou 1500, ou 3710), sans consommer autre chose que des bits et un peu d'électricité. Elle serait également chargée d'inventer les personnages (les néo-écrivains) qui seraient censés avoir écrit ces livres, avec leurs photographies, leurs biographies, et mêmes leurs camarades de classe retrouvés comme par miracle. On verserait une rente à vie aux auteurs (les vrais, les remplacés) qui seraient déchargés ainsi de ce travail fastidieux et inutile, et qui pourraient ainsi se consacrer à des tâches citoyennes ou humanitaires. Ça ferait du taf pour les intermittents du spectacle, qui seraient astreints à jouer les néo-auteurs, quand on désirerait les voir à la télé ou défiler dans une manif.

Pour la musique ? Ça existe déjà, et ça fonctionne très bien. La preuve est que personne ne rend compte de rien.
Utilisateur anonyme
04 octobre 2008, 19:57   Re : Le but du jeu, le résultat des courses
Je ne sais si vous connaissez cette émission très intéressante, à France-Culture (Jeux d'archives), où Renaud Camus avait été invité, d'ailleurs, et qui donne l'occasion d'entendre des extraits fameux (ou inconnus) de radio. On y entend parfois de pures merveilles.
Ce soir, on avait droit à des extraits de Georges Marchais, et Antoine Perraud n'avait pas de mots assez durs pour moquer l'élocution et le français du dirigeant communiste.

Je suis resté perplexe, et assez en colère contre le journaliste. En effet, s'il n'est évidemment pas question de prétendre que Georges Marchais était un orateur de haute volée, ni qu'il était un fin connaisseur de la langue française, on mesure pourtant, à l'occasion de cette écoute, le chemin parcouru (sic) par le français parlé sur nos ondes, et l'on se dit qu'il n'était pas si mauvais que ça, le pauvre Georges Marchais, et qu'on serait bien inspiré de seulement demander autant à ceux qui s'expriment aujourd'hui de façon publique.

Antoine Perraud se moque abondamment de celui qui ne sait même pas utiliser un subjonctif, et il joint la parole au geste, en effet :

GM. « Il aurait été [je ne sais plus quoi] que Monsieur le Premier ministre reste à écouter (…) »

AP. « Ah ah ah ! on entend un subjonctif : "que Monsieur le Premier ministre restât écouter" ah ah ah ! »

Ah ah ah ah !
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